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 Subtle Fracture [Philémon]

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Maud Cortenbach

Maud Cortenbach
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Activité : Psychiatre, cherchant a décrypter les mystères du cortex humain, et aider les plus démunis a s'en sortir, ne supportant pas l'injustice et les préjugés que les plus fragiles peuvent subir.
En société : Une petite femme autoritaire et active. Poings sur les hanches, sourire en coin, menton levé et dents acérés au dessus d'une langue d'argent, prête a tout pour avoir gain de cause. Respectée dans son milieu, à la répartie franche, et au curriculum faisant pâlir de jalousie moult badauds. Mais également ménagère raillée pour son couple sans enfant, et incapable de garder son mari dans le lit conjugal.
Organisation(s) : Sympathisante de l'Almeria, dont elle vient en aide avec pièces sonnantes et trébuchantes, et pour panser les plaies des valeureuses.
Besace : Son petit carnet en cuir relié, avec son nom inscrit en lettres dorées, où toutes ses notes se mélangent avec ses pensées, dans un joyeux charivari littéraire. Quiconque aimerait s'aventurer à le déchiffrer serait sujet de sévères maux de têtes.

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Subtle Fracture [Philémon]    Lun 27 Juil - 5:09

Subtle Fracture

Il était connu, pour toute personne qui avait un jour croisé la route de Maud, qu’elle était ce genre d’esprit qui n’avait ni frein, ni filtre. Maud ressentait les choses de façon directe, comme des coups de poignards acérés. Pour les besoins de la bienséance, il lui fallait bien souvent ravaler une bile acide en publique, alors qu’elle n’était pas la plus adroite pour prétendre. Un trait de caractère pas des plus faciles a porter quand elle devait exercer son métier, certes, mais Maud avait la peau épaisse face aux atrocités de la vie. Cependant, dissimuler était bien plus facile pour elle. Un jeu dangereux avec lequel elle peinait encore a jouer, elle qui avait toujours été brutalement honnête. Criant sa vérité dans sa forme la plus crue et la plus naturelle, sans le moindre artifice. Probablement dérangeante au possible pour son mari, elle le savait que trop bien. Mais elle estimait que la vérité était un cadeau qu’elle pouvait offrir, elle qui n’a jamais été vraiment bercée de rêve et d’illusion par deux parents qui ne lui avait caché la dureté du monde. Un comble, pour celle qui était désormais de mèche avec la révolution furieuse.

C’est une des nombreuses raisons pour laquelle elle aurait été incapable d’être une mère pour la parodie d’enfant que son mari lui a concocté dans une de ses nombreuses cachoteries. Et pourtant, elle l’avait su, quelque part, que cet enfant était en parti pour combler un couffin vide dans un appartement gros grand pour deux personnes. Maud n’avait jamais caché la douleur d’être nullipare, alors que toute jeune elle se voyait déjà enseigner a sa petit tête blonde les fondements d’une vie. Assister a ses victoires et la consoler pendant ses défaites. Elle se souvenait, a l’époque où elle fut plus jeune et plus naïve, d’à quel point elle était certaine que Gustav aurait été un père de famille exceptionnel, et qu’elle n’imaginait pas donner naissance si le chérubin n’avait ni le port ni les yeux de son époux.  Mais le temps a passé, et point de tête blonde a chérir et éduquer. En guise de descendance, Maud n’a que des regrets.

Quand elle a jeté dans le brasier les derniers morceaux de cette abomination qu’elle était supposée aimé comme la chaire de sa chaire, elle avait pensé que c’était terminé. Une longue nuit de sanglots bruyants plus tard, elle avait enfermé cette douloureuse expérience au fond d’elle, détruisant cette horreur dans l’œuf. Maud n’avait rien contre les délires fantasques de certains qui veulent jouer a l’apprenti sorcier, elle-même se voulait se vanter de percer les mystères qui semblaient inaccessibles. Et peut-être même s’enorgueillir de les guérir. Mais si les automates l’avait toujours laissé de marbre, les utiliser en tant que pansement au palpitant ne lui avait pas seulement semblé problématique. ‘Monstrueux’ serait en vérité le mot exact. C’est donc pour cette raison que dés qu’elle le vit, elle n’hésita une seconde de faire claquer ses petits talons jusqu’à lui.

« Monsieur McBruney… »
Fit-elle donc, rajustant son chapeau, alors qu’ils se trouvaient dans les entrailles du Louvre, elle en qualité de mécène, mais également de femme dont le mari travaille a quelques mètres d’ici, dorloté dans sa colonnade.  Son ton cache mal son acidité, quoiqu’il reste a débat de savoir si elle essayait vraiment de la cacher. Cependant elle afficha un certain sourire, quoique crispé.

« Je ne pense pas avoir eu le plaisir de vous rencontrer auparavant. Bien que je suis certaine que vous avez déjà vu mon nom quelque part dans vos registres.  Maud Cortenbach.»
Difficile de chiffre le montant exact que Maud avait donné au Louvre depuis des années, mais il atteindrait probablement un sommet gargantuesque.

« Ce pendant je sais que vous avez moult points commun avec mon époux en matière d’enfants. Presque autant que j’en ai avec Rebecca. »  
Le sourire a immédiatement fondu, et la mâchoire s’est très visiblement crispée.

À la seconde où elle avait entendu parler de cette sordide affaire d’enfant sorti d’outre-tombe sous la forme d’une grotesque copie de fer et d’acier, Maud vue immédiatement rouge, et eut la gorge pleine de douleur et de deuil avorté. Il lui est impossible de rester silencieuse, ne serait-ce que par respect pour Madame McBurney qui était condamné de voir une parodie de sa propre fille faussement animée par la vie.  Est-ce que Gustav continuait a travailler dans cette quête ridicule d’avoir une descendance faire en métal en vif argent? Aucune façon pour elle de le savoir pour l’heure. Mais si d’aventure elle trouve un nouveau chérubin mécanique en rentrant chez elle, il connaîtra le même destin brûlant que le dernier.


(c) ANAPHORE


Dernière édition par Maud Cortenbach le Mar 18 Aoû - 4:50, édité 2 fois
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Activité : passionné et féru d'art depuis toujours - devenu restaurateur puis conservateur au louvre à grands renforts d'éloquence. la fortune familiale s'amenuisant petit à petit et l'art n'étant pas la priorité de l'empire, il a depuis peu inventé un stratagème lui permettant de trafiquer du vif argent en l'incrustant dans les oeuvres qu'il exporte.
En société : éminent membre de la haute, connu reconnu apprécié suivi et écouté.
Organisation(s) : il les connait toutes mais n'appartient à aucune.
Besace : fusains, tétines, listes à n'en plus finir, bouquins et carnets froissés.

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Re: Subtle Fracture [Philémon]    Ven 31 Juil - 16:37

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jouer à cache cache
avec notre conscience de vivre


le livre de l'intranquilité, fernando pessoa

rarement philémon fait apparition dans les salles du louvre quand il est ouvert à l'usage exclusif des mécènes. il estime qu'il les entretien bien assez lors des dîners à fontainebleau ou des salons de sa femme. il estime qu'il peut utiliser ce temps pour avancer sur ce qu'il n'a pas le loisir de faire tous les autres jours puisqu'il s'y fait, ces jours là précisément, guide improvisé du tout venant. il trouve qu'allier le peuple à l'art, le peuple qui n'a pas forcément accès aux salons, fait partie de ses missions primordiale. quelque chose en lui se dit que plus ils sont conscients de l'importance de l'institution culturelle, plus le prochain soulèvement qui emportera le pouvoir sera susceptible de l'inclure dans ses plans. c'est à la fois stratégique, à la fois humain.
pourtant, une fois tous les trois mois à peu près (puisque le musée s'ouvre de façon privée aux donateurs une fois par mois), il fait l'effort d'obliger ces réunions mondaines. à petites doses, comme ça, il parvient encore à y prendre plaisir. c'est un exercice compliqué, un exercice d'équilibre. il a beau ne pas tous les aimer, il n'est pas question d'en froisser un, la situation est déjà assez précaire. ils sont tous vitaux à la survie de l'institution, à son bon fonctionnement. il s'agit tout simplement de se vendre et philémon, conscient qu'une bonne partie de tout cela repose sur leur charisme à rebecca et lui y amène une virtuosité sans failles. bien qu'il s'agisse du summum de l'absurdité systémique, qu'ils dépensent sans compter pour ces réceptions, que le prix du buffet pourrait financer au moins trois nouvelles oeuvres, philémon sourit se fait charmant ne néglige personne.

flûte de champagne à la main il contemple son micro empire d'un air volontairement satisfait. les rires perlent, les yeux se voilent d'une mondanité intéressée. tout se déroule comme prévu et, disons les choses, tout se déroule absolument comme d'habitude. cette permanence dans les événements de la haute semble rassurer tout le monde, permettre à cette classe sociale nantie de faire semblant que la vie continue sans heurts, que leur mode d'existence est immuable, qu'ils n'ont à s'inquiéter de rien d'autre que de leur prochaine tenue qui les attend chez le tailleur. tout se passe comme prévu donc comme d'habitude, dans une mollesse inénarrable car à qui possède de l'argent le ralentissement du rythme du monde est possible.

soudainement quelque chose vient rompre la langueur de cette lourde atmosphère. le conservateur ne comprend pas tout de suite de quoi il s'agit, puis en s'entendant aborder fait le lien avec le bruit vif et sec de talons sur le sol luxueux. il s'agit déjà presque d'un scandale : ici, personne ne marche aussi vite, ici, on déambule et on traine le pied, on ne marche pas droit vers l'autre. il tourne cependant un sourire accueillant vers ce visage qu'il ne connait pas. madame... ici, on ne sait jamais sur qui l'on tombe et il vaut mieux toujours présenter façade agréable. les vêtements de la femme sont lourds de détails subtils, magnifiques dans leur simplicité. sans qu'il puisse déterminer pourquoi, son sourire lui semble étrange. l'annonce de son nom provoque en lui une sorte de détonation lente, mouillée, une torpeur nauséeuse. madame cortenbach, bien sûr ! il tend une main qu'elle n'a pas pris la peine d'offrir, préférant la correction au laisser aller du tourment spirituel. rebecca ne cesse de parler de vous, je suis heureux d'enfin vous rencontrer. cette agressivité dont il a entre temps déterminé que cachait ce sourire, il ne comprend pas à quoi elle est due mais il doit passer outre. les cortenbach font partie des mécènes les plus généreux du louvre, et cette femme des plus chères amies de rebecca. il lui faudra jongler avec la part animale de lui qui ne peut s'empêcher de prendre personnellement sa crispation.

il parvient tout juste à calmer ce qui voudrait en lui déclencher ses neurones miroir, le tendre également, faire face à l'agressivité gratuite avec de l'agressivité gratuite, il apprivoise son sourire et se fait tout à fait charmant quand la dernière phrase de la jeune femme provoque une deuxième détonation en lui, plus sèche cette fois. il n'y a pas de mot pour dire à quel point il se sent exposé de se voir indirectement évoquer sa fille, son secret le mieux gardé, au beau milieu d'une assemblée mondaine qu'il se doit de diriger. estomaqué, à vif, à fleur de peau peut être. se remettre. retomber sur ses pattes. un effort, philémon, bon sang, réussis cette pirouette. il ne s'agit pas du lieu le plus idéal pour avoir ce genre de conversation. je conçois que rebecca ai besoin de parler de sa vie personnelle à ses ami.e.s, néanmoins je suppose qu'elle a la délicatesse de le faire en privé, et peut être devrions nous en faire autant. il est parvenu à rendre son ton tout à fait agréable, comme s'ils s'entretenaient d'art ou de mondanités tout à fait banales. rien ne peut éclater ici. l'existence de ruth est trop précaire, trop fragile, et la sienne avec, et celle du louvre tout entier, pour qu'un scandale pareil vienne secouer l'ouverture privée.
il lui tend la main vers une porte au fond de la galerie, sourire en coin qui lui en coûte terriblement d'afficher sur sa bouche. espère de toutes ses forces que la goutte de sueur qu'il s'imagine sur le front est tout à fait fictive.
Maud Cortenbach

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Besace : Son petit carnet en cuir relié, avec son nom inscrit en lettres dorées, où toutes ses notes se mélangent avec ses pensées, dans un joyeux charivari littéraire. Quiconque aimerait s'aventurer à le déchiffrer serait sujet de sévères maux de têtes.

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Re: Subtle Fracture [Philémon]    Lun 7 Sep - 5:11

Subtle Fracture

« On m’a tellement parlé de vous » était en effet une phrase qu’indubitablement Maud entendait souvent a son propos. Visiblement il semblerait qu’elle soit un sujet de conversation aléatoire au sein de Paris, était-elle vraiment surprise ? De la part du mari de Rebecca, non pas vraiment, et en général pas vraiment non plus. Elle se savait être un sujet de raillerie à Paris, et elle ne se doutait pas qu’une large majorité des gens qu’elle croisait en avait fait le dindon de la farce. Mais quoi qu’il peut se passer dans son lit conjugal, rien ne pouvait lui enlever ni son intelligence, ni son titre de médecin psychiatre, et encore moins le travail colossal qu’elle abattait. Alors elle ne put cacher un sourire avec une pointe de fierté quand Monsieur McBurney avait entendu parler d’elle. Encore moins quand elle sentait dans ses yeux qu’elle avait touchés juste. Un geste dangereux et qui pouvait avoir des répercussions, certes. Mais le sujet lui tenait beaucoup trop à cœur pour prendre des gants désormais. Elle savait plus que personne la douleur que pouvait ressentir son ami, et rester sans rien faire lui semblait parfaitement inacceptable. Et si s’avancer en terrain miné avec ses adorables petits talons hors de prix était dangereux, soit. Ce ne serait pas la première fois qu’elle prend le risque. Après tout, si il veut garder son mécénat a flot, la conversation sera au moins cordiale.

Et cordial, il l’est, elle doit lui donner ça. Si pratiquer son métier depuis deux dizaines d’années lui avait permis de sentir les premiers signes de l’angoisse dans son regard, rapidement il reprit son décorum, et s’exprima comme un véritable gentleman, de la même façon qu’elle aurait été une naïve jeune fille. Elle n’y vit pas vraiment d’inconvénients, il était vrai que ce genre de publicité était détestable, aussi bien pour elle que pour lui. Mais Monsieur le conservateur était un homme difficile à attraper, même au sein de son propre musée. Elle lui renvoya donc son sourire poli de circonstances, et hocha la tête, avec son ton le plus agréable qu’elle était capable de sortir. Le même qui la fatiguait atrocement durant toutes ses soirées mondaines au fur et à mesure que la vieillesse asseyait sa domination sur elle.

« Bien évidemment! »
Fit-elle avec un enthousiasme mesuré, et surtout feint. « Vous êtes un homme difficile d’apercevoir, et j’ai tellement de question a vous poser. Je suis sincèrement touchée que vous preniez le temps de converser avec moi. Tout Paris sait que vous êtes un homme très occupé. »

La sueur au front de son interlocuteur ne lui entre pas dans la ligne de mire. En revanche, elle voit bien que la main qui désigne la porte tremble un tantinet. Et elle sait qu’il est fort possible que ce soit de colère. Un regard et sourire a son interlocuteur, et elle se dirige bien volontiers vers la porte généreusement offerte, aller simple vers l’inconnu. Mais Maud n’est pas angoissée. Tout juste fébrile. Rajustant son chapeau de ses doigts délicatement gantés par une nouvelle collection, elle entama derechef la conversation.

« Vous m’excuserez mon audace, mais vous êtes un homme occupé, et j’ai le pressentiment que sans cela, je n’aurai jamais eu votre attention. Après tout, qui suis-je pour subtiliser de votre précieux temps… »
Juste un des portefeuille généreux qui tient les murs du bâtiment. « Je suis ravie d’avoir obtenu votre attention ceci dit. Voyez, vous depuis que Rebecca s’est confié à moi, il m’a été difficile de trouver le sommeil, j’avais grande hâte d’avoir cette conversation avec vous.. »

Gustav n’avait jamais pris la peine de s’expliquer sur cette ignominie qu’il avait fabriqué sous leur propre toit. Peut-être que son interlocuteur pourra éclairer sa lanterne sur cette folie.



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