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 Couleur framboise. / Hélène Martel

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Bonnie Thellier

Bonnie Thellier
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Activité : Bijoux aux bouts des doigts, délice des mains, l'œil pointu dans la structure du diamant, confectionner les plus beaux apprêts, amour de l'art et de la matière. Joaillière, Orfèvre
En société : Roturière des bas-fonds, clamant son innocence dans un silence. Activiste de l'ombre, portant à plus haute échelle l'humain que le dédain.
Organisation(s) : Assistante de l'ombre, dans l'Orme, elle voue entière espoir et confiance.
Besace : Quelques opales, des tiges d'argents, un paquet de gitanes pour abîmer un peu plus ses poumons.

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Couleur framboise. / Hélène Martel    Ven 15 Mai - 20:27


Couleur Framboise
Hélène & Bonnie
Rêveuse, pleureuse. La brume du matin, habituelle à Paris, venait chatouiller les pavés encore humides de la nuit. L’aube au loin, n’osait pourfendre le smog, bien présent en cette période. Le printemps, là où les oiseaux chantent leurs mélodies, là où les fleurs décident d'ouvrir les bourgeons, offrant un festival de palettes de couleur au tableau. Mais, dorénavant, ce n’était plus, ce ne serait plus qu’un lointain souvenir que Bonnie avait du mal à imaginer. L’air frais, sucré, tristement remplacé par une pollution sans nom. Comment avons-nous pu en arriver là, comment avons-nous fait pour aller si loin, dans cette quête vaine. Les questions, en boucles, jour après jour, sans réponses certaines.

Les talons claquèrent le ciment d’un rythme régulier, alors que ses mèches dansèrent derrière elle. En route vers le Triangle d’or, au bon marché, dénicher les pépites de la semaine. Il lui manquait quelques plaques de cuivre, pour sa dernière idée de création. Peut-être que Viktor aurait ce qu’il faut. Il connaît beaucoup de monde travaillant aux mines, et bien ailleurs, il connaît les personnes qu’il faut. Le clocher sonna neuf heures, la ville s’agite, la ville s’éveille. Les passants aux habits monochromes, d’un air boudeur et monotone, entamaient leur routine matinale. Elle aime observer, la petite Bonnie, elle aime ce que l’on ne voit pas, comme lever les yeux au ciel, voir les mégères sur leurs balcons, voir les fumées montantes des cheminées, s’accoupler à la grisaille ambiante.

Il y avait foule au bon marché, comme un jour de paye. Peut-être que Parvis faisait des promotions, se promettant d’aller jeter un coup d’oeil, quand elle aurait un moment. Les étals remplis, délice d’envies, dégorgeant de trouvailles et de merveilles en tout genre. Son regard glisse, tentation irrationnelle. Se dépêchant de se rendre au stand de Viktor, ne pas succomber à quelque chose qu’elle ne peut s’offrir. Soudain, son oeil s’arrête sur une couleur vive, sortie de nulle part. Une vitrine, joliment décorée, façade de douceur, pâtisseries trônant comme des diamants. Du grand luxe pour les bouches les plus fines de la capitale. Mais ce qui attire l’oeil de Bonnie, c’est cette tartelette décorée d’une framboise sur une crème pâtissière.  Déposée là, comme une reine sur son trône. Elle l’observe, les yeux pétillants, recherchant dans ses pensées lointaines, la dernière fois où elle avait eu l’occasion d’en cueillir.  Il y a fort longtemps, aussi loin qu’elle s’en souvienne. Les questions fusèrent. Où, comment, pas à Paris, en tout cas. Songeuse utopiste, c’est là, qu’elle ne te voit pas. En se retournant, elle te rentrerait presque dedans. A quelques centimètres près, tu apparais, son visage en reste bouche bée.



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Dernière édition par Bonnie Thellier le Mer 27 Mai - 21:25, édité 2 fois
Hélène Martel

Hélène Martel
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Activité : Agente de sûreté, elle espionne, surveille et sait se faire discrète pour le compte de l'Empire.
En société : Établie dans les hautes sphères, on l'approche sans savoir quoi penser d'elle et c'est tant mieux.
Organisation(s) : Ordre du mercure, officière de l'Offendi.
Besace : Un carnet à la reliure de cuir, rempli de gribouillis lisibles par elle seule ; un miroir, pour se repoudrer le nez ou voir qui se cache dans son dos ; un ruban bleu ; un animomate, bien souvent en forme de coccinelle ou de papillon ; une broche, pour coiffer ses cheveux, ouvrir des portes ou (cas exceptionnel) la loger au creux du corps d'un étranger peu coopératif.

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Re: Couleur framboise. / Hélène Martel    Lun 25 Mai - 15:30


couleur framboise
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bonnie thellier & hélène martel

De son index, Hélène pointa vers le gâteau qu’elle avait repéré dans la vitrine. Aujourd’hui, elle ne travaillait pas, avait réussi à prendre un jour de congé et avait décidé de l’occuper en passant par le Bon Marché. Flâner parmi les étalages, toucher du bout des doigts les tissus, sentir les parfums… étaient de ces distractions qui occupaient la blonde sans jamais la lasser. Elle n’achetait pas nécessairement ce que les devantures présentaient, mais aimait les mirer comme on mire des tableaux qu’on a vus des centaines de fois sans s’ennuyer. Après près d’une heure de déambulation curieuse, elle s’était arrêtée devant sa vitrine préférée, celle devant laquelle elle emmenait Madeleine les mercredi après-midis pour admirer puis goûter ce qu’on y présentait: des opéras, des religieuses, des éclairs et quelques rares tartelettes ornées d’un minuscule fruit trônaient derrière la vitre du café-salon de thé du Bon Marché, sobrement nommé “Le Paradis”. En ce jour de congé, Hélène n’avait pu résister à l’appel d’un gâteau au chocolat dont elle imaginait déjà les délices emportant tout d’un coup son palais. Elle laissait la grande attraction du jour - une tartelette surmontée d’une petite framboise - à d’autres gourmands aux porte-monnaies bien remplis et emporterait sa pâtisserie chez elle ou elle la mangerait discrètement, passée les portes de la Serre du Grand Palais. Observant la jeune vendeuse placer le gâteau dans une petite boîte, Hélène ne gardait pas moins à l’esprit que ce plaisir sucré restait un grand luxe ; d’après sa toilette du jour, cependant, rien n’indiquait que la blonde avait les moyens de se le payer. Habillée, comme souvent, de manière assez simple, Hélène gardait de son travail pour l’Empire l’habitude de sortir discrètement et de réserver les belles robes pour les réceptions et les grands dîners.Auprès du public du Bon Marché, elle n’avait ni le besoin ni l’envie d’être remarquée.

L’argent déposé entre les mains de la vendeuse, Hélène sortit finalement du “Paradis” pour s’engager dans le flux de clients du grand magasin ; la foule était si dense qu’elle manqua rapidement de percuter une jeune femme et de laisser glisser son précieux paquet au sol. Elle allait faire une légère remarque lorsque son attention se porta sur le visage de celle qui lui faisait désormais face. Blonde, elle aussi, le regard à la fois vif et rêveur, cette jeune femme avait déjà croisé la route d’Hélène. Comme à chaque fois qu’elle croisait un visage connu mais dont elle avait oublié le nom, celle-ci rassembla les quelques souvenirs qu’elle avait éparpillé dans son esprit et parvint finalement à nommer celle avec qui elle voulait engager la conversation ; Hélène s’appliqua même à jouer l’étonnée, mi-sincère - car cette rencontre n’était que fortuite - et mi-calculée - car elle ne pouvait s’empêcher d’avoir quelques intentions derrière sa réaction. “Mlle Thellier ? Quelle heureuse surprise !” Et afin de mieux se présenter, elle ajouta: “J’ai dû visiter votre atelier il y a… Un an, peut-être ? Regardez...” Tout en parlant, elle tentait de dégager de son chemisier un petit collier au bout duquel pendait une gravure en forme de feuille. Un dessin particulier qu’Hélène avait d’abord repéré sur les murs de Paris et qu’une enquête privée avait mené dans l’atelier de Mlle Thellier. La présence d’autres clients lors de l'achat du collier l'avait empêchée de mener plus loin son investigation, et ne croisant plus de feuilles sur son chemin, elle était passée à autre chose. Cette rencontre inopinée l’avait relancée en quelques instants sur les rails d'une curiosité qu'elle cacha adroitement avec un compliment. “Ce petit collier est preuve de votre talent ; je n’ai jamais trouvé pareil dessin dans une autre boutique de Paris.” Son regard se porta ensuite sur l’objet d’attention de tout passant devant la pâtisserie. “Vous êtes venue chercher l’inspiration pour vos prochaines créations ?” fit-elle en admirant la fière framboise plantée sur la tartelette en vitrine.
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Re: Couleur framboise. / Hélène Martel    Mer 27 Mai - 21:25


Couleur Framboise
Hélène & Bonnie
Le paradis derrière elle, regret dans les reins, délaissant les babines salivantes. Un décor monochrome, percé par la fameuse, couleur framboise, vive et flamboyante. Revenir à la réalité, s’arracher des fantasques rêves dilués. Bonnie, elle sait rêver, elle sait s’emporter dans les contrées lointaines qu’on ne réserve qu’aux enfants, qu’aux livres d’antan. Une grande enfant, me diriez-vous, je vous l’accorde.
Mais, c’est alors, que ton fin minois apparut, spontanéité inattendue. Délice de douceur, tu en crevais les coeurs, grâce et finesse chantante. C’était une beauté, que Bonnie remarquait, une beauté, dont elle n’en voyait que rarement dans les ruelles de la capitale. Les yeux ronds, prise au dépourvu, ton abord l’étonna presque, aux airs étrangement familiers. Dévisageant, son regard dévala le tien, pour y chercher les souvenirs vagues que tu évoquais.
“Ho.. C’était donc ça ! Et bien, je n’oublie jamais un visage, et le vôtre m’était étrangement familier. Il me semble que c’était dans le début d’automne, non ? “
Risette se dessinant, elle reprit avec un peu plus de confiance.
“Excusez-moi de vous avoir dévisagé ainsi, ce n’est pas dans mes habitudes.”
Petit rire gêné, les joues se teintant de rose.
"Enchantée de vous revoir.. Miss ? Il me semble ne pas avoir eu référence de votre nom, à l’époque? ”

Elle s’en serait souvenue, pour sûr. Ce nom qui lui évoquait tant, ce nom d’une amie d’autrefois, qui, si importante à ses yeux, s’était envolée, telle une colombe blanche retrouvant sa liberté.
Les iris glissèrent sur la plaque de métal, ornée de végétal. Un sourire se marqua sur les lippes pulpeuses, souvenir d’un des tout premiers, souvenirs presque effacés.

“Il vous sied à merveille, en tout cas. Vous m’envoyez flattée par tant de compliments. Il est vrai que ce n’est pas vraiment le style des bijoutiers de Paris. J’en suis heureuse qu’il vous plaise encore.”

Pas comme un qui reste au fond des tiroirs, comme toutes ces femmes, abandonnant, à la première occasion des semaines de travail en catimini. Non, la belle, n’avait pas l’air d’être de ce genre-là. Son engouement pour son travail, chatouillait sa curiosité, titillait un appétit avide d’attention. Elle n’avait pas l’habitude, des compliments, elle ne prenait pas le temps, pour ces choses-là, Bonnie.
Ton attention se porta sur le fruit de ses rêveries, elle en suivit le regard tout en écoutant ton entrain pour la délicieuse baie rouge.

“Et bien, l’on va dire que mon imagination a dérivé. J’étais venue pour le travail, mais peut-être avez-vous raison. C’est une forme d’inspiration.”

Le regard long sur la vitrine du Paradis, se perdre dans chacune des formes du fruit, songeuse, aux airs absents. Une respiration, et elle revint à son centre d’attention, toi. Pupilles dans les tiennes, pour te questionner à son tour, curiosité piquée de cette nouvelle rencontre.
“Et vous, alors ? Une petite pause dans le fameux “Paradis” ? Il se dit qu’ils font les meilleures pâtisseries de tout Paris, à ce que j’ai entendu.”

Pour n’y être jamais entré. Mais c’est dans le paquet dans tes mains, que son regard se perdit, saveur amère. L'emballage en craft décoré de fioritures ressemblait à un papier cadeau enveloppant une de ces rares merveilles.

“Je me rends chez un vieil ami, qui détient un stand un peu plus loin.” désigna-t-elle en pointant le bout de la rue, bondée de monde.

“Voulez-vous m’accompagner ? C’est un dénicheur de talent, peut-être trouverez-vous un bibelot à votre goût ?”

Te connaître, un peu plus, attiser cette singularité grandissante que tu dégageais. Comme une envie de se confier, comme une envie de découvrir, ce sourire que tu propageais.


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Hélène Martel

Hélène Martel
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Re: Couleur framboise. / Hélène Martel    Mer 3 Juin - 17:35


couleur framboise
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@bonnie thellier & hélène martel

La jeune bijoutière s’était a priori souvenue d’Hélène et semblait déstabilisée de se trouver face à une ancienne cliente. Du moins, c’est ainsi qu’Hélène comprit les choses.
Sa curiosité la titillait toujours avec application, mais elle tenta de l’ajuster avec le plaisir qu’elle avait à rencontrer cette jeune femme autour de laquelle elle s’était, pendant un temps, posée tant de questions. Pour l’instant, elle se contenta de répondre à celle innocemment lancée à son égard, afin d’aider la jeune femme en face d’elle à réajuster ses souvenirs, eux aussi emmêlés dans le passé : “En effet, j’ai dû acheter ce collier en septembre je crois…” Hélène marqua une petite pause quand soudain, comme un petit éclat de douceur entre les bousculades du Bon Marché, comme une bouffée d’air frais dans la chaleur du magasin : des risettes aux coins des lèvres, doublées d'un regard troublé. Comme la promesse du gâteau au chocolat bercé au fond de son emballage, cette rencontre inattendue promettait d’être savoureuse. Hélène ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, d’autant plus que l’embarras de son interlocutrice l’amusait un peu. “Ne vous excusez pas., fit-elle en ne délaissant pas son doux sourire, Nous ne nous sommes pas croisées depuis un certain temps.” Sur les joues de la bijoutière, le même rose que celui tachant la framboise de la vitrine dans leur dos. “Madame Martel, mais appelez-moi Hélène. Il me semble n’avoir effectivement pas laissé mon nom à votre boutique, à l’époque de cet achat…, ajouta-t-elle en désignant le collier à présent sorti de son chemiser, J’avais sûrement dans l’idée de retourner en faire un autre plus tard.” glissa-t-elle avec un léger clin d’œil. Et c’était vrai : rangé dans le coin de son esprit et occupant celui-ci d’autres choses, Hélène s’était promis que si elle devait croiser de nouvelles petites feuilles gravées dans Paris, elle retournerait dans la boutique. Le hasard avait fait qu’elle n’avait même pas eu besoin de se déplacer à nouveau ; peut-être était-elle même dans de meilleures dispositions, ici, au milieu de la foule de clients, que seule dans la boutique de bijoux, pour nouer un lien avec l’objet de son attention. Au compliment et à la remarque que cette dernière lui fit sur le collier, Hélène répondit en inclinant légèrement la tête, à la fois remerciant la flatterie et acquiesçant avec la réflexion de la bijoutière : des dessins comme celui du collier, on en trouvait peu sur les bijoux de Paris ; on les trouvait en revanche un peu partout sur les murs parisiens.

En dérivant sur la framboise, cause de la curiosité de tant d’autres passants et à moitié inspiration de la blonde en face d’elle, Hélène reprit : “Une petite pause, oui. Peut-être…, ajouta-t-elle en suivant le regard de la bijoutière vers son trésor emballé, Peut-être, enfin j’espère, que vous aurez un jour la chance de goûter aux délices du Paradis.” Hélène ne savait pas encore si elle devait franchement l’inviter à passer plus de temps avec elle ; tâtonnante, prudente, elle déguisa son invitation sous une parole qu’elle avait fait sincère. Peut-être était-ce trop rapi… “ Je me rends chez un vieil ami, qui détient un stand un peu plus loin. Voulez-vous m’accompagner ? C’est un dénicheur de talent, peut-être trouverez-vous un bibelot à votre goût ?” Hélène sans y paraître, s’étonna de la question. Sourire franc, sans hésitation, décidément, il était difficile, si ce n’est impossible, de ne pas se laisser entraîner par l’enthousiasme de son interlocutrice. Hélène hocha la tête, ravie. “Avec plaisir. Je suis curieuse de tout. Mais avant cela… Attendez-moi ici.” Entrant à nouveau dans la boutique à côté d'elle, Hélène demanda à la vendeuse si elle pouvait garder le gâteau au frais, “le temps d’une course”. Elle n’eut même pas à glisser quelques billets pour que l'on cède à sa demande. La vendeuse lui prit délicatement son paquet des mains avant de le poser dans un endroit au frais ; Hélène la remercia et sortit prestement du salon de thé pour retrouver celle qu’elle avait quittée pas plus de trois minutes. “A présent, je vous suis.”, fit-elle avec assurance, prête à lever le voile sur le mystère de son interlocutrice tout en se frayant un chemin parmi la foule du Bon Marché.
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Re: Couleur framboise. / Hélène Martel    Ven 12 Juin - 10:48


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Hélène & Bonnie
Les mots résonnent et s’entrechoquent. Tu n’étais pas une simple habitante de Paris, tu n’étais peut-être même pas une simple coïncidence. Mais quand tu évoquas ton nom, un qu’elle ne connaissait que trop bien, Bonnie, elle resta quelques secondes muette. Martel. Tu étais donc la fameuse soeur ? L'aînée, dirait-elle à première vue. Quelques battements de cils, se demandant s’il était vraiment nécessaire de te préciser tous les moments qu’elle avait partagés avec Agnès, ce passif, si savoureux, de la bonne amie qu’elles étaient autrefois. Pas pour l’instant. Pas maintenant. Peut-être que quand l'occasion se présenterait, elle en ferait acte. Mais laissons le temps au temps.

“Enchantée, Hélène. Ce serait avec plaisir que, si vous le souhaitez, je pourrais vous faire une pièce unique, à l'occasion.”

Risettes aux coins, cette rencontre n’est que des plus agréables, même si elle ne s’attendait pas à te croiser au Bon Marché, la surprise est tout aussi savoureuse que la framboise resplendissante dans la vitrine.  

Il était rare de croiser âme intéressée par ces pétales dessinées. Les ventes les plus courantes, se contentaient des pierres précieuses, de quelques bouts d’ors joliment taillés, mais cette collection, que Bonnie chérissait plus que tout, était loin d’être considérée comme une vente forte. Les yeux se ferment, à cette idée, préférant renier l’indéniable, préférant rester dans l’incertitude des on-dit. Mais Bonnie, elle avait l’espoir, l’aspiration à ce dire, que ce bout de fleur, que cette feuille échouée, ouvrira les consciences dans l’inconscient, qu’elle mettra un peu de lucidité, sur cette folie environnementale. Alors, une seconde, elle se persuade, que toi aussi, tu pouvais être réceptive, tu pouvais avoir cet éveil au fond de toi, qui murmurait que c’était possible.

Elle ne savait pas faire de manières Bonnie, elle ne savait pas non plus y mettre les courbes et les formes. Alors, si l’étonnement se lit légèrement sur ton visage, elle, c’est l’entrain qui l’anime, de pouvoir partager ce moment, avec quelqu’un, en l'occurrence avec toi.
“Bien-sûr, je ne bouge pas d’ici.”

La rue bondée, la foule s’affole dans le bon Marché, devant le Paradis. Tu lui demandes deux minutes, alors elle t’attend sagement, Bonnie, observant la densité des personnes trop pressées. Flâner pour quelques coquetteries, se retrouver entre amis, rires aux papilles. Clientèles d’en haut et d’en bas, se mêlant et s’entremêlant, entre les étoffes et les effluves des étales luxuriantes. Ton sourire revient dans son champ de vision, court aparté dans la masse grouillante.

“Très bien, allons-y. Ce n’est que quelques mètres plus haut. Comme ça vous pourrez voir l’envers du décor de ce joli pendentif.”


Elle te regarde du coin de l’oeil, Bonnie, tout en commençant à remonter la rue animée. L’envers du décor, de ses créations, qu’elle confectionne dans l’ombre. L’on ne s’imagine pas le travail en amont, pour un simple pendentif, l’on ne s’imagine pas tous les coups de burins et de scies qu’il a fallu fournir pour un tel résultat. Curieuse, elle s’est apaisée, depuis tout à l’heure, elle a laissé l’attention la gagner.

“D’ailleurs, en parlant de ce pendentif. Vous aimez donc les plantes ?”


Ce sont les iris qui flambent, ce sont les espérances, qu’elle croit lire en toi à cette question. Marchant à ton rythme, tout en regardant devant elle pour ne rentrer dans personne sur son passage. Le stand de Viktor n’était plus très loin à présent. Quelques mètres, et ce seront les bouts de métaux, les bibelots d’ailleurs et les drapés d’orient, qui viendront régaler vos pupilles.



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Re: Couleur framboise. / Hélène Martel    Lun 22 Juin - 18:02


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@bonnie thellier & hélène martel

Entraînée par la foule et par l’élan de la jeune femme qui était à ses côtés, Hélène se sentait presque grisée par l’apparente simplicité de son échange avec Mlle Thellier. Dans le coin de sa tête, battait, évidemment, l’impératif de faire attention à toute nouvelle rencontre. Mais c’était son jour de congé et la chance avait envisagé un moment de douceur dans la vie tumultueuse de l’agente de sûreté ; se frayant un chemin parmi les clients du Bon Marché, elle se laissa aller au vide de l’esprit et ne pensa plus à rien. Elle se sentait un peu plus vivante, un peu plus reposée lorsqu’elle savait qu’elle n’avait qu’à suivre quelqu’un vers un but annoncé ; si danger il y avait, il n’y aurait qu’à aviser une fois celui-ci présenté. Il y avait un petit moment qu’Hélène n’avait pas baissé la garde en compagnie de quelqu’un, d’une semi-étrangère par dessus ça. Lorsqu’on lui précisa l’endroit vers où les deux femmes se dirigeaient - “l’envers du décor de ce joli pendentif” - la blonde Martel acquiesça tranquillement. La même situation, si elle avait dû avoir lieu il y a cinq ou six ans, n’aurait pas eu la même légèreté ; Hélène se serait méfiée plus que de raison, aurait cédé à la paranoïa que son ambition mercurienne instillait dans ses moindres faits et gestes. D’un point de vue extérieur et scrutateur, on aurait pu dire que l’actuel comportement de l’ancienne colonel de la Quaere relevait de l’anomalie, un élément que les plus vipères des critiques mettraient sur le compte de la vieillesse et d’un relâchement de caractère. Les vilains n’auraient pas eu tort mais un réflexe réveillé par le moindre péril leur aurait également prouvé qu’Hélène ne perdait rien de son instinct ; elle misait sur ce dernier pour se sortir de toute situation qu’elle pressentait trop douteuse. En cet instant, et comme nous le disions, elle s’était cependant relâchée quelque peu ; à la question que la bijoutière lui posa, elle tenta d’y répondre avec honnêteté. “Oui, je l’avoue. Comme beaucoup de Parisiens, j’aime beaucoup les serres du Grand Palais, la tranquillité qui y règne…” Un court instant, elle se perdit dans le souvenir du bruissement des feuilles d’arbres et d’arbustes qui se mêlait au frottement des robes et complets arpentant les chemins. Combien de fois y était-elle allée pour admirer les fleurs, délicates et superbes, de ce musée d’émeraude ? La beauté de cet environnement se faisait le pendant du bouillonnement au milieu duquel elle se tenait en ce moment ; entre la quiétude des serres et le tourbillon du Bon Marché, Hélène aimait tout pareillement les énergies de ces deux lieux. Elle se tourna vers celle qui lui avait réveillé ces doux souvenirs et demanda, souriante : “Et vous ? Je n’aurais, il me semble, pas même besoin de vous poser la question.
Après quelques pas plus en avant, elles arrivèrent à destination. La devanture laissait présager une échoppe-caverne à bibelots en tout genre ; Hélène laissa passer celle qui l’avait guidée jusqu’ici et entra. Un rapide coup d’oeil n’aurait pas suffi à décrire tout ce qui se trouvait dans la boutique. Au plafond pendaient des ressorts en tout genre, aux murs étaient accrochées des draperies de toutes sortes ; on n’aurait su dire l’origine de ces objets et quelle était leur utilité. Ce ne fut qu’à l’intérieur de ce commerce encombré qu’Hélène reprit quelque peu ses esprits et se réveilla du songe dans lequel elle s’était endormie sur le chemin traversant le Bon Marché. Se tournant vers la bijoutière avec un regard à la fois interrogateur et amusé, elle lui demanda : “Ainsi donc, la magie de vos créations réside ici ?” Une caverne d’Ali Baba au fond de laquelle on entendit quelque agitation ; bientôt, le propriétaire de l’endroit accueillit ses visiteurs, l’air ravi.
Bonnie Thellier

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Besace : Quelques opales, des tiges d'argents, un paquet de gitanes pour abîmer un peu plus ses poumons.

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Re: Couleur framboise. / Hélène Martel    Dim 12 Juil - 19:32


Couleur Framboise
Hélène & Bonnie

Combien de temps ? Combien de temps, qu’elle n’avait pas osé s’attarder sur une discussion légère et sans conséquence trop lourde. Qu’elle n’avait pas échangé plus de deux mots, plus de deux phrases, avec, ce qui était encore, une inconnue pour elle. C’était une bulle, des remords qui mordaient trop fort. Qui offrait, à Bonnie, cette incapacité à s’ouvrir, à chercher, à comprendre, l’humain, alors que l'obsession tournait autour des plantes et des métaux. Mais, après tout, n’est-ce pas vital, pour l’homme, de se tourner vers ses congénères, de garder ce lien social qui offre une stabilité mentale ? Alors, après deux ans, elle réapprend Bonnie. Elle réapprend à aimer, à profiter, à tenir une discussion un tant soit peu normale.

Le regard de biais, elle s’en posait des questions Bonnie. Agnès n’avait jamais parlé de toi. Elle connaissait juste ton nom, simplement, rien de plus. Mais qui tu étais, ce que tu faisais, ce que tu cachais, les démons qui t’habitaient. Elle n’en savait rien, sujet qui paraissait si peu stable pour ta soeur, que la joaillière n’avait jamais osé l’aborder. Alors, de ce coin de l’oeil, toutes ses questions remontèrent, vacillèrent les pensées, en espérant, maintenant, qu’elle pourrait se faire sa propre opinion de toi. Mettre un visage sur ce nom, pouvoir effacer les traits, qu’elle avait imaginés beaucoup trop ressemblant à Agnès, pour y déposer les vrais. Quand même, quelle drôle de coïncidence, alors que pendant elle avait partagé sa chambre avec une autre Martel, c’est maintenant toi qui accompagnes son pas. Revenir à tes mots, sortir de cette trop réelle rêverie.

“La serre ? Il est drôle que nous ne nous y soyons jamais croisées, alors. J’aime aussi m’y perdre parfois. Le seul endroit où l’on peut respirer correctement dans cette capitale.”

Sûrement, car quand elle y va, ce n’est pas les passants qu’elle regarde, Bonnie. Sûrement, car elle ne voit rien d’autre que les plantes, les fleurs, les bourgeons et cette odeur de terreau. La tête non dans les étoiles, mais dans la verdure des lieux, alors oui, c’est presque normal qu’elle ne t’y ait jamais vu, Bonnie.

“C’est vrai, à première vue, ça tombe sous le sens. Mais de mon humble avis, je pense qu’il y a les personnes qui aiment les plantes. Et ceux qui les aiment vraiment. Ceux qui en comprennent leurs importances. Mais après tout, je ne suis qu’une simple bijoutière.”


Le regard droit, ses palabres s’exposent à certaines colères, elles prennent des risques et elle assume. Après tout, tu n’avais pas l’air de quelqu’un de mauvais, Hélène. La compréhension se lisait dans ton regard, et ça, Bonnie, elle aimait le croire.
Vous arrivez enfin à destination. Laissant la foule fulgurante derrière vous. Bonnie poussa la porte vitrée du petit magasin. Une boutique des plus charmantes, à l’odeur d’encens qui dansait jusqu’aux narines. Des aspects des voyages, des envies d'évasion. Les vives couleurs ornant les murs, des objets qui n’avaient aucun sens. Bonnie elle aimait cet endroit, une source d’inspiration avant d’être un fournisseur d’excellence. Elle aimait y flâner, toucher des étoffes de pays qu’elle ne verrait jamais. Alors, comme si elle te montrait une partie d’elle, une partie de ce qui cachait derrière ses créations, elle t’offrit un sourire sincère, un de ceux où les ridules de bonheur au coin des yeux se dessinaient sous cette véracité.

“En effet, cet endroit est un puits de belles choses. Une porte vers l’inspiration et le voyage. Même si en soi, je n’ai jamais voyagé. Avez-vous déjà quitté Paris, Hélène?”


Le regard se perd sur les bassines de cuivres, sur les breloques dorées, avant de se poser sur le comptoir, vide. Viktor devait être dans l’arrière-boutique, mais il avait sûrement entendu l’agitation. C’était un homme bon. Un russe à l’accent chantant, aux rides criardes, qui, aux premiers abords, n’inspirait que peu de confiance. Mais il appréciait Bonnie, comme une fille qu’il n’avait jamais eue, et elle, comme un père qu’elle aurait aimé avoir. Alors, t’emmener ici, te faire miroiter ces mille merveilles, Bonnie, c’était comme une main tendue vers toi, qu’elle considérait la chose. Comme, si cette petite porte qu’elle ouvrait sur son monde, elle t’en donnait une partie de clés. Elle s’approche de toi, te murmurant à l’oreille, pour que le bougre ne puisse l’entendre.

“Ne vous inquiétez pas, Madame Martel. Viktor n’est pas méchant, il manque juste de tact, certaines fois. ”

Petites risettes au coin de ses lèvres, elle se veut bienveillante dans son regard, pour que tu puisses te sentir en confiance.

“Viktor ! C’est moi, Bonnie ! Je suis venue en charmante compagnie aujourd’hui. Veux-tu sortir de ta cachette, s’il te plait ?”


La voix enjouée, elle allait enfin retrouver son vieil ami, et il sortit, canne en main pour s’aider dans ses déplacements. Le temps était passé sur lui, ainsi que ses tourments. Il avait dû en voir des choses, il avait dû en affronter des démons. Mais il était encore là, debout, à se faire bouffer un peu plus chaque jour par le smog de Paris.

“Miss Bonnie ! Comment-vas tu princesse ?”

Viktor s’approcha, enlaça la blonde d’un bras, pour déposer un baiser sur sa joue gauche. Alors, son oeil glissa sur toi, toi la charmante compagnie.

“Je vais bien merci ! Je te présente Hélène, c’est une connaissance que j’ai croisée en chemin. Je compte sur toi pour lui faire un accueil digne de ce nom.”


Le clin d’oeil qui s’immisce, qui t’offre un monde dont tu n’as peut-être pas l’habitude, mais qui t'accueille les bras ouverts.





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