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 Ce n'est rien juste qu'une petite mort

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Louise Favager

Louise Favager
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Messages : 43
Date d'inscription : 16/07/2020
Portrait : Sidonie-Gabrielle Colette
Ce n'est rien juste qu'une petite mort  OqWY7
Activité : Psychiatre par vocation. Fortifier les fragilisés, les ébranlés ou les chancelants. Auditrice, collaboratrice ou assistante ; elle observe, écoute, examine, reformule. C’est sa fortune, son ouvrage : guider les émus, les inquiétés, les surexcités, les déchirés ou les ivres. Passionnée par l’engrenage des encéphales, elle cherche et spécule pour parvenir à concevoir ce qui chemine au cœur des ramifications nerveuses de chacun – car le smog, mes bons amis, n’est parfois pas dans le ciel.
En société : Eclairée pour certains, charlatan pour d’autres. Episodiquement ingénue ou au contraire tout à fait impassible. Louise est difficile à cerner, qui est-elle vraiment au fond ? Le sait-elle elle-même ? Respectée par ses clients et confrères, elle reste au demeurant discrète et en retrait. Il serait fâcheux de mettre en lumière ses propres problématiques.
Organisation(s) : Orme
Besace : Un carnet de note couvert d'une housse en cuir marron usé, si ouvert, rempli d'observations écrites en patte de mouche à l'encre noire. Le stylo utilisé est accroché par l’embout à la côte du carnet. Divers livres avec des annotations et des pliures à certaines pages, mais également quelques seringues et un flacon à peine entamé de pypthur…

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Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Lun 20 Juil - 15:51

Louise Favager
I know how to mend, I can rise high above the ashes
I'll re-invent, I will re-emerge

nom complet ◇ Louise, « illustre au combat » en germanique, a su faire en sorte que ce caractère perdure au sein de son éducation.  Bercée au cœur de la petite bourgeoisie Aurhalpine dans une famille détentrice des terres voisines de Clermont-Ferrand, les Favagers sont les actuels propriétaires de Murol et de ses environs verdoyants, bien loin du smog de Paris. date et lieu de naissance◇  C’est le matin du 09 Octobre 1915 que les fines paupières de Louise se sont ouvertes sur le beau ciel vallonné de Murol. âge ◇ En plein cœur de ses belles années, Louise décide enfin de s’installer à Paris, cette ville dont on lui a tant vanté les mérites, à 26 ans – enfin – elle rencontre la capitale. état civil ◇ Le grand amour de Louise a toujours été celui de la connaissance, elle consacra alors toutes les années de sa vie à son domaine de prédilection : la psychologie. Un engagement coûteux, puisqu’elle est et demeure célibataire aujourd’hui.  occupation ◇  Psychiatre par vocation, Louise exerce actuellement à l’hôtel-empire. Inspirée par les séminaires de Lacan et les ouvrages de Freud, elle s’est intéressée au concept naissant de la psychanalyse. Néanmoins dans l’exercice de sa profession elle se base davantage sur les ouvrages tels que ceux de de Sérieux, Capgras, De Clérambault, d’Esquirol ou encore de Charcot, Répond ou Cotard. organisation(s) ◇ Membre active de l’Orme. L’expérimentation n’étant pas en vigueur sous l’ordre de l’Empire, elle choisit d’apporter sa pierre à l’édifice de la recherche en secret à Ulmus. Peut-être qu’un jour ses efforts seront prolifiques à plus grande échelle, qui sait ? groupe ◇ Etain coups du sort ◇ Avec plaisir. faceclaim et crédits ◇ Sidonie-Gabrielle Colette.

caractère ◇ L’on m’a souvent dit que je ne souriais pas assez, que j’étais peu expressive. J’ai effectivement pour habitude de ne laisser rien paraître, de me positionner en retrait. Mais ce n’est qu’une stratégie pour mieux observer le monde qui m’entoure, comme mon père me l’a si bien appris lorsque j’étais toute jeune. Ainsi, sous mes airs silencieux et impassible, se terrent patience et empathie. Modeste, si je sais je m’abstiendrais de le dire, par gêne, crainte ou simple timidité. Certains me pensent sage et sereine quand en moi s’allient une multitude de névroses et de tares contre lesquelles je lutte jours après jours, nuits après nuits. Mon savoir n’incarne que le reflet de ce que je n’ai su résoudre.

place en société ◇ Née d’une famille aisée mais sans prétention, je n’ai jamais manqué de rien mais sans pour autant tout m’offrir. Pour m’acquitter de frais de scolarité au-delà de ceux dispensé par les institutions publiques, j’ai dû dès mon plus jeune âge travailler. De la livraison de journaux, en passant par le travail agricole ou en usine, j’ai usé mes petites mains jusqu’à pouvoir m’octroyer le luxe de joindre dans un premier temps l’Institut de Psychologie de l’Université de Paris et plus tardivement l’Ecole psychiatrique d’Alger. Officiellement je prodigue mes soins à l’hôtel-empire au sein du service de psychiatrie, mais je peux aussi recevoir en consultation les personnes qui en font la demande dans mon humble cabinet – un studio que je loue dans les faubourgs, non loin de l’apothicaire. Accessible à tous, les tarifs se feront au cas par cas, car je considère qu’’une psychothérapie est l’un des soins les plus basiques que l’on puisse prodiguer.

réputation ◇  Mes expériences antérieures et ma persévérance m’ont valu d’être respectée dans ma sphère d’exercice. Outre mes confrères et consœurs, mes patients apprécient particulièrement mon ouverture d’esprit et mon allocentrisme. Dans ma pratique, je fais au mieux preuve de bienveillance et d’écoute mais certaines personnes voient celle-ci d’un mauvais œil et lorsqu’ils en parlent, évoquent le charlatanisme ou la hâblerie.

lieu(x) fréquenté(s) ◇  Bien souvent en bordure de Seine, je me sens exilée des vallée de ma villégiature natale dans mon modeste appartement. Le plus clair de mon temps j’exerce à l’Hôtel-Empire, au sein du service de psychiatrie ou bien près de l’apothicaire dans un cabinet officieux où je reçois les plus demandeurs. Tantôt à la bibliothèque Mazarine, tantôt sous l’affluent notoire de Paris, je continue de soigner mes notes et d’aiguiser mon savoir.

journée type ◇ Je m’éveille aux alentours de 06h30 du matin avec une carence de sommeil, je fais bouillir de l’eau et y ajoute le gingembre que j’ai préalablement réduit en poudre avec un peu de sucre. Je me lave, ce qui laisse à mon thé le temps de tiédir, je m’informe rapidement en lisant le Miroir en diagonale. Et puis je pars, à bicyclette jusqu’à l’Hôtel-Empire. Je passe dans la chambre de chaque patient, essayant tant bien que mal de verbaliser au maximum avec ceux qui le peuvent encore. En fin de soirée, je pédale de nouveau jusqu’aux faubourgs, m’installe dans le studio vétuste que je loue et qui me sert de cabinet. Je consulte les orbes qui sont parvenues à destination, je note les rendez-vous, j’accueille les patients. Une fois que la nuit tombe, je daigne rentrer. Avant de rejoindre mon logis je passe à Ulmus, mais sans trop m’attarder car vient le couvre-feu. Parfois, j’essaie de passer moins de temps à la clinique pour privilégier mes recherches à Mazarine ou à Ulmus En moyenne, j’alterne un jour sur deux, mais c’est toujours très tard que je rentre chez moi. Cela ne me dérange pas vraiment, je n’aime pas tellement y être...Moi qui ai l’habitude d’un panorama verdoyant minorant le Smog, j’admets que la scène parisienne m’attriste un peu bien qu’elle soit apaisante pour certains j’y consens.

rapport au vif argent ◇ Le mercure, quel histoire ! Les recherches actuelles qui lui sont relatives peuvent être probantes mais est-il utile de ne vivre que par et pour lui ? Je ne comprendrais jamais, peut-être le vif argent a-t-il des vertus bénéfiques mais vous ne me ferez pas croire que – comme toutes choses – une fois exploité à l’excès il ne s’agisse pas d’un poison.

spiritualité ◇ Je crois que chacun est libre de croire en ce qu’il lui convient du moment que cela ne ternit pas son bien être et la justesse de son jugement. Encore une fois tout est une question de parcimonie. Personnellement ma logique et mon sens de la déduction m’empêchent ou me permettent difficilement de croire en quelque chose.




Il n’y avait pas d’eau chez moi, pas de passants allant et venants, pas de rues pavées. Non, rien de ça, il n’y avait que les herbages et les cluses à perte de vue. Nous possédions un château que nous avions hérité de notre lignée, il était en hauteur sur une butte ce qui nous offrait un panorama de grands-seigneurs, sur les jolies vallées vertes de Murol et la lisière de certains hauts monts au lointain. Il me plaisait, petite, de traverser en courant vers chaque pièce orientée à l’opposé de celle d’où je venais en constatant que le paysage demeurait quasiment inchangé. Mes chers géniteurs, me voyant me réjouir ainsi, m’accompagnaient alors à l’extérieur pour une ballade dans l’ancienne basse-cour, et parfois même nous arrivait-t-il de nous promener à l’extérieur du château, en pleine prairie. Nous nous amusions à nous mettre pieds nus pour que le regain nous effleure la plante du pieds, mes parents étaient heureux et je l’étais aussi.
« Mère, pourquoi fait-il gris ? »
« Il va pleuvoir bientôt mon enfant, observes comme le vent agite les herbes. Rentrons, il est temps. »

Comme j’étais une élève plutôt assidue à l’école, mes parents m’autorisaient des sorties « comme pour les grandes personnes », c’est ainsi que nous allions de temps à autres dans des théâtres, musées et opéras dans les villes voisines. Mes parents mettaient un point d’honneur à m’éduquer en dehors de l’enceinte scolaire, ils m’ont ainsi appris à observer les personnes qui m’entouraient : les jeux d’acteurs, la gestuelles, l’intonation … Ce qui m’a grandement facilité la tâche tout au long de ma vie notamment pour repérer les émotions les plus subtiles ou bien déceler le mensonge. Encore une fois nous étions bienheureux, malgré la fatigue persistante de ma mère, et la disparition progressive des ciels clairs. Les années passèrent et les rituels de ballades en pleine nature se raréfièrent. Je réclamais, parce que l’appel de la verdure me manquait, les chatouillis aussi. Mais il faisait toujours gris, et cela n’allait que de mal en pis. Il n’y avait pas que le ciel qui se grisait, le teint de mes parents également – particulièrement celui de ma mère. Nous faisions de moins en moins de virée à l’extérieur du château. J’ignorais encore vraiment pourquoi à l’époque.

« Mère, Père, il y a longtemps que nous ne sommes pas allés voir l’herbe du dehors, pour qu'elle nous chatouille les pieds, que diriez-vous d'y retourner ?»
« Il n’y a plus assez d’herbe pour qu’elle puisse encore nous chatouiller, mon ange. Et il fait mauvais dehors, regardes ces nuages qui colorent le ciel... »

Mais l'herbe ne bougeait guerre et il n'y avait aucune once de vent..
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Lorsque mon cycle scolaire s’acheva – à mes neufs ans donc – je compris à mes dépends que nous n’irions que très rarement dehors, car les nuages surplombant le ciel n’étaient autre que le Smog qui rendit ma mère si faible et cacochyme. On commençait à en parler comme quelque chose de dangereux, détruisant à petit feu les campagnes alentours. Son état ne s’arrangeant pas, les traitements que ma mère utilisait devinrent une priorité en termes d’investissement. Mes parents bien que pouvant se permettre financièrement de payer le traitement de ma mère tout en maintenant un mode de vie sain, s’excusèrent de ne pouvoir remédier à la continuité de ma scolarité.
« Louise, le traitement de ta mère n’est pas donné et si tu veux continuer l’école, il va falloir travailler.. Nous pouvons t’envoyer chez mon frère, Gidéon de Provenchères ; seigneur d’Aubières, la ville voisine. Tu pourrais y aider pour les récoltes dans ses vignobles ? Et puis, ce n’est pas la campagne comme ici, tu pourras aussi distribuer les journaux ou prêter mains fortes aux commerçants si d’aventure tu te lassais du travail agricole ! Qu’en penses-tu ? »
« Pourquoi pas. »

Je crains que cela n’eût été la pire décision de ma vie. Outre l’appréhension que j’avais de quitter le domicile familial, je me souvenais de Gidéon. Je l’avais déjà rencontré plus jeune lors d’un repas à la maison, j’avais de lui cet imago d’un homme bouffi, à l’hygiène particulièrement douteuse qui faisait sans arrêt des farces grivoises penchant parfois même vers l’obscène. Je n’aimais pas particulièrement sa compagnie, probablement parce qu’il était étrangement avenant avec moi, qui n’avait à l’époque que cinq ou six ans. J’ai souvenir d’avoir parlé à mes parents d’un tel comportement et l’on m’a répondu que c’était simplement de la maladresse ou un manque de tact duquel il ne fallait pas s’inquiéter.
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Il aurait pourtant fallu s’en inquiéter. J’ai tenté de multiplier les petits boulots pour raccourcir mon temps de résidence chez ce pauvre homme veuf qui noyait son chagrin dans l’éther – qu’il ne diluait même plus dans l’eau à ce stade. Gidéon n’était pas sain, lorsque je le voyais j’avais cet intense sentiment d’étrangeté, comme si son discours ne s’inscrivait pas dans le même registre que le mien. Il arrivait parfois qu’il s’adresse à moi de façon moins agressive, notamment pour me parler de sa défunte femme Joséphine qu’il pensait infidèle. Joséphine faisait de longues études qui lui valait d’être souvent en déplacement, parfois pendant de longs mois, ce qui éveillait les soupçons de Gidéon de 10 ans son aîné. Il en vint alors à penser que la jeunette s’en allait avec d’autres hommes sûrement plus jeunes et fortunés. Sa mort « prétendument accidentelle » disait-il, l’avait profondément attristé mais cela l’avait surtout conforté dans l’idée que sa femme l’avait trompé. Il voyait en sa mort un prétexte qu’elle aurait élaboré pour s’enfuir loin de lui. A partir de là, Gidéon commença à afficher un mépris profond vis-à-vis des personnes et particulièrement les femmes voulant s’adonner à faire de longues études, qui à l’instar de Joséphine selon lui, ne cherchait qu’à assouvir leur désir profond d’avoir des relations sexuelles avec un ou plusieurs hommes. C’était assez angoissant pour une jeune pré-adolescente telle que je l’étais à l’époque, mais un instinct de survie presque archaïque me permettait de tolérer ces complications – à défaut de pouvoir vivre avec.
Lorsque j’eus atteint mes douze années, je commençais à voir se construire un petit pécule, mais après étude plus approfondie des établissements que je voulais rejoindre, je me rendis compte que le chemin était encore très long car les prix de ces études étaient beaucoup plus élevés que ceux que j’imaginais. La vente de journaux ne payant pas de mine et le travail dans les vignes n’étant plus de saison, il m’a fallut redoubler d’effort et trouver d’autres activités mieux rémunérées, des boulots plus sérieux. J’ai demandé aux bibliothèques, à certains artisans s’ils avaient besoin d’une apprentie dans leurs boutiques et j’ai essuyé un nombre conséquent de refus. J’étais déprimée, et l’oncle n’arrangea rien.  Un soir où je sanglotais à moitié nue dans la salle de bain, je l’entendis frapper à la porte.
« C’est occupé. »
« Allé laisses moi donc rentrer, je t’ai entendu pleurer ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?»


J’eus le réflexe de me rhabiller immédiatement. Je m’apprêtais à aller dormir et n’avais à ma disposition qu’une robe de nuit fine. Gidéon ne m’avait jamais vu en tenue de nuit, j’avais pour habitude de mettre un pantalon et une chemise blanche, ce qui me donnait l’allure plus masculine. Je lui ouvris la porte, mal à l’aise.
« Qu’est-ce que tu veux. »
« Qu’est-ce t’as ?! Bon sang »
« Je n’ai toujours pas assez pour payer mes études. »
»


S’en suivit une discussion tout à fait inintéressante comprenant en grande partie ma parole contre la sienne. Il me demandait pourquoi je voulais faire de longues études, qu’il n’y avait aucune utilité à cela et que je devrais plutôt songer à fonder une vraie famille. Il m’affirma que je n’étais qu’une petite aguicheuse avec pour seul but de s’amuser avec des garçons. Le ton monta, je commençais à me sentir mal dans cette salle de bain étroite avec cette énorme masse qui prenait l’ascendant sur moi. Il sentait mauvais, il était dégueulasse et surtout il bloquait le passage.
« Je veux aller dormir Gidéon, laisses-moi passer »
« Tu sais, parfois tu me rappelle Joséphine… »
« Je ne suis pas Joséphine, laisses-moi ! Je suis fatiguée. »
« Embrasses ton oncle, s’il te plaît »


J’étais tétanisée, incapable de faire autrement que de me réfugier dans un profond mutisme. Je me retournais alors qu’il essayait de m’embrasser.
« Embrasses-moi je te dis »
« Non ! »


Ses mains m’agrippèrent les épaules et il me retourna violemment, avant de pencher ma tête dans la baignoire. Ses mains moites et ses ongles noirs vinrent recouvrir mon nez et ma bouche, s’en suivit une douleur des plus intense, et de là : le noir complet. Je ne pu me souvenir que de m’être retrouvé assise accoudée à la baignoire, tête dans mon coude, la nuisette relevée au-dessus de mon nombril et la culotte déchirée.
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Les années passèrent. Nous ne nous adressâmes plus un mot depuis. Cette histoire m’a laissé de fâcheuses séquelles physiques : bien que j’aie pu totalement occulter la scène, je ne pouvais m’empêcher de faire certaines choses. Je devais par exemple m’y reprendre à une bonne douzaine de fois avant de pouvoir refermer les portes de chambres ou de salles de bain.  Pour pallier à cela, j’essayais de me loger chez mes divers employeurs dès que cela était possible car hors de chez mon oncle ces curieux réflexes diminuaient. J’ai aussi remarqué, avoir commencé à littéralement me vouer au travail, en cumulant des jobs de jours comme de nuit, jusqu’à m’effondrer de fatigue. C’était maladif, je ne pouvais m’empêcher de travailler, il fallait que je fasse quelque chose pour m’occuper et pour rentrer le plus tard possible chez mon oncle. Il y a aussi le lavage de mains, c’est de loin le pire de tous mes réflexes pathologiques. Je suis obligée de me laver les mains et de me récurer les ongles 30 à 40 fois par jour sinon je suis en proie à des tremblements, à des vertiges ou à des palpitations. Tous ces comportements obsessionnels sont vraiment contraignants à terme, et ils me valent parfois d’être vue comme une aliénée par les gens autour de moi. A cette pensée, j’ai donc envisagé de me positionner en retrait constamment, je ne parle pas ou peu parce qu’il m’arrive de bégayer. Au lieu de ça, j’écoute, j’observe, j’examine.
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Pendant sept longues années j’ai appris à modérer tous ces aspects problématiques, non sans difficultés. Lorsque j’ai enfin pu financer mes études, je suis retournée chez mes chers parents. Ma mère avait malheureusement succombé à la maladie m’a-t-on dit, et mon père commençait à vieillir. Nous envisageâmes donc ensemble ce qu’il adviendrait du château et de nos terres. Les biens mobiliers et les possessions territoriales seraient léguée aux frères de ma mère, quant à moi j’hériterais du reste de notre fortune à condition d’en faire bon usage.

« Louise, ton père se fait bien vieux. Prends tout ce qu’il reste des Favagers, toi, fille unique qui fait la fierté de notre famille. Ce qui importe désormais, c’est le vif argent. Il faut que tu t’y intéresse, notre cher Murol et les campagnes environnantes sont dépassée, obsolètes. Va à Paris, achètes toi un appartement dans la capitale, c’est là-bas que tout se passe tu sais. Tu n’as plus rien à faire ici, les écoles ne sont pas prestigieuses, les recherches n’aboutissent à rien car nous sommes une ville trop retirée de la civilisation, le château tombe en ruine et la verdure d’antan est largement défraichie. Le mercure, ça oui, c’est l’avenir.»


Ce furent la les derniers mots que j’aurais pu entendre de mon très cher père, il me tendit un billet de train à destination de Paris. Je n’avais pas le choix, et trop de mauvais souvenirs me hantaient de toute façon, cela me ferait tirer un trait sur le passé. Bientôt je rejoignis en 1931 l’Institut de Psychologie de l’Université de Paris, ma formation se prolongea sur 6 ans. Ce cursus d’étude s’est aussi accompagné de ma présence à une multitude de séminaires d’une science émergente : la psychanalyse. Une fois un premier diplôme en poche, et un bagage décent en termes de formations théoriques, il m’a fallu construire une expérience de terrain dans l’exercice de ce qui serait mon futur métier. C’est ainsi qu’à partir de 1937, je fis le chemin jusqu’aux colonies Algériennes pour entrer dans l’Ecole Psychiatrique d’Alger. Il s’agissait en fait d’une clinique ou je pu découvrir les réels tenants et aboutissants du métier de psychiatre. C’est à cette endroit que j’ai pour la première fois pu me familiariser avec la démence véritable, laissant place au sentiment d’étrangeté, non sans me rappeler le discours et les comportements étranges de mon oncle. Une fois encore après plus de 3 ans d’exercice à Alger, je me rendis finalement à Paris en 1940, pour rejoindre un poste au sein du service de psychiatrie de l’Hôtel-empire que j’exerce encore à l’heure actuelle depuis tout juste une année.
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pseudo/prénom ◇ Ines. en quelques mots ◇ Etudiante en Psychologie, c'est mon premier RP à ce jour, j'aime aussi dessiner, lire et écrire (d'où ma présence ici) préférences de jeu ◇ oula c'est assez aléatoire, je peux tryhard de ouf comme je peux avoir une flemme monumentale, pas de demi-mesure avec moi oupsi... comment as-tu connu le forum ? ◇ J’ai fouillé sur le top50 de forum actif avec une idée bien précise en tête, je suis tombée sur vif argent et j’ai réellement apprécié le lore et … me voilà ! le mot de la fin ◇( ͡° ͜ʖ ͡°)


Dernière édition par Louise Favager le Mar 29 Sep - 22:00, édité 68 fois
Philémon McBurney
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Activité : passionné et féru d'art depuis toujours - devenu restaurateur puis conservateur au louvre à grands renforts d'éloquence. la fortune familiale s'amenuisant petit à petit et l'art n'étant pas la priorité de l'empire, il a depuis peu inventé un stratagème lui permettant de trafiquer du vif argent en l'incrustant dans les oeuvres qu'il exporte.
En société : éminent membre de la haute, connu reconnu apprécié suivi et écouté.
Organisation(s) : il les connait toutes mais n'appartient à aucune.
Besace : fusains, tétines, listes à n'en plus finir, bouquins et carnets froissés.

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Lun 20 Juil - 17:31

officiellement bienvenue à toi !
voilà un beau début de fiche bien prometteur I love you
j'ai hâte de lire la suite, et encore une fois, cet avatar : OUI.
Jeanne Laporte

Jeanne Laporte
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Besace : un mouchoir brodé par sa mère, un peu de monnaie, quelques objets à faire passer.

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Lun 20 Juil - 18:23

Wahou, quel choix d'avatar original ! Ce n'est rien juste qu'une petite mort  1829001895
Bienvenue parmi nous, et dans le monde du RP, alors ! I love you
Agnès Martel
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En société : Clandestine au quotidien, on tolère sa présence dans le monde comme une étrangeté, et puis on hausse les épaules et on poursuit son chemin.
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Besace : Quelques tracts de la Tour, des baumes et onguents de chez Marguerite et Fernande, sa coiffe qu'elle ne porte pas en public.

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Lun 20 Juil - 18:34

UNE COLETTE AUVERGNATE ? Mais alors ça, ça, c'est de la surprise comme je les aime. Bienvenue à toi, j'ai hâte d'en lire plus I love you
(big up pour l'adjectif aurhalpin que moi, auvergnate d'adoption, je ne connaissais pas Ce n'est rien juste qu'une petite mort  640365331 *shame*)
Bonnie Thellier

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En société : Roturière des bas-fonds, clamant son innocence dans un silence. Activiste de l'ombre, portant à plus haute échelle l'humain que le dédain.
Organisation(s) : Assistante de l'ombre, dans l'Orme, elle voue entière espoir et confiance.
Besace : Quelques opales, des tiges d'argents, un paquet de gitanes pour abîmer un peu plus ses poumons.

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Lun 20 Juil - 21:33

Je ne peux qu'approuver mes vdd. Ce n'est rien juste qu'une petite mort  2917459357
Puis, en tant qu'étudiante en psychologie, tu risque de bien maîtriser ton sujet Ce n'est rien juste qu'une petite mort  84852486
Hâte de la voir dans l'Orme, peut être pourra t'elle faire une psychanalyse à bbBonnie Ce n'est rien juste qu'une petite mort  636646167

Bienvenue par ici Ce n'est rien juste qu'une petite mort  2673447078
Rebecca McBurney

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Alias : tael + il.
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x.
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En société : femme du monde issue du beau monde, on peut en avoir après ses privilèges comme on peut observer son conformisme en dents de scie. on la pense instruite, cosmopolite sédentaire et libertine sans enfant. dans son milieu professionnel, rebecca est connue pour compenser son absence d'oreille par un zèle presque industriel.
Organisation(s) : aucune.
Besace : un nécessaire de toilette, un petit portrait de son grand frère, une centaine de francs, une lorgnette pour le théâtre, une pipe et son tabac.

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Lun 20 Juil - 22:21

Colette + psychiatre c'est sacrément bien trouvé. Ce n'est rien juste qu'une petite mort  79055974
Bienvenue !
Louise Favager

Louise Favager
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Activité : Psychiatre par vocation. Fortifier les fragilisés, les ébranlés ou les chancelants. Auditrice, collaboratrice ou assistante ; elle observe, écoute, examine, reformule. C’est sa fortune, son ouvrage : guider les émus, les inquiétés, les surexcités, les déchirés ou les ivres. Passionnée par l’engrenage des encéphales, elle cherche et spécule pour parvenir à concevoir ce qui chemine au cœur des ramifications nerveuses de chacun – car le smog, mes bons amis, n’est parfois pas dans le ciel.
En société : Eclairée pour certains, charlatan pour d’autres. Episodiquement ingénue ou au contraire tout à fait impassible. Louise est difficile à cerner, qui est-elle vraiment au fond ? Le sait-elle elle-même ? Respectée par ses clients et confrères, elle reste au demeurant discrète et en retrait. Il serait fâcheux de mettre en lumière ses propres problématiques.
Organisation(s) : Orme
Besace : Un carnet de note couvert d'une housse en cuir marron usé, si ouvert, rempli d'observations écrites en patte de mouche à l'encre noire. Le stylo utilisé est accroché par l’embout à la côte du carnet. Divers livres avec des annotations et des pliures à certaines pages, mais également quelques seringues et un flacon à peine entamé de pypthur…

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Mar 21 Juil - 10:28

Haha merci pour tous vos super retours et votre accueil des plus chaleureux !!!!! Ce n'est rien juste qu'une petite mort  726454101

@rebecca mcburney @philémon mcburney @jeanne laporte Je vois que mon avatar fait l'unanimité par ici Ce n'est rien juste qu'une petite mort  2179281688

@agnès martel  : c'était marqué non-officiel sur le site, sinon il y avait Auverhonalpin mais je trouvais ça moins classe  Ce n'est rien juste qu'une petite mort  3427920363

@bonnie thellier : c'est quand tu veux et ce serait avec grand plaisir ! Ce n'est rien juste qu'une petite mort  345765701
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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Mar 21 Juil - 18:40

Il est fabuleux ce personnage, de la trombine choisie jusqu'au métier.
Je ne peux pas m'empêcher de lui trouver des ressemblances avec Léonce, surtout dans cette manie d'avoir les émotions qui bouillent sous le visage impassible... J'adore !

Bienvenue, j'espère qu'on saura se dénicher un petit quelque chose Ce n'est rien juste qu'une petite mort  1103054139
Ephemer de Staël

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Besace : des tubes de peinture, un canif rouillé, son vague à l'âme égoïste

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Mar 21 Juil - 19:55

Trop bien !

Bienvenue ici :)
Solal Rousseau

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Besace : des lettres d'amour

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Mer 22 Juil - 10:51

Très beau personnage, pour un premier RP, ça en jette ! Bienvenue chez nous avec cette bouille originale ! Ce n'est rien juste qu'une petite mort  2917459357
Maud Cortenbach

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Activité : Psychiatre, cherchant a décrypter les mystères du cortex humain, et aider les plus démunis a s'en sortir, ne supportant pas l'injustice et les préjugés que les plus fragiles peuvent subir.
En société : Une petite femme autoritaire et active. Poings sur les hanches, sourire en coin, menton levé et dents acérés au dessus d'une langue d'argent, prête a tout pour avoir gain de cause. Respectée dans son milieu, à la répartie franche, et au curriculum faisant pâlir de jalousie moult badauds. Mais également ménagère raillée pour son couple sans enfant, et incapable de garder son mari dans le lit conjugal.
Organisation(s) : Sympathisante de l'Almeria, dont elle vient en aide avec pièces sonnantes et trébuchantes, et pour panser les plaies des valeureuses.
Besace : Son petit carnet en cuir relié, avec son nom inscrit en lettres dorées, où toutes ses notes se mélangent avec ses pensées, dans un joyeux charivari littéraire. Quiconque aimerait s'aventurer à le déchiffrer serait sujet de sévères maux de têtes.

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Jeu 23 Juil - 3:25

QU'EST CE QUE QUOI ?

J'ai une collègue et c'est Colette ?!

Désolée si j'essaie de m'improviser ta meilleure amie du monde dés que ta fiche de lien est postée Ce n'est rien juste qu'une petite mort  345765701

Bienvenue et je meurs d'envie de lire cette fin de fiche ! Ce n'est rien juste qu'une petite mort  79055974 Ce n'est rien juste qu'une petite mort  79055974
Louise Favager

Louise Favager
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Portrait : Sidonie-Gabrielle Colette
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Activité : Psychiatre par vocation. Fortifier les fragilisés, les ébranlés ou les chancelants. Auditrice, collaboratrice ou assistante ; elle observe, écoute, examine, reformule. C’est sa fortune, son ouvrage : guider les émus, les inquiétés, les surexcités, les déchirés ou les ivres. Passionnée par l’engrenage des encéphales, elle cherche et spécule pour parvenir à concevoir ce qui chemine au cœur des ramifications nerveuses de chacun – car le smog, mes bons amis, n’est parfois pas dans le ciel.
En société : Eclairée pour certains, charlatan pour d’autres. Episodiquement ingénue ou au contraire tout à fait impassible. Louise est difficile à cerner, qui est-elle vraiment au fond ? Le sait-elle elle-même ? Respectée par ses clients et confrères, elle reste au demeurant discrète et en retrait. Il serait fâcheux de mettre en lumière ses propres problématiques.
Organisation(s) : Orme
Besace : Un carnet de note couvert d'une housse en cuir marron usé, si ouvert, rempli d'observations écrites en patte de mouche à l'encre noire. Le stylo utilisé est accroché par l’embout à la côte du carnet. Divers livres avec des annotations et des pliures à certaines pages, mais également quelques seringues et un flacon à peine entamé de pypthur…

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Jeu 23 Juil - 20:32

@maud cortenbach @solal rousseau @ephemer de staël @léonce camus

Oh la la, merci tout le monde ! ♡ Ça me fait très plaisir d' avoir de bons retours comme ceux-là pour ma première fois dans le monde du RP (je stressais un peu j'avoue sniffe)
Surtout qu'en ayant lu vos fiches, je peux affirmer que je les trouves toutes plus intéressantes les unes que les autres! Au plaisir de vous voir en mp et d'écrire avec vous ♡
Encore une fois merci pour cet accueil Ce n'est rien juste qu'une petite mort  971547731


Dernière édition par Louise Favager le Ven 24 Juil - 23:13, édité 1 fois
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Portrait : harry lloyd + corvidae
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Activité : absurde activité qui semble se battre légalement contre le couvre feu. puisqu'il le faut puisque si un jour quelqu'un va dans l'espace il faudra bien lui servir de phare alceste allume et éteint les réverbères tous les jours à heures fixes.
En société : petit prolétaire fonctionnaire qui fait ce qu'on lui dit tête basse. longtemps surveillé puisque huysmans l'état a bien vite décidé en riant qu'il n'avait pas la trempe ou les idées de ses parents et l'a laissé seul dans ses miasmes.
Organisation(s) : et pourtant alceste une fois l'attention d'état perdue s'est offert à l'ordre du plomb puisqu'il n'avait rien d'autre à apporter que lui.
Besace : clés allen, chiffons, allumettes, journal de son père, plumes cassées et rêves qui n'en sortent jamais

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Re: Ce n'est rien juste qu'une petite mort     Ven 24 Juil - 23:12

bravo louise favager !


alors là, pour une première fiche sur un premier rpg c'est une sacrée réussite ! ton vocabulaire est si varié et agréable, c'est un plaisir de lire certains mots qu'on lit si peu. je trouve tout très bien construit et bien amené. deux petits points noirs : la radio vu que l'électricité n'est pas encore née ça n'existe pas, et par rapport à l'histoire personnelle de louise je veux bien que tu mettes un trigger warning dans la description du sujet (je t'explique comment ou je le fais si tu veux) au cas où certaines personnes soient un peu trop sensibles à ce genre d'événements que tu décris avec brio.
à part ça, Louise est passionnante, j'ai hâte de la voir en jeu et je réclame dors et déjà un lien !!




Mirifique ! Tels ont été les mots de l'Impératrice à l'annonce de ton arrivée imminente à Paris. Comment ça, balivernes ? Ne penses-tu pas qu'elle est sait tout de nos moindres faits et gestes ? Tu serais surpris... Mais soit, passons aux choses sérieuses. Maintenant que tu es là, tu vas pouvoir remplir ton profil, histoire que l'on en sache un peu plus sur toi. Tu y découvriras d'ailleurs les champs présentation et journal de bord, que tu peux compléter pour les faire apparaître parmi les petites icônes sous ton avatar. Tu les vois ? Sache qu'en les survolant, tu pourras savoir à quoi chacune d'entre elle correspond. Mais revenons à notre journal de bord ! Tu pourras le créer ici-même ; c'est aussi là que tu pourras visiter ceux des autres membres. Et puis ensuite, tu pourras aussi aller jeter un œil aux organisations, surtout si tu fais partie de l'une d'entre elles. Peut-être que les autres personnes en faisant partie ont déjà commencé à manigancer des choses ? Sinon, n'hésite pas à te lancer et à proposer des actions collectives ! Tout ça t'a épuisé, j'imagine. Viens donc faire un tour à l'auberge, on y papotera à l'envie. Mais trêve de bavardages ! Quoi que tu décides de faire (ou devrais-je dire, quoique la ville fasse de toi), bienvenue à Paris ! Ce n'est rien juste qu'une petite mort  3801546246
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