Palais impérial La légende raconte qu'à une certaine heure à une certaine fenêtre on peut apercevoir à la lueur des bougies le visage de l'Impératrice Céleste qui contemple son empire. Les Tuileries regorgent de trésors. Une salle de spectacle et une chapelle y ont été construites pour le divertissement personnel de la famille impériale et de ceux qui ont le privilège d'en être proches. Céleste y ayant pris son premier souffle comme la plupart de ses ancêtres, le palais est un hommage permanent à la famille régnante sous forme de tableaux, sculptures et tapisseries.

Musée & laboratoire d'état Depuis son ouverture en 1793 le Louvre n'a cessé de se remplir d'oeuvres historiques et splendides. La Joconde y a déjà élu domicile et le musée ne désemplit pas. Etant donné sa situation géographique, collé au Palais impérial qu'il est, et son allure élégante, sa visite nécessite un certain standing. Il est donc rarement visité par les classes les plus pauvres, privés par leur apparence de la contemplation des résultats de fouilles archéologiques et des arts plastiques. Cependant le Louvre n'a pas encore l'envergure qu'on lui connait : certaines de ses parties sont fermées au public, notamment la Colonnade qui a été emménagée en laboratoire pour l'Ordre du Mercure. C'est donc au sein du Louvre que les recherches sur le vif argent sont menées.

Platerformes de transport Révélées au monde en 1900 lors de l'Exposition Universelle, les deux Tours Eiffel trônent sur Paris. Côte à côte, elles relient le jardin du Champ de Mars et celui du Trocadéro grâce à leur aérostat. Une fois n'est pas coutume, leur usage est accessible à tous grâce au bas prix des billets. Il s'agit cependant d'une décision tarifaire hypocrite, puisque rares sont les citoyens les plus pauvres à avoir besoin d'effectuer ce trajet reliant deux quartiers riches.

Prestige & symbole historique Inauguré en 1872, l'Opéra Garnier impose à deux pas du Louvre sa large stature. Symbole de richesses éparpillées par son architecture opulente elle s'est imposée comme cible idéale à l'Ordre du Plomb qui y mène sa révolution de septembre 1932. Attaqué pendant une représentation de Madame Butterfly, l'opéra subit de lourdes dégradations et ses spectateurs essuient quelques pertes - aucune en comparaison des révolutionnaires qui perdent la plupart de leurs effectifs. Dans un pied de nez à ce septembre noir, des travaux superficiels sont venus rendre l'opéra praticable afin de continuer à y aller coûte que coûte. Les réparations plus en profondeur sont prévues pour plus tard.

Vestiges de la grande roue Lors de l'Exposition Universelle de 1900 on fait monter une roue de 100 mètres de haut permettant aux visiteurs d'admirer Paris étalée à leurs pieds. En 1922, les chiffonniers de Paris s'emparent de ses nacelles pour y tenir commerce. Quelques années plus tard le reste de la grande roue est démantelé pour en récupérer le métal mais le marché des chiffonniers, lui, demeure. Grâce à son côté charmant et atypique le marché dans les nacelles s'installe définitivement dans les ruines de la roue se transformant en village des antiquaires. Ici grouillent les curiosités et les vestiges d'un autre temps à prix cassés. Il s'agit du seul endroit du Triangle d'Or, peut être le seul endroit de Paris, où toutes les classes sociales se mêlent indifféremment.

Au bonheur des dames et des messieurs "La cathédrale du commerce moderne (...), faite pour un peuple de clientes." écrivait Zola. Sous l'Empire de Céleste le Bon Marché est fait pour un peuple de client.e.s, tout le monde est visé. Le grand magasin est une mise en scène de la consommation - ou plutôt, tout est mis en scène pour pousser à consommer. Réclames, étoffes luxueuses, toilettes pour dames et messieurs, parfumeurs, salon de lecture et salon de thé : l'enseigne a été pensée pour donner envie d'y passer des journées entières. A succès : l'établissement n'est jamais vide.

Les gares de Paris Pour des raisons pratiques, nous avons décidé de centraliser les six gares de Paris et de les incarner dans la Gare Lazare. En 1910, suite à l'abolition de la religion, l'Empire retire toute consonance religieuse aux lieux : la Gare Saint Lazare devient donc la Gare Lazare. On y emprunte des trains à vapeur qui conduisent en différentes provinces, des plus proches aux plus lointaines.