Petit marché du Marais Les Enfants-Rouges, c'est le plus vieux marché couvert de Paris. Depuis 1615 on s'y marchande les denrées de première nécessité. La dégradation environnementale et la disparition de la faune, la raréfaction de la flore qu'elle a entrainées, est venue grignoter peu à peu les étals. Les marchands locaux vendent racines et champignons comme ils le peuvent. Ceux venus de province et des colonies proposent un choix plus large mais là encore limité. Dans un mouvement de solidarité les commerçants font souvent des prix aux plus démunis. Malgré le manque d'offre, on vient toujours au marché pour causer et passer le temps les dimanches.

Parc de fortune Malgré l'abandon de la religion personne n'a eu le coeur ni le temps de retirer tout symbole sacré du cimetière du Père Lachaise. C'est donc le seul endroit de Paris où l'on peut encore voir des crucifix, des étoiles de David et autres représentations. Ouvert à tout vent aux gens des faubourgs par le gardien, Gustave Labat, il sert principalement de parc et est souvent rempli les jours de traine. On y enterre encore, et ces jours là le cimetière est privatisé pour les familles.

Scène du crime Délaissée par les classes dominantes, Montmartre appartient toute aux faubourgs. Ses gens ayant autre chose à faire que de prendre un funiculaire pour observer Paris de haut, de moyen de transport les cabines du funiculaire se sont retrouvées à être les plus hauts lieux de trafic de la capitale. On y rencontre des pirates d'animomates qui peuvent les trafiquer à faire ce qui vous chante, des trafiquants de drogues diverse et même parfois (rarement) de vif argent. On y rencontre également des tueurs à gages, entre autres. Si les prix peuvent être élevés, le troc est également pratiqué rendant certains services plus abordables.

Entre quatre murs Il s'agit de la prison principale de l'Empire. Y échouent les prisonniers qui vont et viennent. Certains, oubliés par la justice et leurs familles, ne ressortent jamais. Les prisonniers condamnés à mort y passent leurs derniers jours. C'est également à la Roquette que se déroulent les séances de torture des membres des groupes dissidents, joliment appelés interrogatoires. On passe le coeur lourd devant ses portes.

Au Remède de bonne femme Fernande Toulouse et Marguerite Brault sont les propriétaires préparatrices et vendeuses du Remède de bonne femme. C'est par ironie que les deux femmes ont choisi le nom de leur boutique où l'on trouve des remèdes alternatifs à tout. Depuis que les recherches médicales ont été arrêtées (de manière officielle en tout cas), leur commerce est florissant et s'y approvisionnent les gens du faubourg et les classes dominantes indifféremment, bien que celles ci s'y rendent de manière incognito, voire envoient leurs domestiques se charger des commissions. Le tout Paris fait confiance à Marguerite et Fernande depuis 1934, date d'ouverture de la boutique, et leurs figures bienfaitrices apportent de l'apaisement aux faubourgs qui se sont mobilisés pour leur créer la plus belle fête de noces que le Paris des petites gens ai jamais connu en 1940.