Efi ☾ Toujours plus haut

caractère ◇ On te connais pour ton ambition à toute épreuve. Enfant de la misère, immigrée avec sa famille, tu as su monter les échelons de la société grâce à ton intelligence et ta détermination. Parfois jalousée pour ta beauté, tu n'en fais rien. Inébranlable sous ta parure de diamant, tu sembles aussi froide que la glace lorsque tu te trouves entourée de toute cette belle société. Au fond de toi, tu ne te croira jamais leur égale, peu importe combien de bijoux tu portes. Tu jalouses ces femmes et ces hommes qui ont eu la chance de naître dans toute cette opulence. Pourtant, il n'ont rien de plus que toi qui leur apporte cette touche d'exotisme et d'élégance qui leur manque, car toi la vie t'as formé, elle t'as appris à survivre. Le plus souvent tu ne montres qu'un calme inébranlable, hors de question que ces prédateurs puissent sentir la peur en toi. Tu te caches, complotes dans ton coin, n'oubliant pas cette rancune que tu voues à certains d'entre eux. On peut te reprocher de nombreuses choses, loin d'être un ange tu es cachotière, mais fidèle envers ceux à qui tu dois tout, ton mari. Oeuvrant pour lui, pour vous. Femme fatale, avec un sens des affaires prononcé, tu sais oeuvrer pour sa monté, comme il le fait pour toi. Charmant tes adversaires comme tes alliés, tu récoltes des informations sur tout le monde. Journaliste de talent, tu as le flair pour les scoops. Ta vie, tu as bataillé par l'avoir et au fond tu n'as qu'un seul regret: ne pas pouvoir enfanter.

place en société ◇ Née dans une petite maisonnette de la banlieue de Cayenne. Née en Outre-mer, dans une vallée luxuriante, remplie d'arbres et proche de la mer. Toute ta vie tu as regardé tes parents trimer pour la nourriture sur votre table. Employés, ils ne donnaient pas les ordres mais les suivaient. Tu regardais ton père détruire la forêt et couper du bois au bon vouloir des riches vivant à la capitale, pendant que toi tu avais à peine de quoi te faire une cheminée. Loin de renier ta famille et tes origines, tu rêvais pourtant de plus. Paris. Ville aux milles merveilles. N'ayant que quelques sous en poche, tu as immigré. Espoir d'une famille d'opprimés, tu es venue, armée de ta belle voix, pour charmer les plus riches. Et tu as réussit. Si avant la société te méprisait, t'oubliait, t'accablait, aujourd'hui tu manges à la table des plus puissant. De latour. Un nom que tu as su gagner grâce à tes charmes. Un nom d'un mari puissant, politicien, membre du conseil de l'Impératrice. Un nom que l'on craint et que l'on respecte. Aujourd'hui on t'écoute lorsque tu parles, car ta plume est dangereuse. Ambitieuse, tu as su te faire une place parmi ces requins de haut rang, ces mercuriens de talent. Aujourd'hui Efigénia De Latour a son mot à dire.

réputation ◇ "Catin", "Femme vénale", "sorcière", "la sirène des bas fonds", "Comtesse", "Femme à la plume divine et dangereuse", "Charmante compagnie". De nombreux surnoms que tu attendais au détour d'une conversation, dans les salles de bals, ou dans les locaux de ton journal. En quelques années, tu es passée d'une femme que personne ne regardait, à celle que tout le monde lit. Jalousée par ces femmes dont tu as pris la place, enviée par celles que tu as semée dans ta course à la noblesse, convoitée par des hommes qui t'idéalisent. Trois ans que tu travailles au Miroir, les débuts n'ont pas été simples, maintenant en t'écoutes quand tu parles, on te lit pour savoir ce qu'il se passe dans Paris. Ton opinion compte auprès des plus hautes sphères de la société.
Ta réputation tu te l'es forgée au prix de nombreux sacrifices.
Mais il se dit encore, lorsque tu n'écoutes pas, que tu n'es qu'une femme incapable d'engendrer la vie.

lieu(x) fréquenté(s) & Journée type ◇ N'est pas facile à attraper, la jeune femme remplie de secrets. La matinée, tu ne quitte que rarement la maison du Comte De Latour, ta maison. Une magnifique bâtisse au triangle d'or. Quand les rayons du soleil arrivent à transpercer le smog épais, tu profites du petit jardin qui coûte un bras à ton mari. Luxe que peu ont. Pour toi qui a vécu dans un pays vert, c'est la moindre des choses. Tes matinées sont rythmées par les ordre que tu donnes à tes domestiques, toujours avec bienveillance, car tu n'oublies pas tes origines sous tes airs de Comtesse.

Souvent, il te faut quitter le cocon familiale après le déjeuné. L'après-midi tu vagues à tes occupations de journaliste. Il te faut te rendre dans les locaux du Miroir, pour parler à ton éditeur, écrire des articles sur ton bureau, faire acte de présence. La vie au journal est dynamique, grisante, on ne s'y ennuie jamais. Tes collègues ont toujours quelque chose à raconter et les débats vont de bon train. Là-bas, tu t'exprimes avec ta voix mélodieuse et dure sur des sujets tel que la politique, la science, la société. Parfois, il te faut quitter le bureau pour enquêter, questionner. Tu vas voir tes sources, déjeunant avec les plus riches et complotant avec les plus pauvres. On peut te croiser au faubourg, où ton exotisme passe inaperçu, au bon marché, où les marchant sont cocasses et bavards.  

Le soir venu, tu troques tes vêtements de tous les jours pour vêtir ta plus belle parure. Robe de bal, bijoux les plus brillants et chapeaux les plus extravagants. Il y a toujours un soirée, un dîner dans lequel vous êtes conviés. Le Comte De Latour, et sa femme, symbole d'un empire puissant et fleurissant. Que ce soit lors de Gala au Palais des Tuilleries, une exposition au Louvres, un spectacle à l'Opéra Garnier , tu es toujours prête à oeuvre pour le pouvoir. Charmant pour le compte de ton mari, vous visez haut. Ambroise rêve de devenir ministre et subtilement vous faites campagne.

Mais, certain soir, la haute société se terre. Ton mari a une réunion qui fini tard, des problèmes de la plus haute importance demandent leur pleine attention. Seule, tu en profites pour revenir à tes passions d'enfance. Une robe bien plus sensuelle que permise et un masque en dentelle au visage, te voilà partie, direction l'Apollonide. Là-bas tu envoûtes la salle, chantant les airs de ton pays, les airs de Paris. Ambroise s'en doute, mais ne dit rien. Tu restes discrète, il te fait confiance. Lui qui t'as connu à cet endroit, qui est tombé amoureux de toi grâce à cette voix. Comment pourrait-il la maintenir en cage?

rapport au vif argent ◇ Tu t'en moques. Loin de toi le désire de chercher ce saint graal que les riches vénères. Ton combat est loin de tout ça. Toi tu te bats pour ta famille. Tu te bats pour la gloire. Le vif argent ne pourra jamais t’apporter tout ça.

spiritualité ◇ Née dans une famille guyanaise, la foi est importante chez vous. Petite tu priais tous les soirs, pour ta famille, ton père qui travaillait trop, ta mère qui se tuait à la tache pour vous, ta grand-mère qui s'affaiblissait à vu d'oeil et ta petite soeur qui méritait un avenir meilleur. Arrivée en France, tu as vite compris que croire ne te mènerais à rien. Alors tu te caches, tente d'oublier ta foi, la terres au plus profond de toi. Parfois, ton regard s'attarde trop longtemps sur les fidèles de la tour de Babel. Les courageux, ceux qui n'ont pas vendu leur âme pour un peu de gloire et de fortune. Que penseraient-ils de toi?