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 LE MIROIR ◇ bulletin d'information

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L'Impératrice
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LE MIROIR ◇ bulletin d'information    Dim 26 Avr - 12:11

le miroir
bulletin d'information

Outil de propagande s'il en est, le journal Le Miroir rassemble toutes les actualités de l'Empire. A Paris, rien n'échappe aux yeux des mercuriens et aux oreilles des animomates, et les nouvelles circulent bien vite. Grâce au Miroir, restez au fait de ce qu'il se passe sur Vif Argent : rencontres clandestines, apparitions de l'Impératrice, événements immanquables... tous seront rassemblés ici, au rythme d'une publication mensuelle.

PS : n'hésitez pas à nous communiquer toute information que vous souhaitez faire figurer dans Le Miroir en envoyant un mp à @L'impératrice.

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Re: LE MIROIR ◇ bulletin d'information    Dim 21 Juin - 10:57




Le Miroir
Votre gazette parisienne // numéro 186 du 21 juin 1941.

C'est non sans émotion que nous rédigeons cette introduction au 21 juin de l'an 1941.
En effet, notre bien aimé rédacteur en chef Théobald Grellet, qui luttait depuis plusieurs années déjà contre la phtisie, a rendu son dernier soupir jeudi dernier alors même qu'il tenait à poser sa plume une dernière fois sur ce numéro que vous tenez entre les mains. Le cent quatre-vingt sixième Miroir n'aura pas l'honneur d'être introduit par monsieur Grellet - voilà pourquoi notre couverture chers lecteurs sera noire ce mois-ci. Nous tenons à envoyer une pensée chaleureuse à notre ancien rédacteur où qu'il soit pour le travail formidable qu'il a accomplit au cours de ces dix dernières années.
La presse continue néanmoins, continuera toujours puisque nous le savons et vous également voilà ce qui lui tenait le plus à cœur.
Le malheureux n'ayant pas eu le temps d'élire un successeur avant son décès, nous avons dû réunir un conseil et avons la joie parsemée de chagrin de vous annoncer que dès la prochaine publication le Miroir sera tenu par mademoiselle Ernestine du Bron, dont les faits de plume ne sont plus à démontrer puisque nous nous arrachons ses romans depuis déjà quelques années.
Nous espérons que cette décision vous plaira, avons toute confiance en la capacité de mademoiselle du Bron et ouvrons ce numéro avec le cœur déjà un peu moins lourd.

Coups du sort
◇ Coup du sort un peu absurde, injustice incompréhensible, le terreau argent vous emporte dans son sillon avec les deux ormistes, @Léontine Perron. Mise en garde à vue vous vous demandez aussitôt pourquoi, en tant qu'almérienne peu active ces derniers temps, vous vous retrouvez là. Soupçonnée de terrorisme écologique alors que vous n'avez trop rien demandé. Il n'y a pas de doute, vous serez vite libérée, et pourtant vous ne pouvez vous empêcher de vous demander : est-ce que votre brouille avec @Héloïse Lombard ne serait pas à l'origine de la méprise ? Est-ce que la danseuse vous aurait faussement accusée de façon détournée pour se venger sans mettre l'Alméria sans mettre l'organisation en péril ?

◇ Malheureuse @Jeanne Laporte, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Votre cavale vous cause déjà bien du soucis, l'anonymat vous semble déjà tellement compliqué à trouver, vous n'aviez certainement pas besoin de cet admirateur un peu collant qui s'est mis à vous suivre dans les rues en vous appelant par votre prénom. Le pauvre imbécile n'est pas au courant du fait que vous soyez recherchée et braille allègrement votre identité sans s'occuper de si l'Offendi traine dans le coin ou non. Comment vous débarrasserez vous de cet importun ? Va-t-il vous compromettre ? On espère que non, Jeanne. Courage.

◇ Puisqu'à chaque chose sublime se produisent des choses ridicules, et que votre superbe devait bien se teinter d'absurde, la pousse des plantes commencée tout juste dans Paris vous a fait découvrir un intéressant fait sur vous même, @Charles de Saxe : vous êtes allergique aux plantes. Depuis quelques jours, chaque sortie s'accompagne d'éternuements à n'en plus finir, et vos yeux rougis, gonflés, causent chez vos collègues des quiproquos gênants. Avec les apothicaires disparues, pas de chance, il va vous être compliqué d'y remédier. On espère que vous trouverez comment vous débarrasser de cette affection décidément ennuyeuse !

◇ Être discret permet souvent de n'être pas inquiété. C'est ce sur quoi vous pariez dans votre existence, @Solal Rousseau. Quelle ne fut donc pas votre surprise lorsqu'à l'heure de votre tournée vous avez retrouvé votre bicyclette tordue, malmenée, cassée, avec un mot au guidon sur lequel était écrit dans un français relatif : sa va mal finir pour toi le postié. Qui pourrait être à l'origine d'une telle menace ? Est-ce qu'on en veut véritablement à votre vie ou s'agit-il d'un canular de mauvais goût ? Comment allez vous trouver le coupable ? Allez vous alerter la maréchaussée ? Que d'excitation dans la vie d'un si petit postier.

Intrigue première

"Banc vert où chante au paradis d'orage" - Arthur Rimbaud


Paris est matinale, Paris est active. Comme une fourmilière vidée qu'une nouvelle colonie s'approprie à six heures Paris commence à grouiller. Sortent de leurs terriers ouvriers et maréchales-ferrantes, postiers et banquier. Nous sommes tous égaux face à l'heure, serait-on tenter de dire, ce qui nous sépare est une paroi infime et fantasmée, quand six heures sonnent et résonnent. L'allumeur de réverbère courbé ou la fille de joie harassée qui eux, rentrent à cette heure, vont à contre courant, battent le pavé pour mieux le quitter, pourraient clamer le contraire. Pourtant, ce matin du vingt juin tous les pas s'arrêtent de la même façon brusque et les murmures s'élèvent tous à la même hauteur. Les tardifs s'étonnent des groupements de badauds qui se sont formés jusqu'à découvrir la raison de leur stupéfaction et à arrêter leurs pas de la même manière. Pas partout, mais à de nombreux endroits - là où les dalles s'arrêtent sur la terre meuble, dans un cahot de rue, dans une fontaine où le terreau dormait depuis des décennies - on découvre l'impensable.

Des pousses.

Il ne s'agit pas de savoir s'il s'agit d'une fleur, d'un arbre ou d'un légume, il s'agit de rester coi devant une merveille que l'on n'avait pas vraiment contemplée depuis plus de dix ans.

Des pousses dans Paris. Par quel miracle et comment est-ce possible ? Voilà ce que tous se demandent, une fois la stupeur qui a des goûts de premières fois passée. Certains naïfs optimistes se laissent emporter par la joie. On ne va plus au travail, on danse de joie, on rit dans les rues de Paris. L'allégresse bat le pavé. Les autres regardent le smog dont l'apparence n'a pas changé et se demandent si la nature a tout simplement gagné un combat, évolué et décidé de vivre malgré les conditions ? Est-ce que ce que l'on contemple là est une nouvelle forme de vie ? Des plantes programmée à naître par le smog ? Et personne n'a de réponse. Le Mercure est en ébullition, l'Impératrice sourit, y voit une possibilité de rétablir l'ordre et la paix dans les rues de sa capitale. L'ordre, la paix, l'économie : tout. On ne s'avance pas à dire qu'elle aussi danse de joie à ses fenêtres, mais on aime à le soupçonner.

Après la joie viennent les recherches. Les scientifiques du Mercure recueillent des échantillons, poussant les habitants qui arrosent et semblent presque prier, agenouillés à côté des petits élans de vie. Ils travaillent à détecter l'origine du phénomène et trouvent vite qu'il ne s'agit pas d'une plante qui se nourrit au smog mais d'un terreau qui a été trafiqué, et trafiqué par une main humaine puisqu'elle est mélangée à rien de moins que du vif argent. De la joie, le Mercure passe à la colère froide. Quelqu'un ou plutôt quelques uns dilapident le métal précieux pour s'adonner à un vulgaire jardinage hors-la-loi. Cela signifie qu'il y a eu vol, trafic ou effraction. Les agents de surveillance sont lancés dans les rues, on remet en état des centaines d'animomates pour couvrir la capitale.

Bien vite, les regards se tournent vers l'Orme. Cette organisation jusqu'à présent si pacifique qui ne fait pas parler d'elle se serait-elle tournée vers le banditisme ? Et puisque quand on cherche, on trouve, un ormiste peu scrupuleux finit par parler et un raid se prépare. Les informations données sont floues, on sait simplement qu'ils sont à l'origine de la chose, que le terreau argent est leur invention, mais on ne sait pas où leur QG se trouve ni qui compose l'organisation. Alors, comme l'Empire veut une action répressive rapide et que peu importe la vérité pourvu qu'il y ai l'exemple, on frappe à l'aveugle. Trois personnes sont mises en garde à vue et sévèrement interrogées. A ce jour, elles le sont toujours. Leurs noms murmurés ne sont pas certains, et l'Orme se soulage simplement de savoir que leur fondateur n'est pas inquiété ou soupçonné (du moins pas appréhendé). On découvrira bien vite que dans le lot seulement deux sont véritablement ormistes, Gaëlle Gautron et Octave Facon.

Paris est perdu entre réjouissance et appréhension. Les allégeances vacillent. Pour l'Orme alors qu'on ne l'était pas avant, contre l'Orme alors qu'on l'était autrefois...Les lignes bougent et la confusion règne.




Brèves citadines
La vie suit son cours, l'Impératrice Céleste a redoublé de soirées plus sublimes les unes que les autres et les grands salons de madame McBurney ne cessent de ravir l'Or dont les individus s'y pressent toujours plus nombreux. L'Apollonide semble déployer ses ailes de plus en plus, ses soirées endiablées rythmées par le mystérieux @Cam Valérys, chanteur envoutant. Quant à la flotte Nguema qui nous déplace dans la capitale de la plus jolie manière qui soit, il semblerait qu'elle s'apprête elle aussi à subir un changement de direction. On raconte que @Luce Nguema, la fille aînée, soit sur le point de reprendre l'affaire. Un mal pour un bien, un bien pour un mal ? Il nous tarde de le découvrir.

Attentat pacifique à l'Opéra ◇ Pourtant, paradoxalement, Paris tremble : en effet, il semblerait que deux individus se soient introduits dans l'Opéra pour accrocher dans les cintres une banderole au message controversé et bien entendu réprouvé par l'Empire. Sa chute au dernier acte a secoué la salle, donné une atmosphère au goût amer des souvenirs des événements Garnier dont on fêtera bientôt les dix ans. Un certain mouvement de foule s'en est suivi - personne n'ayant été blessé, heureusement. Malgré l'angle pacifique de la démarche, on tremble des suites qu'elle pourrait impliquer. Les deux individus auraient été aperçus par des témoins et identifiés comme des membres de l'ordre du plomb ; ils n'ont pas encore été interpellés mais soyez sûrs que la Quaere travaille nuit et jour à prévenir d'un soulèvement potentiel.

Casse à la Serre ou hallucination nocturne ? ◇ En matière d'envahissement, il semblerait que la Serre impériale ai également fait les frais de parasites peu scrupuleux. En effet l'un de nos informateurs nous apprend qu'un aéronef aurait été repéré aux abords du monument, une silhouette en étant descendue pour pénétrer au sein du microcosme d'état. Après enquête, il semblerait d'après la gardienne du lieu, Annie Monian, que rien n'a été dérobé ou endommagé. Affaire à suivre, fausse information ? L'avenir seul nous le dira.

L'Alméria en péril ◇ L'affaire a déjà quelques mois (confère notre numéro cent quatre vingt un) et elle continue néanmoins à soulever les sourcils. Vous vous rappellerez chèr.e.s lecteurs.trices que début décembre une jeune femme du nom d'@Héloïse Lombard comparaissait devant la cour pour avoir commis avec association de malfaiteurs des vols sur trois zeppelins, tout en menaçant de mort monsieur Jean-Baptiste Humbert (qui nous a assuré être toujours remué par l'événement). A l'époque, son éventuelle appartenance à l'Alméria avait été soulevée et démentie aussitôt par la prévenue. Si sa sincérité en était touchante, nos sources nous ont annoncé que la Quaere avait en fait ouvert une enquête depuis lors...La sublime danseuse de l'Opéra sera-t-elle inquiétée ? Fait-elle véritablement partie de l'Alméria ? Et si c'est le cas, comment et pourquoi peut-elle mettre en péril une potentielle carrière d'étoile en devenir de cette façon si scandaleuse ?

Mercurienne Ormiste ? ◇ La réputation d'@Hélène Martel, ancienne colonelle (et ex-femme du commissaire @Charles de Saxe) redoutable de la Quaere maintenant officière de l'Offendi n'est plus à faire. Pourtant, quelle ne fut pas la surprise de notre informateur de la voir au Bon Marché sortir de sa chemise un pendentif au symbole de l'Orme ! Après investigations, il semblerait que le bijou ai été confectionné par madame @Bonnie Thellier, propriétaire des Jolis métaux sur l'Île de la Cité et tenez vous bien chèr.e.s lecteur.trice.s, de qui madame Martel était-elle accompagnée au Bon Marché ? Madame Thellier elle même. Les questions, chez nous comme chez vous probablement, fusent. Madame Martel sait-elle qu'elle arbore le symbole du groupuscule écologiste ? Et qu'en est-il de madame Thellier ? Sait-elle ce qu'elle grave dans l'or et l'argent ? Fait-elle partie de l'Orme ?

Erratum : après discussion avec la rédaction, nous préférons préciser que la feuille n'est pas avérée comme symbole de l'Orme, il s'agit simplement des bruits qui courent dans les rues. Nos propos sont ainsi à prendre avec mesure.

Disparitions inquiétantes ◇ S'il y a bien une chose que le tout Paris partage c'est la fréquentation du Remède de bonne femme, apothicaire réputé des faubourgs. Depuis quelques jours néanmoins, nous sommes sans nouvelles de leurs propriétaires, mesdames Marguerite Brault et Fernande Toulouse. Ce qui sème le doute et la terreur, c'est que leur commerce a été laissé ouvert, sans dommages, comme si elles attendaient le client dans l'arrière boutique. La rumeur grouille qu'elles auraient été arrêtées par le Mercure mais à cette rumeur s'oppose l'incrédulité. Marguerite et Fernande, symboles des faubourgs mais aussi de la neutralité, n'ont jamais donné à personne de quoi douter de leur intégrité ou leur respect pour l'Impératrice. Sans se le dire vraiment, chacun craint pour leurs vies, espère et cherche. Et que nos apothicaires nous soient rendues !
Codage par Méphi.
 
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