Paris, 1941. La ville est noyée sous un épais smog de cendres et de poussières. L'heure est à l'avènement du charbon et de la vapeur, emportant avec eux toute vie végétale et animale, à l'exception de quelques spécimens que l'on maintient sous cloche pour le bon plaisir des plus fortunés. Les résidus gris se nichent partout, souillant les rues et encrassant les poumons. Sous le règne de l'Impératrice Céleste, digne héritière autoritaire de Napoléon, nulle science, nulle croyance, ne saurait servir une autre cause que la sienne. A l'aube du vingtième siècle renaît alors une obsession millénaire : la vie éternelle. Une armée d'alchimistes et de scientifiques œuvrent jour et nuit à l'obtention de l'élixir miraculeux, tandis que d'autres, tapis comme des cafards, tentent de sauver le peu d'humanité qui subsiste. Entre deux, dans les faubourgs ternes et souffrants, on tente tant bien que mal de s'en sortir, les mains couvertes de suie et les cœurs endurcis, le sang comme du métal liquide. Au fond, tout le monde cherche la même chose, et ici, cette chose s'appelle vif argent.
intrigue première Banc vert où chante au paradis d'orage lire la gazette
Trailer du forum par Bonnie Thellier, un grand merci !
Nous sommes à Paris, à l'été 1941, dans un contexte uchronique (en lire plus)— Le forum a ouvert ses portes le trois mai deux-mille vingt.— Aucun minimum de lignes exigé. — Forum créé et administré par Appo (Alceste Huysmans) et Mariko (Agnès Martel).
Littérature révolutionnaire Paris qui s'ouvre et s'emballe, Paris qui t'engouffre, ses contours qui se dessinent et se précisent. Dans le tumulte tu perçois les froissements d'étoffe les jargons qui se parlent les couleurs et les fumées qui dansent et bientôt tu entrevois au détour d'une ruelle ton corps dans une vitrine sale. C'est toi. Toi dans Paris avec les armes que tu te donnes ou pas. Engouffre toi dans les faubourgs : ici tu peux puiser ce qui te servira d'âme, ici tu peux apprendre à parler le Paris vif argent.
gestion Et puis tu t'aperçois qu'il faut mêler ta vie de 2020 au Paris de 1941. Ici la criée te tiendra informé.e des nouvelles du vieux Paris, le dispensaire nous permettra de savoir quand tu dois retourner quatre vingt ans plus tard pour t'occuper de toi. Si la littérature révolutionnaire te résiste on pourra aussi te faire des explications de texte au bureau des doléances - toutes les questions sont bienvenues, les requêtes également. Et si tu souhaites mêler un autre univers encore à Paris vif argent, c'est également ici, à la chambre des commerces, que nous pourrons lier nos forums pour se soutenir mutuellement.
Création du personnage Décider de qui l'on est et qui l'on sera n'est pas mince affaire, surtout dans un univers où on a parfois l'impression de n'avoir pas toutes les clés. Partisan de l'Empire, révolutionnaire ? Cordonnier paisible ou scientifique sous la Seine ? Puisqu'ici tout est possible et que vos imaginations sont libres il est peut être plus facile de s'aiguiller en en parlant avec les personnages déjà présents, voir ce qui s'y trame déjà dans ce vivier, avec qui on peut connecter ses idées et créer du liant. Le passage par ici est donc vivement conseillé.
Présentations On est tous là à attendre, tapis. Loin de nous l'idée de te mettre la pression mais Paris clame n'attend que de découvrir son nouvel habitant qui se découvre à la lueur d'un réverbère. Il se dessine et s'empare du monde. Il avance dans les volutes de smog. Nous l'attendons. Ici tu te présentes, ici nous te rencontrons. Ici s'ouvrent tous les possibles et des sourires par flots s'impatientent de découvrir les balbutiements de tes premiers mots. A la chaleur moite et changeante de Paris de t'accueillir.
Autour du jeu Il y a le décor, la littérature et les visages qui sont apparus. Mais puisque l'idée est de bâtir un monde tous ensemble il faut bien se réunir. Dans des organisations ou en dehors, en créant des liens élaborés avant d'écrire ou trouvant en écrivant, vif argent n'est qu'une formule et c'est ici qu'on s'organise pour en faire un univers à nous tou.te.s. S'il y a un sujet que vous avez posté libre et qui attend camarade de jeu c'est également ici qu'il faut le signaler.
Paris de l'Empire Ici les plus aisés se taillent un panorama reluisant. Dans le Triangle d'Or il est facile d'oublier le smog qui n'épargne pourtant pas le quartier puisque toujours luisent les monuments d'une histoire de la noblesse que rien ne saurait faire flancher. Ici le déni est simple à épouser et les robes épaisses, clinquantes, balaient le pavé immaculé. Ici on continue à se montrer et à être vu. Si l'Opéra est encore couvert des stigmates de l'événement Garnier, ceux ci ne parviennent pas à enlever au prestige des classes dirigeantes. Les serres y ayant éclos dernièrement ne font que l'appuyer. Ici rayonne le Paris industriel et ses inventions révolutionnaires.
Paris d'antan Au cœur de la ville, l'île qui en fut autrefois le centre absolu et autour de laquelle s'articule la vie. Berceau de Paris, l'île de la Cité a été longtemps un haut-lieu des institutions et de l'aristocratie parisienne, abritant de nombreux édifices majeurs, et le demeure par certains aspects. Elle s'avère pourtant de plus en plus délaissée, voire répudiée, des plus fortunés. Dans ses rues étroites se pressent en effet désormais malades de la grisaille, croyants attachés à Notre-Dame malgré tout, ou encore convoqués à comparaître au Palais de Justice : un portrait bien éloigné de la splendeur d'antan de l'Île.
Paris du fleuve Traversée par la Seine majestueuse, la capitale s'est construite tout autour d'elle, grandissant peu à peu depuis les berges du fleuve, enjambé d'une quinzaine de ponts à travers la ville. Autrefois peu aménagées, les Expositions Universelles successives installées sur ses rives, mais également le développement de la navigation à la vapeur, ont fait des quais l'un des endroits prisés du Paris Vif Argent, à l'épicentre de la modernité et de l'innovation. Mais les bordures du fleuve cachent aussi une toute autre vie, clandestine cette fois, car où mieux se cacher que sous la Seine même ?
Paris des petites gens Les faubourgs s'étendent sur toute la moitié est de Paris, du Petit Montrouge à la Villette. C'est le royaume du prolétariat, le Paris sale, le Paris pauvre qui survit plutôt qu'il ne vit. Les ordures, les culs de bouteilles, les ivrognes et les perdus jonchent le sol. Et néanmoins la vie s'y déroule, des rires sonnent, les doux moments s'y trouvent. C'est dans les faubourgs que le vrai Paris bat son plein, dans les faubourgs le peuple auquel on ne laisse pas de voix.
Par-delà les murs de Paris Parce qu'il peut arriver que l'on vienne à quitter la capitale, voici les différentes terres qui composent ce monde, que les voyageurs auront à cœur d'arpenter dès qu'on leur en donne la chance. D'autres, plus prudents, préféreront à une excursion difficile l'expédition d'une missive ou d'un orbe, porteur de bonnes comme de mauvaises nouvelles ; ainsi, c'est également là que l'on pourra émettre ses courriers à destination du reste de la population parisienne, et plus lointaine encore.
Hors-jeu Après la guinguette du parvis et l'Anita qui permettent à vos personnages de souffler un peu, il y a l'Auberge qui vous permet à vous de souffler un peu, à nous de se rencontrer un peu plus. Ici on joue, on se raconte nos journées et nos conneries, on s'emmitoufle les uns les autres dans la bande originale de nos vies, on parle de débats moraux et sociologiques que le forum va forcément soulever même si vous le désirez ! En bref voici le flood qui permet de se distraire en plein rp quand l'inspiration se fait diesel, quand on a envie de faire communauté.
archives Ceux qui nous ont quittés, les événements qui appartiennent à nos passés communs et individuels. L'histoire qui se déroule parfois beaucoup trop vite qu'on nous cache à moitié. On aimerait pouvoir retenir entre nos doigts ces expériences qui passent, qu'on a l'impression de n'avoir vécues qu'à moitié. C'est l'utopique raison d'être des archives impériales : retenir le temps entre ses doigts, retrouver ce qui a un jour été écrit et qui maintenant dort dans un tiroir, lettres mortes.