Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 prickly pear (edith)

Aller en bas 
Léontine Perron

Léontine Perron
https://vifargent.forumactif.com/t179-leontine-if-i-fallhttps://vifargent.forumactif.com/t180-leontine-magicalove

Messages : 77
Date d'inscription : 22/05/2020
Alias : mythos. (elle)
Portrait : lucy boynton. @kidd.
prickly pear (edith) Tenor
Activité : employée aux thermes deligny.
En société : gamine intempestive, indomptable et indépendante que vit sa vie uniquement comme elle l'entend.
Organisation(s) : bandit au sol dans l'almeria.
Besace : un livre, de l'argent, un ruban pour les cheveux et des objets en tous genres chapardés un peu partout.

prickly pear (edith) Empty

prickly pear (edith)    Lun 25 Mai - 20:42


( prickly pear + )
La cuillère argentée qui tournait en boucle contre les parois de sa tasse de thé rythmait doucement sa lecture, tandis qu’une bougie aux odeurs printanières venait rappeler la saison dans laquelle ils étaient censés se trouver. A cause du smog, le ciel de Paris gardait continuellement cet aspect grisâtre, une constance bien éloignée de ce qu’elle avait pu connaître durant son enfance. Nantes, ainsi que les petits villages de l’ouest offraient bien plus de variations météorologiques et surtout infiniment plus de soleil que la capitale. Sentir la chaleur de l’astre caresser la de son peau du visage est certainement une des sensations les plus agréable du monde, après le plaisir de tremper ses petits petons dans l’océan. Ces petits plaisirs, que certains qualifieraient d’épicuriens, Léontine les avait laissé derrière elle, et bien qu’elle les regrettait parfois un peu, elle s’estimait déjà heureuse d’en avoir profité, à contrario de la plupart des parisiens, à commencer par la blonde qui occupait le petit fauteuil aux couleurs verdâtres de la chambre.

Edith était une jeune femme avec des traits du visage très fins, le genre de personne chez qui on ne pouvait soupçonner une once de méchanceté, et pour dire vrai, elle en possédait peu. Assez éloignée du caractère de Léontine, la fille du fondateur de l’Orme passait pourtant la plupart de ses jours de repos dans les appartements des thermes, en compagnie de la fille adoptive des propriétaires. A son arrivée à Paris, la jeune Perron ne connaissait personne et pour l’aider à supporter ce changement de vie brutal, son oncle et sa tante avaient décidé de la mettre en contact avec la fille d’amis à eux qui se trouvait avoir exactement le même âge. Une idée en soi brillante, qui malheureusement se heurta à un problème de taille, le mauvais caractère de la nantaise. Durant leur adolescence, les deux blondes passaient la plupart de leur temps à ce chamailler, jusqu’à finalement s’habituer à l’une et l’autre. Léontine n’était pas toujours la personne la plus aimable avec sa compère, mais étonnamment, elle ne supportait pas que quelqu’un puisse être désagréable avec cette dernière. Finalement, même si elles refusent de l’admettre, elles entretiennent aujourd’hui une relation assez proche de celle que pourraient avoir des soeurs ou cousines.

Aujourd’hui, comme la plupart des dimanches, les deux jeunes femmes se retrouvaient dans la chambre de Léontine ; qui vivait encore dans les appartements des thermes, ravie de pouvoir profiter du lieux. L’ambiance y était souvent calme, un brin de lecture autour d’un goûter, histoire de passer le temps, loin de la pollution de la ville. Léontine adorait ces petits moments de calmes, même si en toute honnêteté, ce n’était certainement pas son travail qui la fatiguait. — Tu dois partir tôt ? Surpris d’entendre sa maîtresse parler tout d’un coup, Maurice se redressa rapidement, avant de finalement se remettre en boule un peu plus loin sur le lit. — Pour savoir si tu restes manger ? Les parents rentrent tard, ils ont un repas je sais plus trop où. Même si ce n’était pas réellement ses parents, Léontine les considérait comme tels, consciente qu’elle avait énormément de chance de les avoir. De manière général, la blonde appréciait sincèrement sa famille, autant les morts que les vivants. Pour elle, c’était certainement une des choses les plus importantes, surtout dans ce monde de faux-semblants.

( Pando )


Dernière édition par Léontine Perron le Mer 27 Mai - 16:42, édité 2 fois
Édith Maignan

Édith Maignan
https://vifargent.forumactif.com/t172-edith-nee-pour-creverhttps://vifargent.forumactif.com/t185-le-soulevement-n-attend-pas-demain-edith#2739

Messages : 107
Date d'inscription : 17/05/2020
Alias : Lys / salomé (elle)
Portrait : Saoirse Ronan (terpsykore), sign (astra / bazzart)
Une fleur invente la perfection du monde
Activité : La science dans le sang. Elle est chercheuse en botanique pour l'Orme. Fait partie de l'équipe qui a créé le terreau argent (Édith). Sous un autre nom elle est gardienne de la Serre du Grand Palais (Annie)
En société : Noblesse déchue par l'impératrice. Ancienne famille noble respectée pour son savoir. Aujourd'hui luttant contre cette anarchie.
Organisation(s) : Scientifique de l'Orme, l'organisation de son père. Petite princesse chercheuse qui essaye de donner une seconde vie à la nature. Elle travaille sur le terreau argent
Besace : Un cahier de croquis, des fleurs séchées, un flacon de parfum, à la rose, une clé de détermination de botanique, un animautomate libellule piraté

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Mar 26 Mai - 20:17

 

Prickly Pear

Réveil aux aurores, une tasse de café au gossier, quelques minutes pour me coiffer et voilà que mes pas résonnaient dans toute la maisonnée. Passant ma tête dehors, j’apercevais les premiers rayons de soleil, encore un peu timide. La journée s’annonçait des plus banales, rythmée par les traquas du quotidien et le travail. C’était pourtant une journée que j’attendais, je n’allais pas m’enfermer dans mon laboratoire toute l’après-midi, comme c’était si souvent le cas. Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec Léontine, mon amie d’enfance, nièce adoptive du propriétaire des thermes Deligny.

Je couvris mes épaules d’un châle et m’avança dans le smog naissant de la ville de Paris. Cette épaisse couche de brume cachait de la ville tout ce qu’il y avait de beau et d’élégant. Oh, jadis ont disait de cette ville qu’elle accueillait les plus belles œuvres du vivant. Moi, je errais dans cette ville poussière. Certain jour, il me semblait qu’il n’y avait plus rien. Au plus bas, il me semblait que mon combat était vain. Je me le disais ce matin, je me le disais encore après une matinée de dur labeur à la serre du Grand Palais. Je me le dis encore tout en errant dans les rues de cette ville poussière.

La vie avait repris sont rôle et son énergie dans ma ville qu’est Paris. Nous étions en début d ‘après midi, il était temps pour moi de me rendre aux thermes Deligny. Étrangement – et bien heureusement – mon humeur s’améliorait à longueur de pas. J’étais toujours heureuse d’aller voir Léontine, de prendre un thé et passer du temps en sa compagnie. Bien que nous n’étions pas tout le temps d’accord, un lien presque familial c’était instauré entre nous au fil des années.

Léontine était de ces jeunes femmes au caractère bien trempé, parfois mal jugée, mais qui dégageait une certaine assurance. J’admirais son côté indomptable pleine de confiance, bien que jamais je ne lui révéla. Il me plaisais à penser que nous avions notre indépendance en commun. Si bien que, nous pouvions passer des heures à argumenter sur nos points de vus respectifs sans que l’une ou l’autre n’abdique. Au final, il s’agissait moins d’égo que de l’opportunité de se libérer et exprimer nos idéaux sans jugements. Nous étions fasse à une personne de confiance.
Il arrivait parfois que nos rencontres ne soient que l’occasion de profiter d’un bon thé en bonne compagnie. C’était le cas en cette après-midi. Nous discutions sans que le ton monte, comme toutes filles de bonne famille. Trop fatiguée et lasse, je profitais, lisais, bavardais. — Tu dois partir tôt ?  Le chat se redressa au son de la voix de sa maîtresse. Peut-être devrais-je me prendre un chat aussi, pour me distraire dans ma solitude. — Pour savoir si tu restes manger ? Les parents rentre tard, ils ont un repas je sais plus trop où. Léontine parlait de ses parents adoptifs, mais cela ne faisait aucune différence pour elle – ou pour moi. À vrai dire, je la respectais encore plus, pour l’amour qu’elle leur portait.
" Pourquoi pas. Je ne suis pas attendue chez moi après tout. Cela nous évitera de manger seules" .  Je savais que mon père n’allait pas rentrer pour manger. Il ne le faisait jamais et d’ailleurs moi non plus. J’avais pris l’habitude de grignoter dans mon laboratoire, c’était plus simple ainsi. "Comment vont les affaires ici ? Tu as l’air fatiguée, j’espère que tu ne travailles pas à en être malade. Il faut faire attention à ta santé" . Douce ironie que sont mes paroles. J’étais mal placée pour parler de ménagement. " Que veux-tu manger ? " Il commençait à se faire tard et le thé m’avait ouvert l’appétit.


⇜ code by bat'phanie ⇝
Léontine Perron

Léontine Perron
https://vifargent.forumactif.com/t179-leontine-if-i-fallhttps://vifargent.forumactif.com/t180-leontine-magicalove

Messages : 77
Date d'inscription : 22/05/2020
Alias : mythos. (elle)
Portrait : lucy boynton. @kidd.
prickly pear (edith) Tenor
Activité : employée aux thermes deligny.
En société : gamine intempestive, indomptable et indépendante que vit sa vie uniquement comme elle l'entend.
Organisation(s) : bandit au sol dans l'almeria.
Besace : un livre, de l'argent, un ruban pour les cheveux et des objets en tous genres chapardés un peu partout.

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Mer 27 Mai - 16:53


( prickly pear + )
Se retrouver seule pour manger ne la dérangeait pas le moins du monde, elle qui détestait se retrouver obligée de discutailler pour rien. Cependant, elle savait pertinemment que l’invitation ferait plaisir à son amie, elle qui semblait éviter soigneusement de passer trop de temps chez-elle. Pour ça, les deux jeunes femmes étaient très différentes. D’un côté on trouvait une Léontine un poil casanière et fainéante, tandis que de l’autre, on trouvait une acharnée du travail un poil volatile. Edith passait beaucoup de temps au travail, peu chez-elle, un rythme de vie que l’employée de thermes détesterait et qui lui faisait encore davantage apprécier sa situation. D’ailleurs, lorsque la botaniste s’inquiéta de la fatigue qu’elle pouvait additionner au travail, Léontine lâcha un petit rire, consciente qu’elle n’en foutait pas lourd par rapport à la plupart des parisiens. — Les affaires vont biens, tu sais y aura toujours des bourgeois pour foutre leurs culs dans un bain, mais je te rassure, je me porte très bien. Peu importe l’affluence des thermes, la blonde travaillait toujours de la même manière, c’est à dire, le moins possible. Elle savait que sa famille continuerait de la payer, sauf si peut-être, elle venait à tuer un client.

Comme elle n’était pas une meurtrière, Léontine ne doutait pas d’avoir un poste à vie dans ce lieu, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Par flemme, elle refusait de chercher autre chose. De toute manière, grâce à ses activités secrètes, la blonde gagnait suffisamment d’argent pour s’offrir ce qu’elle désirait, à commencer par le sublime collier qui habillait son cou. — Et toi ? Toujours débordée ? Edith faisait souvent passer le travail avant sa santé, et même si elle ne comprenait pas cette habitude, la nantaise se passait de faire des commentaires à ce sujet. De toute manière, même si elle exprimait une réserve à ce propos, peu de chance que son amie l’écoute, trop engagée dans ses activités.

— Comme tu veux ? Les propriétaires des thermes possédaient suffisamment d’argent pour s’acheter des légumes ou même de la viande. Ce genre de mets, beaucoup de parisiens n’en mangeaient jamais, et si elle devait vivre seule, elle serait sûrement forcée de manger la même chose que la majorité des prolétaires. — Tu peux regarder ce qu’on a. Edith connaissait suffisamment la maison pour partir fouiller dans le garde manger, et même choisir les aliments à cuisiner pour s’offrir un bon petit repas. — Je vais faire de la citronnade. Sans attendre la réponse de son amie, Léontine se leva de son lit, pour prendre la direction de la cuisine et attraper de quoi s’atteler à la tâche. Avant de commencer sa préparation, elle attrapa le ruban jaune qui se trouvait dans sa poche, et s'attacha les cheveux rapidement. — Tu trouves ton bonheur ? Pendant qu’Edith fouillait dans les placards, Maurice la regardait en se léchant les babines, pressé qu’elle fasse tomber le moindre aliment sur le sol.


( Pando )
Édith Maignan

Édith Maignan
https://vifargent.forumactif.com/t172-edith-nee-pour-creverhttps://vifargent.forumactif.com/t185-le-soulevement-n-attend-pas-demain-edith#2739

Messages : 107
Date d'inscription : 17/05/2020
Alias : Lys / salomé (elle)
Portrait : Saoirse Ronan (terpsykore), sign (astra / bazzart)
Une fleur invente la perfection du monde
Activité : La science dans le sang. Elle est chercheuse en botanique pour l'Orme. Fait partie de l'équipe qui a créé le terreau argent (Édith). Sous un autre nom elle est gardienne de la Serre du Grand Palais (Annie)
En société : Noblesse déchue par l'impératrice. Ancienne famille noble respectée pour son savoir. Aujourd'hui luttant contre cette anarchie.
Organisation(s) : Scientifique de l'Orme, l'organisation de son père. Petite princesse chercheuse qui essaye de donner une seconde vie à la nature. Elle travaille sur le terreau argent
Besace : Un cahier de croquis, des fleurs séchées, un flacon de parfum, à la rose, une clé de détermination de botanique, un animautomate libellule piraté

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Ven 29 Mai - 0:38

 

Prickly Pear

Le soleil commença sa descente lorsque je ressentis doucement le coup de la fatigue. Comme tous les matins, je m’étais levée aux aurores, pour profiter du seul moment calme de la journée mais également parce que mon travail me le demandait. D'après Léontine, je serais ce qu’on peut appeler une bourreau de travail. La plupart de mes journées sont rythmées par mon activité à la serre du grand Palais et mes recherches pour l’Orme. Pourtant, le statue de ma famille me permet de ne pas à avoir à subvenir à mes besoins toute seule. La fortune familiale peut largement couvrir mes maigres dépenses et, j’ai plusieurs frères et un père qui gagnent bien leurs vies. J’aurais pu me contenter d’un travail assez facile, qui me permettait de me reposer et de flâner dans les rues de Paris. Un travail plutôt bien vu, qui attirerait à moi les plus beaux parties de cette ville. Oui, j’aurais pu vivre ma vie paisiblement. D'ailleurs, c'est ce qu’Annie Monian fait. Aux yeux de ceux qui me connaissent sous ce nom, je ne suis qu’une employée comme une autre qui, une fois midi sonné, vagabonde dans les quartiers, lit un livre tranquillement et prend un thé avec ses amies. Annie Monian vit une vie simple, dénuée de soucis et de responsabilités. Une vie que j’aurais pu vivre, si je n’étais pas née Maignan.

Bercée depuis ma plus tendre enfance par les discours de mon paternel. Rêvant de ce monde que ma mère peignait. Le doux soupir de leur révolte m’enlaçait et le souvenir de leur passion m’enflammait. Moi, Édith Maignan, fille d’un révolutionnaire, héritière d’une dynastie d’érudits, de scientifiques de renom, je ne peux me contenter de flâner et profiter de la vie. C’est pour cela qu’à vingt-cinq ans, je suis toujours célibataire. C’est pour cela que mes plus proches amis, dont Léontine, m’appellent bourreau du travail. Dans ma réalité, il ne se passe pas un seul instant sans que je ne penses à mes expériences, à mes plantes et au futur que j’essaye tant bien que mal de construire. Encore maintenant, alors que je sirote un thé en la compagnie de mon amie, une partie de mon cerveau vagabonde, énumérant toutes les tâches qu’il me reste à faire. Je suis une machine, un robot de science, incapable de m’arrêter, car tout ça, c’est ma raison de vivre.

Mais ce soir, il n’est pas question de science, il n’est pas question de laboratoire ou de sauver le monde. Ce soir, je peux, pour un seul instant, m’octroyer le luxe d’oublier et de vivre. Juste le temps d’une soirée. « Oh tu sais, j’ai tendance à bien trop travailler, alors être débordée est un peu dans mes habitudes. Mais ce soir, je fais une pause. Je te promets de ne pas penser au travail » .  En tout cas je comptais bien essayer.

Mon ventre grogna et sans plus attendre, j’accepta l’invitation de Léontine. Je connaissais par cœur ses appartement, pour être venue une bonne centaine de fois. La famille de Léontine n’était pas à plaindre. Comme nous, ils avaient le luxe de pouvoir acheter des légumes rares et même de la viande. À notre époque, dans le monde dans lequel nous vivions, il n’était pas facile de subvenir aux besoins de sa famille. Ce monde cruel ne laissait pas de place aux plus faibles ou encore moins aux plus pauvres. Cette réalité me dérangeait, mais je ne pouvais pas y faire grand chose. Les matières premières se tarissaient et les agriculteurs devenaient rares. Le monde succombait petit à petit et les plus démunies étaient les premiers à en pâtir. Cette vérité, elle est tout autour de nous, que nous le voulions ou non. Mais il était si simple de l’oublier que ça en devenait effrayant. Parfois, il m'arrive de me demander si le monde n’aller pas nous chasser. Fouillant dans le placard, j’attrapa plusieurs légumes assez communs, mais tout de même réservés à une élite. Quelques carottes, quelques poireaux, des oignons, des pommes de terre. On pouvait faire des merveilles avec ces cadeaux de la terre.  Un bouillon de légumes ça te dis ? ». Léontine était entrain de presser les citrons pour faire une citronnade. Un luxe dont je ne me privais pas. Il n’y avait rien de tel qu’une bonne citronnade pour redonner le sourire et la fraicheur. « Merci pour la citronnade c’est une bonne idée ».

Je commençais à faire cuisiner heureuse et légère en cette instant. « Alors, qu'as-tu de beau à me raconter? Des rencontres? De drôle de situations au travail?».



⇜ code by bat'phanie ⇝
Léontine Perron

Léontine Perron
https://vifargent.forumactif.com/t179-leontine-if-i-fallhttps://vifargent.forumactif.com/t180-leontine-magicalove

Messages : 77
Date d'inscription : 22/05/2020
Alias : mythos. (elle)
Portrait : lucy boynton. @kidd.
prickly pear (edith) Tenor
Activité : employée aux thermes deligny.
En société : gamine intempestive, indomptable et indépendante que vit sa vie uniquement comme elle l'entend.
Organisation(s) : bandit au sol dans l'almeria.
Besace : un livre, de l'argent, un ruban pour les cheveux et des objets en tous genres chapardés un peu partout.

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Sam 30 Mai - 16:20


( prickly pear + )
Acharnée du travail, Edith passait la plupart de ses journées à faire bouillonner ses méninges, pendant que d’autres se la coulait douce aux thermes. Les deux femmes vivaient à deux rythmes différents, mais aucune ne jugeait l’autre pour sa manière d’organiser ses journées, sa vie. L’important, c’était qu’elles parviennent à se trouver du temps pour ce genre de moments, comme elles l’avaient toujours fait. Ce soir, elles dîneront ensemble, loin de leur train-train quotidien. Pour l’occasion, la scientifique proposa de composer un bouillon de légumes, un plat léger qui fera l’affaire pour ce soir. — Oui, ça me va. Gourmande, Léontine appréciait presque tout en nourriture, et refusait rarement un plat cuisiner par autrui. Pendant que son amie préparait le repas, la nantaise s’activait à presser les citron dans une cruche en verre, avant d’y verser deux cuillères à café de sucre. — Autant en profiter, c’est peut-être notre dernière. Les citrons se faisaient de plus en plus rares, et dans quelques années seulements, cette boisson sera peut-être devenue un vaste souvenir.

Le repas avançait doucement, mais sûrement, et l’heure revenait à des conversations lambdas sur leurs vies respectives. Edith s’interrogeait sur le quotidien de son amie, qui en dehors de ses activités illégales qu’elle taisait, n’avait rien de très passionnant. Casanière et solitaire, la nantaise vivait très bien le calme de sa vie, et pour dire vrai, elle n’aimait pas trop lorsque autrui venait la bousculer dans sa zone de confort. — Pas grand chose… Ah, si. Hier, Monsieur Turandot, m’a encore proposé de dîner avec son fils. Jolie, riche et en âge de se marier, Léontine ne laissait pas indifférente et malgré son caractère terrible, beaucoup de prétendants frappaient à la porte. Heureusement, sa famille n’était pas du genre à organiser des mariages arrangés, sans quoi elle serait sûrement casé avec un des gosses de riches qui habitait la capitale.

— J’espère qu’il n’aura pas la bonne idée de proposer l’idée à mes parents… Je suis certaine qu’ils m’encourageraient a lui laisser une chance. Sans vouloir la caser, sa famille espérait seulement la voir tomber amoureuse un jour et pourquoi pas, quitter les appartements pour vivre une vie à elle. Malheureusement, faire de la place pour quelqu’un d’autre et fonder une famille n’était clairement pas dans ses plans. — Et je te vois venir. Non, je n’ai aucune envie de me coller un rendez-vous, même s’il est charmant, ou je ne sais quel autre qualificatif que tu pourrais me citer. En amour, Léontine était nulle. De manière générale, elle était peu qualifiée pour les relations humaines, mais lorsqu’il fallait s’ouvrir à une personne, elle paniquait complètement. Se sentir dépendante l’effrayait, tout comme le fait de devoir des comptes. — Enfin, j’espère avoir été assez claire cette fois. Edith connaissait suffisamment son amie pour savoir “qu’avoir été assez claire” signifiait avoir envoyé paître sans demi mesure.


( Pando )
Édith Maignan

Édith Maignan
https://vifargent.forumactif.com/t172-edith-nee-pour-creverhttps://vifargent.forumactif.com/t185-le-soulevement-n-attend-pas-demain-edith#2739

Messages : 107
Date d'inscription : 17/05/2020
Alias : Lys / salomé (elle)
Portrait : Saoirse Ronan (terpsykore), sign (astra / bazzart)
Une fleur invente la perfection du monde
Activité : La science dans le sang. Elle est chercheuse en botanique pour l'Orme. Fait partie de l'équipe qui a créé le terreau argent (Édith). Sous un autre nom elle est gardienne de la Serre du Grand Palais (Annie)
En société : Noblesse déchue par l'impératrice. Ancienne famille noble respectée pour son savoir. Aujourd'hui luttant contre cette anarchie.
Organisation(s) : Scientifique de l'Orme, l'organisation de son père. Petite princesse chercheuse qui essaye de donner une seconde vie à la nature. Elle travaille sur le terreau argent
Besace : Un cahier de croquis, des fleurs séchées, un flacon de parfum, à la rose, une clé de détermination de botanique, un animautomate libellule piraté

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Jeu 4 Juin - 17:06

 

Prickly Pear

M’activant près de la cuisine, j’écoutais attentivement ce que mon amie avait à me dire. Loin des tracas quotidiens et de ma vie de scientifique acharnée, je profitais de cet après-midi sous le smog, pour apaiser et libérer mon esprit. Discuter avec Léontine était toujours plaisant. Elle avait cette manière de parler qui permettait à mon esprit de s’encrer dans le présent. J’arrêtais de tergiverser, de remuer le passé, de me perdre dans mes pensées. Ici, dans cette cuisine, je l'écoutais, coupant les légumes au rythme de sa voie. La cuisine était un passe temps qui me permettait d’oublier. J’aimais manipuler la terre et ses semences, couper et mélanger dans le but d’atteindre la saveur parfaite. Utiliser mes mains faisait taire mon esprit et les produits de la terre me connectaient à un monde bien tangible. Sur le plaque l’eau chauffait et le jus prenait. Carottes, oignons et pommes de terre se suivaient dans mes mains expertes. La lame du couteau bien aiguisée, tranchait leur peau sans le moindre remord. Mon geste était sûre et rapide. En quelques minutes les ingrédients ne ressemblaient plus qu’à de petites lamelles de couleurs différentes. Derrière moi Léontine finissait la citronnade. Je pouvais sentir l’odeur des citrons bien frais, j’en avais l’eau à la bouche.
"Autant en profiter, c’est peut-être notre dernière"  Bien malheureusement, mon amie avait raison. Les fruits et les légumes devenaient des denrées de plus en plus rares. Déjà réservés à l’élite depuis plusieurs années, nous n’étions pas sûre de pouvoir en retrouver l’année prochaine. Dehors, hors de la ville, les arbres mourraient, les cultures s’asséchaient et la terre s’appauvrissait. Bientôt, il ne restera plus rien à manger, plus rien à goûter et personne ne semblait vouloir changer.

Les légumes coupés, il ne me restait plus qu’à les mettre dans l’eau et le jus bouillant et attendre. La citronnade était prête et je m’en servie un verre. Le nectar à mes lèvres me fit pousser un long soupir. « C’est tellement bon. Quelle tristesse qu’il s’agisse peut-être de la dernière. Merci Léontine ». Je pris une gorgée, puis une autre. J’essayais de savourer cette boisson, mais il était dur de me retenir. Sur la langue je sentais le gout du citron frais, un peu amère et acide il n’en était pas moins délicieux. Déjà le goût du fruit n’étais plus le même qu’à une certaine époque. Il avait perdu de sa couleur jaune flamboyant pour tirer sur un jaune un peu plus terne. Il était aussi plus difficile d’extraire le jus des fruits qui perdaient de leur vigueur. Néanmoins, la famille de Léontine avait encore des contacts et assez d’argents pour se procurer de bonnes variétés. Un luxe dont nous ne nous privions pas.

La conversation allait de bon train et revenait vers des sujets à peu plus anodins et joyeux. Il était parfois agréable d’oublier les malheurs de la journée pour se concentrer sur les petites histoires du quotidien. C’est ce que nous faisions quand il nous arrivait de nous retrouver pour le thé. Bien que nous réussissions à nous voir régulièrement, Léontine et moi avions toujours quelque chose à nous dire. Il pouvait s’agir d’anecdotes sympathiques au sujet des clients des thermes, des galères que j’avais à la Serre du Grand Palais ou encore des discussions sur la nouvelle mode en ville ou de beaux partis. Ma famille étant déchue, je n’assistais plus aux bals et Léontine se faisait une joie de tout me raconter. Il nous arrivait souvent de nous moquer des prétendants ou encore des nouvelles coutumes de l’impératrice. La joie de vivre, les moqueries et les rires faisaient partie prenante de nos discussions, toujours vives et amusantes.
Aujourd’hui ne faisait pas objection, puisque Léontine me parla du nouveau prétendant qu’un voisin lui proposait. Jeune, jolie et riche, la nantaise recevait de nombreuses déclarations et demandes. Après tout elle était en âge de se marier – tout comme moi. Mais elle ne l’entendait pas de cette façon – tout comme moi.  Farouchement indépendante, la blonde ne voulait pas se caser tout de suite, ce que je pouvais comprendre. La chance était, que mon père n’avait aucunement l’intention de me caser avec qui que ce soit. Attaché aux protocoles, il faudrait que ce jeune homme soit noble, sauf que notre famille ne l’était plus. De plus, étant sa seule fille encore en vie et sa petite protégée, mon père ne comptait pas me laisser partir. J’espérais un jour devenir son héritière, ainsi je n’aurais besoin de personnes, dirigeant l’Orme à ma guise. Malheureusement, ce n’était pas demain la veille qu’Alphonse Maignan allait rendre les armes. Ainsi j’avais encore du temps pour me préparer au mariage et très peu de demandes de par la perte de mon statut, contrairement à mon amie. Ses histoires me faisaient d’ailleurs bien rire et me divertissaient toujours.

« Tu ne vas pas pouvoir continuellement éviter les rendez-vous. Il va bien falloir qu’à un moment donné tu acceptes une demande de la part d’un gentleman ». Léontine n’en n’avait pas du tout envie. Je savais qu’elle ne laissait jamais de chance à ces messieurs. Elle était solitaire, mais elle ne pouvait le rester toute sa vie. Un jour, il allait falloir qu’elle accepte, ne serait-ce que pour l’image. Aux dires de la jeune nantaise, elle avait du envoyer paître le pauvre monsieur Turandot sans même lui laisser dire un mot. Le pauvre avait dû prendre peur et partir en courant. Je sais à quel point mon amis peut être dure et directe quand elle en a besoin. C’est une qualité que j’admire chez elle, mais qui peu lui apporter des ennuies.
« Je n’ai pas de ce problème, heureusement. Je pense que sur ce point on s’accorde à dire que nous n’avons pas besoin d'un mari. Mais peut-être qu’un rendez-vous ne te ferais pas de mal ? Rien que pour avoir des choses à me raconter derrière. N’y-a-t-il personne qui t’intéresse ? ».

Peut-être que Léontine avait rencontrer quelqu’un de charmant et qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de m’en parler. Bien que ça soit plus probable qu’elle ait refusé toutes les propositions qu’on ait pu lui faire sans même prendre le temps de les considérer. Après tout, si elle n’avait pas envie d’un homme à quoi bon s’encombrer.
Tout en continuant notre discussion je me levais pour vérifier le bouillon. Il était presque prêt. « On met la table ? C’est presque prêt ».
⇜ code by bat'phanie ⇝
Léontine Perron

Léontine Perron
https://vifargent.forumactif.com/t179-leontine-if-i-fallhttps://vifargent.forumactif.com/t180-leontine-magicalove

Messages : 77
Date d'inscription : 22/05/2020
Alias : mythos. (elle)
Portrait : lucy boynton. @kidd.
prickly pear (edith) Tenor
Activité : employée aux thermes deligny.
En société : gamine intempestive, indomptable et indépendante que vit sa vie uniquement comme elle l'entend.
Organisation(s) : bandit au sol dans l'almeria.
Besace : un livre, de l'argent, un ruban pour les cheveux et des objets en tous genres chapardés un peu partout.

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Mer 10 Juin - 15:59


( prickly pear + )
Il fallait être stupide pour ne pas s’apercevoir que la nature se mourait depuis déjà pas mal d’années. En ce moment même, ils étaient sûrement en train de vivre les dernières heures d’abondance de l’humanité, sans avoir conscience que la suite sera parfaitement irréversible. Bientôt, la famine ne touchera plus uniquement les pauvres, mais aussi les classes aisées, qui à cause de la pénurie se déchireront pour un simple morceau de pain. Une crise humaine imminente qui malheureusement, ne semblait pas être la priorité de l’Empire, trop occupé à organiser des banquets gargantuesque pour amuser la galerie. Le jour où ces personnes connaîtront la faim, il  y  a fort à parier que les choses changeront, mais malheureusement, il sera sûrement déjà trop tard. Une fatalité qui pinçait un peu le coeur de la blonde, qui durant son enfance avait connu autre chose que le ciel maussade de la capitale. Cependant, à son échelle, elle ne pouvait pas faire grand chose, si ce n’est pointer du doigt ceux qui devraient agir.

Si le manque certain d'intérêt que portaient les dirigeants face à la destruction de l’écosystème, Léontine savait que le problème touchait encore plus son amie, passionnée par le sujet. En effet, Edith, scientifique et botaniste  engagée se battait à plein temps pour sauver ce qui pouvait encore être sauvé. Un combat acharné qui lui prenait tout son temps et que l’employée des thermes savait saluer, sans pour autant trop en parler. Léontine soutenait son amie, elle le savait pertinemment, et c’était tout ce qui comptait. En attendant, elles s’invitaient l’une chez l’autre pour passer du bon temps, loin du travail et de leur quotidien. Une habitude qui commençait à dater et qui leur convenait parfaitement.

Telles des adolescentes, elles se tenaient au courant des quelques aventures qui pouvaient leur arriver, comme les demandes en mariage de plus en plus fréquentes. — Si je peux refuser, puis au pire je ferais une demande moi-même. J’ai d’autres occupations en ce moment. Léontine tenait à son indépendance plus que tout au monde. Pour elle, être en couple reviendrait à tirer une croix sur sa liberté et sur son autonomie. Un sacrifice qu’elle n’était pas prête à faire, et ceux malgré que la plupart des personnes de son entourage s’assurait à convenir que ça lui ferait sûrement beaucoup de bien d’accepter au moins un peu de compagnie. — Je pense surtout que tu apprécierais grandement d’avoir quelques ragots à te mettre sous la dent. Aucun doute qu’Edith attendrait avec impatience les potins qui naîtraient d’un tel moment. Un jour peut-être, sur un malentendu, Léontine acceptera une invitation d’un riche héritier, et racontera dans les moindre détails le malaise du rendez-vous.

En attendant, la botaniste allait se contenter d’un bon repas et d’une citronnade. — Oui, vas-y. Flemmarde, la nantaise laissait sans scrupule son amie mettre la table, tandis qu’elle s’installait tranquillement. —Et toi, tes occupations ? C’était au tour d’Edith de raconter sa vie, avant de dîner le repas qui se trouvait au centre de la table.  



( Pando )
Édith Maignan

Édith Maignan
https://vifargent.forumactif.com/t172-edith-nee-pour-creverhttps://vifargent.forumactif.com/t185-le-soulevement-n-attend-pas-demain-edith#2739

Messages : 107
Date d'inscription : 17/05/2020
Alias : Lys / salomé (elle)
Portrait : Saoirse Ronan (terpsykore), sign (astra / bazzart)
Une fleur invente la perfection du monde
Activité : La science dans le sang. Elle est chercheuse en botanique pour l'Orme. Fait partie de l'équipe qui a créé le terreau argent (Édith). Sous un autre nom elle est gardienne de la Serre du Grand Palais (Annie)
En société : Noblesse déchue par l'impératrice. Ancienne famille noble respectée pour son savoir. Aujourd'hui luttant contre cette anarchie.
Organisation(s) : Scientifique de l'Orme, l'organisation de son père. Petite princesse chercheuse qui essaye de donner une seconde vie à la nature. Elle travaille sur le terreau argent
Besace : Un cahier de croquis, des fleurs séchées, un flacon de parfum, à la rose, une clé de détermination de botanique, un animautomate libellule piraté

prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)    Ven 17 Juil - 16:45

 

Prickly Pear

Une délicieuse odeur commençait à s’échapper de la cuisine, alors que le soleil amorçait sa descente. Malgré le smog et l’air saturée, je me délectais de ce moment passé avec mon amie. Ce soir, la nuit, était douce, plus douce qu’à son habitude. Ce soir, la nourriture sentait bon et avait bon goût. Certes, je n’avais pas préparé un festin digne des plus riches, bien qu’il s’agisse déjà d’un très bon repas. Il y avait des légumes en plus des pommes de terres. Il y avait une bonne odeur de bouillon et du pain. Peu de familles avaient l’honneur de pouvoir manger un tel plat. Dire qu’à une époque, ce plat était des plus banals. Parfois, mes pensées allaient vers cette civilisation d’un autre monde, vers ces ancêtres qui avaient tellement plus ou alors vers ces descendants qui, je l’espère, auraient beaucoup plus. Pouvaient-ils se rendre compte du luxe dans lequel ils vivaient ? Pouvaient-ils se rendre compte de leur chance ?
Peut-être pas.
Après tout, le dicton dit « on se rend compte de ce que l’on a quand on le perd ».
C’est peut-être le cas. C’est peut-être vrai.
Mais moi, à cette table, je me rendis compte de la chance que j’avais. Entourée d’une amie fidèle, prête à déguster un bon plat bien au chaud, je sais que tout le monde n’a pas cette chance. J'ai beau lutter pour une cause qui me tient à cœur et m’insurger contre le pouvoir qui est en place, je reste une jeune fille anciennement aristocrate qui a la chance d’être née avec une cuillère en argent dans la bouche. Et cela ne servirait à rien d’en avoir honte, plutôt utiliser cette chance à bon escient.

Ce soir, loin de moi les tracas de ma vie, les tracas du laboratoire, du monde. Ce soir, je redeviens adolescente, parlant de tout et de rien avec une amie proche. Une amie férocement indépendante, qui n’a pas peur de bousculer les mœurs de la société pour faire ce qu’elle souhaite. Et elle a bien raison Léontine. Elle a raison de réclamer son droit, de faire comme bon lui semble. Elle le peut, alors pourquoi s’en priver.

« Tu as bien raison. Je ne voyais pas les choses comme ça, mais il est vrai que cela reste ta décision. Personne ne devrait te forcer. Excuses-moi, je cherchais juste à savoir si quelqu’un avait fait palpité ton cœur ses derniers temps ».

Je savourais ce moment entre filles, sans personne pour nous juger. Je n’en ai pas l’habitude, dans mon laboratoire il y a bien plus de présences masculines que féminines et bien que je considère les membres de l’orme comme ma famille parfois, il était difficile de ne pas sentir le jugement dans leurs regards. Même mon père me jugeait de temps en temps. Jamais méchamment ou volontairement, il s’inquiétait tout simplement. Comme tout parent. Heureusement, je pouvais compter sur Bonnie pour m’entraîner dans des péripéties les plus folles.
Mes ce soir, il n’était ni question de folles escapades, de découvertes qui sauvent le monde ou du regard des hommes. Ce soir, il n’était question que de deux jeunes filles savourant un moment des plus plaisant et se faisant des confidences autour d’un bon repas.

« Et bien ma vie n’est pas très trépidante tu sais. Le travail encore et toujours tu me connais. Quand je ne suis pas à la serre je suis au laboratoire et inversement. Je ne rencontre personne de bien intéressant ».

Pouvais-je me risquer à parler de l’opéra ? J’avais confiance en Léontine là n’étais pas la question. Mais il était dangereux qu’elle sache. Oui, je ne voulais pas la mettre en danger. Peut-être faisait-elle la même chose avec moi ? Peut-être me cachait-elle des secrets, des aventures pour me protéger. Il est difficile d’être honnête dans un monde tel que le nôtre.

« Récemment, j’ai commencé à sortir de mon laboratoire. Pour faire.. D’autres choses. Peut-être que quelque chose de bon en ressortira ».

En parlant, je me rendis compte que cette phrase, je la disais plus pour moi que pour Léontine.
Oui, peut-être que quelque chose de bon ressortira de tout ça.

« Bon à table, c’est prêt. Qu’est-ce que j’ai faim ».


⇜ code by bat'phanie ⇝
Contenu sponsorisé



prickly pear (edith) Empty

Re: prickly pear (edith)   

 
prickly pear (edith)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Edith ♦ Née pour crever
» Le soulèvement n'attend pas demain ( Édith )
» Une rencontre à l'aube (Alceste & Édith)
» Escapade furtive (Bonnie & Édith)
» paroles de verre | edith + ephemer

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
vif argent. :: chant iii. d'ardoise et d'acier :: Rives de Seine :: Thermes Deligny-
Sauter vers: