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 l'enfance est un couteau planté dans la gorge.

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l'enfance est un couteau planté dans la gorge.    Dim 3 Mai - 14:44

cam(ille) valérys
il n'y a des vérités qui ne peuvent être révélées
qu'à la condition d'être découvertes.
nom complet ◇ signification des noms seulement si on leur en donne une. frisson d’extase ou de peur ; sentiments provoqués presque risibles, d’son opinion moqueuse. réelle nomination ou énigmatique pseudonyme, ces frissons à l’entente ne sont pas liés à l’assemblage parfois hasardeux de lettres qui donne un mot approximatif, mais à la personne qui revêt l’identité. tantôt femme, tantôt homme. tantôt personne, tantôt prestige. n’se cache pas derrière ces appellations aléatoires et si peu représentatives. camille, l’prénom oublié d’ailleurs. cam, pour ceux et celles qui ont l’opportunité de le connaître plus que sur le devant de la scène, derrière les rideaux ou sous les draps. valérys, pour tout l’monde, connu dans les parages. sons doux et suaves, à la fausse sonorité d’allitération aussi voluptueuse que sa voix qui fait sa réputation. lumière noire de l’ombre que l’on aimerait agripper. date et lieu de naissance ◇ la poussière comme une vieille amie, caresse son épiderme et il n’veut pas la balayer d’un revers de main. cette sensation de n’être qu’un avec elle, parce qu’il est né dans la poussière. la poussière de chez lui, papa et maman dans une joyeuse angoisse ou dans une joie angoissée. la poussière du quartier prolétaire de paris qui a accompagné ses premiers cris. la poussière grisâtre qui devient glaciale alors qu’elle s’enfonce petit à petit dans la violente hiver alors que sonne le double coup du deux novembre 1902. trois années dans l’nouveau siècle et les espoirs plein les yeux, alors que les gens confondent étoiles et poussières. âge ◇ illusion de traits en constante transformation. visage juvénile à cause d’une certaine féminité. androgynéité trompeuse, alors qu’on lui donne toujours moins que la quarantaine qu’il approche fatalement, qui vient encore plus perturber à cause de ses yeux scintillants d’une maturité presque d’antan. les trente-huit bougies qu’il ne souffle jamais, parce que pour lui l’âge n’est qu’un nombre abstrait auquel il ne prête aucune attention ou importance. même personne depuis qu’il a quatorze ans, il sera probablement la même encore sur son lit d’mort. état civil ◇ brise d'air frais qui vient flatter la pommette de ces messieurs et de ces mesdames, mais qui repart aussi soudainement qu'elle est arrivée. brise pleine de promesses suaves et séduisantes, pourtant on n'arrive pas à l'attraper. glisse entre les phalanges quand celles-ci essaient de se refermer autour de lui. étiquette du célibataire bien que ce ne soit pas un label exact. des prétendants et des prétendantes dans son lit. des histoires parfois récurrentes, et plus rarement qui durent depuis des années. une liberté qui cache tellement de choses. occupation ◇ charme comme arme dangereuse depuis toujours. arme qu'il a aiguisée et perfectionnée avec l'temps. aura envoûtante ou illusion d'envoûtement, il s'meut entre les quatre murs de luxe et de luxure comme si les lieux lui appartenait. chanteur populaire qui a aujourd'hui sa suave réputation. les oreilles viennent l'écouter, les yeux le regarder et les bouches baver. crooner qui se sert du timbre de sa voix, tantôt grave tantôt bien féminin, pour donner une mélodie à ses paroles plutôt que de véritablement chanter - il n'en aurait probablement pas le talent de toute façon. son corps comme atout majeur, il se traite avec respect mais n'hésite pas à l'utiliser ou même à le vendre. pute pour le plaisir des autres et surtout le sien. le sexe au cœur de sa vie. mais également les alchimistes qui jouissent de son corps offert comme cobaye. il se donne tout entier, pour l'sexe et la science. organisation(s) ◇ partisan de la philosophie cynique c'est la vie, il n'prête que peu d'attentions aux organisations existantes. loin d'être ignorant ou totalement centré sur lui-même, il a conscience et connaissance de certaines, mais ça ne l'intéresse pas. aucune, lui il est plus occupé à faire sa vie et dessiner son bout d'chemin comme il l'entend. groupe ◇ nonchalance et je-m'en-foutisme apparents, il est facile de le considérer comme neutre. bien loin d'être un justicier et à hausser les épaules en répétant « c'est la vie » comme évidence fataliste, au fond de lui il a toutefois cette conviction qu'un monde meilleur est possible. homme d'étain, il ne réalise pas toujours le sens de ses actions, néanmoins son aide régulière aux autres, même des personnes qu'il ne connait pas, n'est pas anodine. faceclaim et crédits ◇ cillian murphy. pinterest. wajdi mouawad.

caractère ◇ neutral evil & chaotic good, ça dépend du point de vue ; homme flottant ; suave & voluptueux ; infinie sensualité ; dd : douceur et danger ; nsfw ; (censored) rated nc-17 ; séducteur ; don't be afraid, come dance with me ; aime le sexe et s'en délecte ; fin gourmet, pourtant pas difficile ; joueur, peut-être un peu trop ; bon joueur ; mais joue pour gagner ; quand il perd, sourire en coin effrayant parce qu'énigmatique ; absolument pas rancunier ; regard constamment vers l'avant ; airs de femme fatale ; charisme naturel et léger ; élégance simple ; se nourrit d'un certain chaos ; sweet troublemaker ; observateur ; fin stratège ; opportuniste ; très intelligent ; la culture qui lui manque, il compense avec son intelligence ; apparaît très individualiste - un peu vrai, mais totalement faux ; protecteur ; justicier, à sa manière désabusée ; réaliste & optimiste ; désillusionné & utopique ; personnalité  légère ; pour un homme intense ; putain d'sociable ; a un grand cercle d'amis ; humour décalé et absurde ; toujours l'sourire aux lèvres ; affreusement féminin et masculin à la fois ; l'ombre sur l'devant de la scène ; l'cœur et l'esprit épris de liberté ; peur de l'attachement ? probablement ; trop trop trop nonchalant ; interprété comme de l'irrespect (un peu) ; fucking amoral ; sait très bien qui il est, et s'ignore à la fois ; we're all villains in someone else's story.

place en société ◇ né prolétaire tout ce qu'il y a de plus normal, cam aurait probablement dû rester en bas de la pyramide, son dos à supporter l'égo de ceux au dessus de lui. c'est en tout cas la logique des classes sociales qui est transmise à tous. au diable la logique, en tout cas celles qu'il ne peut comprendre. cam, il remet tout en question. et c'est ce qu'il a fait. sa position l'a très rapidement frustré. son monde trop petit. alors il s'est hissé en haut, dans l'ombre et à l'aide de magouilles plus chaotiques les unes que les autres. aujourd'hui bourgeois de l'ombre. il n'est pas au sommet de paris ou de sa classe sociale, mais si son ambition flottante l'a amené jusqu'ici il ne ressent absolument pas le besoin de projeter encore plus haut et loin.

réputation ◇ pour ceux qui fréquentent l'apollonide, il est presque impossible de passer à côté du nom de valérys et sa figure. il est cette voix envoûtante. cet homme androgyne aux charmes certains. on l'connait, mais on ne le connait pas. d'ailleurs, c'est plutôt l'homme que l'on voit sur scène que les gens connaissent. et ils n'essaient pas d'apprendre à connaître l'homme. ils se font une idée, des fantasmes sur qui il est réellement, et l'connaître véritablement briserait le charme. en dehors de l'établissement, il n'est personne. ou plutôt il est quelqu'un que si il le souhaite. cam se délecte d'être une ombre, une figure flottante et abstraite. et pour les prolétaires, il est un traitre. mauvaise réputation pleine de rancœur et de déception, alors qu'ils estime qu'il les a lâchés pour une vie meilleure mais égocentrique.

lieu(x) fréquenté(s) ◇ deux solutions qui ne se valent pas. logique et évidence que de le trouver à l'apollonide bâtisse qui est plus sa maison que sa maison elle-même. un chez lui où il n'y est que rarement, finalement. si la première option est simple, l'autre ne l'est pas autant, beaucoup plus flottante. habitude qu'il n'a jamais perdue que de se balader partout sans autre but que de errer, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit lorsque ça lui chante sans se préoccuper du couvre-feu. malgré les bruits de couloirs, il reste très attaché à ses origines prolétaires et passe dans les faubourgs dès qu'il le peut. il a aussi un intérêt et un attachement particuliers aux rives de seine. l'eau calme ses états d'âme, et il aime cette ambiance légère et intense à la fois. la vie moderne actuelle avec des souvenirs concrets du passé et ce qu'ils sont entrain de détruire. sans omettre qu'il est attiré par tout ce qui est clandestin, évidemment.

journée type ◇ des journées qui peuvent se ressembler, mais qui ne tomberont jamais dans la routine redondante et monotone. même si évidemment cam a des obligations quotidiennes, sa journée type est placée sous le signe de l’imprévu. des matinées qui n’existent pas, alors qu’il se réveille plus souvent partout ailleurs plutôt que chez lui. ses pas qui l’amènent à l’apollonide, terre bien connue, pour tâter l’ambiance et prendre connaissance de son planning. quelques heures dans les effluves de luxure, et valérys se laisse guider par les gens et événements intéressants, dans l’cabaret ou à son extérieur.

rapport au vif argent ◇ obsession démesurée. c'qui a commencé par une simple curiosité intellectuelle s'est transformée en fascination pour une chose d'incompréhensible presque mystique pour finir en réelle addiction. s'il n'est pas l'plus grand fan de la manière de vivre du monde de cet époque, il fait partie de ceux qui sont persuadés que l'vif argent est la solution à plein d'choses. non pas tant pour la vie éternelle, si c'est possible il n'en a jamais eu grand chose à foutre de l'immortalité, mais pour des avancées médicales et scientifiques. sa transition transgenre passe notamment à travers l'vif argent. le torse avec des bribes de mercure en son sein à cause d'une boucherie sans nom. et aussi des potions concoctées à base de vif argent pour rendre son physique plus masculin. potions médiocres et plus louches pour une transition absolument incomplète pour un tas d'effets secondaires. alors oui, il recherche l'vif argent à tout prix. comme un besoin. pour devenir la personne qu'il devrait être. ou pense qu'il devrait être.

spiritualité ◇ aucune. non seulement cam n'croit en aucun dieu, et il est bien heureux que les religions aient été interdites puisqu'il ne comprend pas et ne conçoit pas qu'on puisse s'enfoncer dans de tels leurres. mais en plus il est un réel désillusionné. bien sûr il y a de l'espoir au fond de lui, une grande force, mais pas ce qu'on pourrait appeler une croyance.

— huit ans.

l’début d’soirée vient pointer l’bout d’son nez, en cette journée aussi monotone que les autres. cam sait que c’est l’début d’soirée parce que l’école est finie, avant de reprendre demain. la seule indication du temps possible est grâce aux aiguilles des pendules ; la lumière diurne qui aurait dû se peindre de nuances orangées au déclin du soleil reste grisâtre, l’brouillard est plus fort que les rayons solaires depuis quelques années maintenant.

que ce soit de l’époque ou de sa classe sociale, cam est né dans la poussière grise. ça ne lui fait pas une grande différence.

c’est l’début d’soirée, et alors que la plupart des enfants rentrent chez eux – ou le sont déjà – l’gamin déambule dans les rues, son but très incertain et abstrait.
« ce n’est pas normal qu’un gos se de sept ans soit tout seul dans la rue à cette heure-ci. » les voix fictives et moralisatrices des adultes résonnent tout autour de lui, sans réellement l’atteindre. des adultes probablement issus des hautes classes. parce qu’ils n’ont pas conscience que les fruits du prolétariat, ils ont appris à se débrouiller par eux-mêmes. bien sûr, ce n’est pas vrai pour tous et toutes, heureusement. il y a en qui ont la stabilité. la solidarité mais aussi l’individualisme existent, comme partout.
cam, c’est l’cliché de l’enfant délaissé à lui-même, parce que maman est morte de la tuberculose. tout l’monde pensait que l’reste de la famille allait y passer, faut dire que cette merde est contagieuse. mais cam est toujours vivant, et papa aussi, à charbonner trop d’heures pour trop peu de thunes. il s’tue au taf, papa. presque littéralement. s’bousille le dos, et tout l’corps en fait, à porter des matériaux bien trop lourds et construire des bâtiments qui ne seront jamais les siens. toutefois, il est bon dans ce qu’il fait, il aime ce qu’il fait, et c’est la seule solution qu’il a trouvée pour ramener de l’argent à la maison. trois raisons. sont-elles bonnes ou valent-elles la peine ? c’est une autre histoire.

alors papa travaille encore, et cam erre.

ça ne le dérange pas d’être dans la rue. prolétaire, bourgeois, noble. lui, il aime cette liberté. il aime se promener seul, en compagnie de ses pensées. néanmoins, il a aussi assez d’amis pour justement ne jamais se sentir réellement seul. s’il est seul, c’est qu’il le veut. et jamais pour bien longtemps.

c’est au détour d’une ruelle, qu’il connaît bien mieux que sa poche trouée, que cam tombe elle. une gamine de son âge. il le sait parce qu’elle de la même école misérable que lui. c’est dur de ne pas se louper, bien qu’il ne la connaisse pas plus que cela.
c’est peut-être sa sociabilité, sa curiosité ou son empathie protectrice – probablement un mélange des trois – qui le poussent à s’arrêter près d’elle, lorsqu’il constate qu’elle pleure, recroquevillée sur elle-même et par terre, contre un mur encore plus sale qu’elle. « qu’est-ce t’as ? » toujours l’plus grand des tacts. mais il y a quelque chose de presque doux dans sa franchise.

à l’entente de mots adressés à son égard, elle sort la tête de ses bras et lève ses yeux rougis vers lui. il n’y a aucune surprise sur son visage, donc il sait qu’elle a bien senti sa présence avant même qu’il ne parle. elle ne comptait simplement pas daigner lui porter d’attention. il n’est absolument pas offensé, c’est tout simplement comme ça que le monde fonctionne.

« oh. c’est toi camille. » le camille en question hausse simplement les épaules, nonchalance face à l’évidence de la remarque. il n’parle pas non plus, la question reste en suspense entre eux, alors qu’il attend patiemment qu’elle s’essuie les yeux et le nez, sa manche de plus en plus dégueulasse. plusieurs secondes passent, étirées en illusion de minutes, et il continue tout simplement de la regarder, la tête baissée. parce qu’il a pris la peine de se rapprocher d’elle, mais pas de se mettre à sa hauteur. ce n’est pas par condescendance, pas vraiment, c’est juste qu’il préfère rester debout et actif, surtout si son histoire ne l’intéresse pas et qu’il doit repartir gambader rapidement.
elle parle, finalement. « je me suis faite jeter du quartier des riches. » quel quartier précisément ? cam n’sait pas trop, vu que les riches – nobles comme bourgeois, ils n’font pas la différence – possèdent la majorité de la ville. il fronce les sourcils à sa réponse. « pourquoi t’étais là-bas ? » c’est bizarre pour lui, ça n’atteint pas vraiment sa logique. c’est à son tour de hausser les épaules. « leurs poubelles sont toujours pleines. » ah. la faim justifie les moyens. il comprend, et s’adoucit légèrement, jusqu’à s’asseoir à côté d’elle. cam n’a rien à manger sur lui, mais il est bon pour faire la conversation. alors les deux enfants parlent, de tout et de rien, il la fait sourire, rire, oublier pour quelques instants éphémères, et ses larmes se sèchent petit à petit avant qu’ils n’doivent réellement rentrer chez eux.

et le lendemain, cam est allé faire un grand tour des poubelles du quartier riche. elle a pas tort, la gamine. ils jettent des aliments à moitié consommés et encore bons. il récolte tout ce qu’il peut, avant qu’il ne soit véritablement trop chargé et lourd pour marcher.
rentré dans son quartier, il nourrit quelques enfants affamés, la gosse en premier.
lui ne mange pas. il a la tête pleine. il réfléchit. il n’avait jamais fait attention aux bourgeois et aux nobles avant, trop occupé avec la misère autour de lui. mais, inéluctablement, il est intrigué maintenant.
et c’est peut-être à partir de ce moment que cam a commencé à regarder vers le haut, les étoiles dorées.



— douze ans.

« hey petite ! »
cam sait qu’on s’adresse à lui, toutefois la nonchalance du pré-adolescent bat des records depuis quelques temps et il n’en a pas assez à foutre pour lui prêter de l’attention. surtout que même si ça ne le blesse pas personnellement, il n’a pas le temps pour les personnes qui le mégenrent, bien que l’erreur ne soit pas anormale.
il sait aussi qu’il doit perturber. gueule noircie de crasse, suie omniprésente partout dans la ville mais qu’il n’a pas tant l’occasion de nettoyer de son derme, les vêtements dans un sale état sur l’point de rendre l’âme s’ils ne sont pas déjà troués. il est très certainement une anomalie dans ces beaux quartiers. surtout qu’à force de venir y traîner pratiquement tous les jours ces dernières années, sa présence ne doit plus passer inaperçue. murmures et rumeurs vont bon train, il n’est pas le bienvenu en ces lieux. il s’est déjà fait jeter plusieurs fois, néanmoins borné et con comme il est, cela ne le dérange absolument pas pour se ramener. encore et encore. parfois même avec des potes, et la plupart du temps seul – comme aujourd’hui.
ses oreilles perçoivent vaguement que l’adulte, dans sa fausse parure d’or, superficiellement perturbé continue de l’appeler, cependant les sons sont de plus en plus faibles alors que ses pas guident le reste de son corps loin de lui. si dans les faubourgs il sait toujours où il va, ce n’est absolument pas l’cas ici. ses pas et son esprit ne reconnaissent pas les lieux, pure découverte pour sa petite personne qui s’extasie des nouvelles choses. c’est un monde qu’il n’connaît pas, et qu’il veut connaître. qui l’attire, de plus en plus. le luxe. la classe. les bourgeois et les nobles – bien qu’il ne comprenne pas encore bien la différence, trop jeune et à mille lieux de ces étiquettes.

une nouvelle fois, cam s’fait acoster sans aucune douceur. « gamin !! t’as rien à foutre dans les parages ! » qu’est-ce que les riches peuvent être vulgaires, malgré ce que cette élégance artificielle peut laisser supposer. cam roule des yeux mais cette fois-ci s’arrête dans son élan, et va même jusqu’à se retourner. « ah mais c’est pas un gamin… c’est une gamine. » elle roule une nouvelle fois des yeux, quelle belle bande de cons. « fille ou garçon, t’as rien à faire dans les parages. » c’est presque drôle que les gens n’en ont pas grand chose à faire de son genre – ce qui est une bonne chose – mais qu’ils soient aussi protecteurs des différences entre les classes sociales, comme si leur place dans la société les représentait – ce qui n’est peut-être pas totalement faux.
ce soir là, cam rentre chez lui, ce qui est de plus en plus rare, avec des hématomes partout sur sa gueule fine, la lèvre coupée en deux et l’sang qui est venu souiller son t-shirt déjà foutu. ce n’est pas la première fois. certainement pas la dernière. et cam en a vraiment que peu à faire de recevoir des coups, ça forge le caractère qu’ils disent ; ça ne les empêchera pas de retourner dans ces beaux quartiers, dans l’but d’en faire un jour partie et ne plus être une anomalie.



— quinze ans.

l’effet est très léger, pourtant, pour tous ceux et toutes celles qui connaissent cam, c’est une évidence qu’il a essayé de se faire joli. il n’y a pas vraiment de maquillage, quoique peut-être un peu de crayon autour de ses yeux pour faire ressortir leur couleur azur, toutefois la différence, aussi légère soit-elle, est bien présente. il a juste pris un peu plus soin de lui. et tous ses amis s’foutent, gentiment, de sa gueule à c’propos. « wow ! t’as sorti l’grand jeu, cam ! » c’est qu’ils se mettent à siffler en plus, ces cons. « me dis pas que tu t’apprêtes ainsi pour ces connards des hautes sphères ! » il n’y a aucune méchanceté derrières leurs paroles. seulement des taquineries amicales – c’est de bonne guerre –, et parfois quelques inquiétudes bien placées pour leur ami. cam sait qu’il y a également une incompréhension de leur part, et il ne peut pas leur en vouloir. pourquoi l’petit valérys voudrait avoir des histoires avec ces bourgeois ? « t’es juste jaloux que j’préfère jouer avec les riches plutôt qu’avec toi ! » et pour accentuer ses paroles, cam s’penche vers lui et lui lèche la joue. « putain ! t’es dégueulasse ! » il s’offense, alors que tout l’monde éclate de rire autour d’eux. dont cam, qui s’en va déjà, sans un regard en arrière mais un doigt d’honneur bien lancé.

c’est devenu comme une addiction. une douce, pas de celle qu’il ne peut contrôler. plus il passait du temps dans les différents beaux quartiers, plus il se sentait attiré, aspiré, par ce monde ; plus il avait envie d’en faire partie. c’est devenu son objectif, faire partie des leurs et ne plus se faire jeter comme s’il était un mendiant. il n’a pas la chance des bourgeois ou des nobles d’avoir un certain accès aux privilèges juste par droit de naissance. l’école n’est pas non plus une option alors que ce n’est obligatoire que jusqu’à neuf ans et qu’il est rare qu’ils y restent bien longtemps puisque les prolétaires doivent travailler rapidement pour ne pas crever de faim. il a un cerveau, ce qui n’est pas toujours suffisant. mais il a aussi un corps, qui plait, et dont il sait se servir. ce n’est pas seulement devenir la pute préférée de ces mesdames et ces messieurs, c’est pouvoir se faufiler dans n’importe quel drap et apprendre sur eux.
il faut dire qu’aujourd’hui il est encore plus excité que de se retrouver dans ces rues bien mieux entretenues et lumineuses. parce que cam sait qu’il doit revenir. bien qu’il ne l’avouera jamais à haute voix, il n’a même jamais parlé de lui à qui que ce soit.
gustav.
il n’est même pas parisien, gustav. il est allemand. il ne l’a vu qu’une fois, et il ne peut s’empêcher d’être intrigué par le jeune homme, plus vieux que lui. bien sûr, il se méfie, comme toute personne un peu intelligente et consciente. néanmoins, il ne peut s’empêcher d’être intrigué, de penser à lui et de s’être renseigné à son propos. c’est peut-être à cause de gueule – qu’il a belle, c’connard. c’est peut-être à cause du fait qu’il soit un noble d’un autre pays. c’est peut-être à cause de sa famille de scientifiques. le vif argent, sujet qui revient sans cesse sur la langue des autres et donc dans les oreilles de camille. un mélange des trois, très probablement. toutefois le résultat est l’même, il s’avère que l’adolescent a envie d’apprendre à l’connaître.

son rendez-vous de la journée est terminé, il est un peu avant l’couvre-feu, et cam profite du calme pour s’poser dehors. sa tranquillité n’est pas si innocente, alors qu’il a choisi son emplacement avec précision. d’où il est, il peut regarder et épier les cortenbach – il a appris que c’était leur nom – comme il le veut. cependant, ses yeux ne sont pas constamment rivés sur lui. comme à présent, où il est entrain d’écrire dans son carnet. un carnet déjà bien rempli et qu’il ne fera lire à personne, puisqu’il contient les secrets qu’il entend et apprend ici et là. il est tellement concentré sur ce qu’il fait qu’il ne perçoit pas les pas qui se rapprochent de lui. « encore à traîner dans les parages à essayer de te faire une place ? » l’accent s’élève et camille sursaute, se déteste quelques secondes pour s’être laissé surprendre. toujours aussi réactif, il ne prend pas le temps de finir sa phrase et refermer immédiatement son carnet, pour qu’il ne lui prenne pas la mauvaise idée de lire par dessus son épaule. il lui sourit, camille, même si ça ressemble plus à une grimace insolente. gustav sait ce que cam fait, ils en ont parlé la dernière fois. ils ont même trop parlé, au goût du plus jeune qui s’est laissé emporter dans tornade sociable. d’ailleurs, ce dernier hésite une petite minute à frapper son aîné avec ce fameux carnet et partir dignement, pour s’éloigner de sa présence. toutefois il sait qu’il a très envie de lui parler, et il serait un grand idiot que de laisser sa fierté l’emporter sur son envie. alors il s’pousse un peu, pour faire de la place à gustav. pas sûr que l’noble veuille s’asseoir avec lui dans la rue, mais l’geste est significatif. il lui laisse de la place à côté de lui, et dans sa vie. lui-même ne sait pas trop pour quelle raison.



— vingt-quatre ans.
c’était censé être une bonne idée. il a cru que c’en était une, en tout cas. une bonne idée qui s’est avérée être une fausse bonne idée, à l’évidence.

au cours des années, depuis que cam s’est mis en tête de devenir un bourgeois, ses efforts n’ont pas été vains. les caresses sur sa peau douce et les murmures à son oreille. pas que des murmures d’amour, mais aussi des murmures interdits. c’est fou comment les gens se méfient moins lorsqu’un petit jeune, à l’apparence féminine en plus, les a rendus abrutis de satisfaction. des informations parfois superficielles et inutiles, d’autres fois d’une importance presque grave. et s’il jouait bien son coup, il arrivait même qu’il n’ait pas besoin de jouer l’espion, que coucher avec la personne suffise parce que sa présence pouvait faire imploser des situations. opportuniste ? peut-être. manipulateur ? en un sens. stratège ? très certainement. néanmoins, ça lui a grandement servi puisqu’il s’est indéniablement élevé. il n’est pas le plus grand des bourgeois, que ce soit de titre, de richesse ou de connaissance. mais rien à voir le prolétaire descendant d’un père dans l’bâtiment.
ce qui lui plait, ce n’est pas tant l’argent. c’est plutôt la position qu’il a et les privilèges que cela ouvre. il rencontre du beau monde – ils ne sont pas tant beaux que ça, à ses yeux, bien moins que ses amis prolétaires – et a surtout un accès plus facile au vif argent que s’il était resté dans les bas fonds des faubourgs.
gustav aide aussi sur c’point. l’avantage de connaître un alchimiste. bien que ça s’est compliqué entre eux lorsqu’il s’est marié. la différence des classes sociales aurait pu poser un souci entre eux, mais non, leur discorde a dû venir d’un mariage. quelle ironie même pas drôle.
ce n’est pas comme si cam allait le laisser filer aussi facilement. il a besoin de lui, ils ont besoin de l’un et de l’autre. il n’en a rien à foutre de ses états d’âme – qu’il dit. surtout à cet instant.

parmi c’beau monde, l’jeune homme a rencontré des médecins, une science elle aussi en voie de disparition.
alors oui, cela avait semblé être une bonne idée.
une opération pour qu’il ressemble un peu plus à un homme. une opération un peu expérimentale et plus que bancale. mais cam n’a pas froid aux yeux. il aurait dû.

l’jeune adulte charcuté, son torse ne ressemble à rien, la chair à vif et l’sang qui n’cesse de couler à le menacer de mourir aujourd’hui. gustav, gustav, gustav. et l’opération devient encore plus expérimentale. l’alchimie qui se mêle à la médecine, toujours un peu plus, son ami lui sauve la vie en le réparant. du putain de vif argent pour rafistoler sa poitrine. un homme avec des bouts de mercure.



— trente-huit ans.
les regards rivés sur lui, valérys les perçoit plus qu’il ne les voit. les lumières autour de la scène pour influer une ambiance l’aveugle et embaume ses narines d’une âpre odeur d’huile et de gaz. une habitude depuis maintenant plus de trois décennies qui ne l’empêche pas de chanter. une voix grave mais qui ne reste pas moins féminine qui soulignent ses traits durcis pour une femme mais loin d’être masculin, une androgynéité qui fascine et sur laquelle il joue, un tout qui contraste avec son identité. ça ne l’a jamais dérangé.

sa chanson vient à une fin. son temps scénique vient à une fin, puisque cette chanson n’était pas la première. mais une dernière. avant la prochaine fois qu’il devra remonter sur scène. bien que ce soit loin d’un calvaire.
les applaudissements se font entendre, ils sont enthousiastes et en même temps quelques peu timides comme si les clients avaient peur de déranger l’ambiance exquise de l’apollonide s’ils faisaient trop de bruits. valérys sourit et descend de scène, mais ne va pas dans les coulisses. non, lui il aime attirer les regards – de temps en temps, comme il aime qu’on ne le voit pas – et il marche devant, entre les tables, pour aller s’accouder au bar. évidemment.
le charme envoûtant vient presque se briser, si le monde ne le voyait à présent pas de dos, alors que le suave crooner disparaît quelque peu au moment où son éternel sourire rayonnant de petit con apparaît sur ses lippes. c’est comme s’il y avait deux personnages, la catin suave et l’enjôleur sociable jovial. mais non, cam ne s’embrouille pas. il a bien une seule identité, il n’a juste pas une seule personnalité. ou plutôt il a une personnalité complexe qui s’adapte selon les situations et les personnes avec qui il est.
l’barman qui l’connaît bien maintenant, normal, lui dépose deux verres de la même boisson sans que cam ait besoin de lui demander. « encore une belle prestance, valérys. » ce dernier attrape l’premier verre et l’boit d’une traite, sachant qu’il fait pour ça et le second pour siroter plus tranquillement. l’compliment est sincère, il le sait, mais ça n’empêche pas de le faire sourire, amusé. « tu dis ça seulement pour te frayer un chemin dans mon pantalon. » clin d’œil taquin, et son interlocuteur qui rigole spontanément.
on s’en fait une idée de camille. pas totalement fausse mais totalement vraie non plus. il intimide, à cause d’une aura énigmatique. et pourtant, il est extrêmement sociable. n’a aucun mal à parler à qui que ce soit, ami comme inconnu, balance parfois des conneries à la minute – il est fatigant.

l’chanteur discute pendant quelques temps avec l’barman, ses amis n’étant pas encore arrivés vu qu’il est encore bien tôt dans l’après-midi et les clients n’osent pas toujours l’approcher. toutefois, son attention est soudainement attirée ailleurs lorsqu’une figure bien connue – en tout cas de lui – pénètre dans l’établissement. un sourire entre la connerie et la séduction étire les traits de son visage troublant, et il n’hésite pas une seule seconde à lever ses jolies fesses du tabouret, le verre à la main, pour aller rejoindre l’sujet de ses désirs à une table, où elle est présentement assise seule. lorsqu’il ose se poser en face d’elle, elle remarque enfin sa présence et soupire. un soupir presque trompeur alors qu’ils savent tous deux qu’elle apprécie sa personne. « camille. » ton réprobateur, et son sourire n’est que plus grand, parce que saphyr est une magnifique actrice. « si je viens à l’apollonide seule, c’est effectivement pour être seule. » le début de leur danse. il n’répond pas à cette attaque d’entrée, il se préserve pour le plat de résistance qui lui donne déjà l’eau à la bouche et lui fait se lécher les babines. le séducteur se contente de trinquer son verre contre le sien.

ils parlent. pendant des minutes. des heures. ils ne savent plus bien, concept du temps abstraite lorsqu’ils sont ensemble. cela pourrait faire des jours qu’ils sont assis à la table l’un en face de l’autre qu’ils ne s’en apercevraient pas.
mais leur moment je t’aime moi non plus s’arrête brusquement alors que cam est pris d’un vertige soudain. l’monde qui tourne et se floute tout autour de lui. sa main qui se resserre trop fort sur l’verre qui s’brise dans un bruit sec, les bouts d’verre partout sur la table et par terre, qui ont entaillé sa main à divers endroits et font couler son sang. la sensation de nausée mais surtout le cœur qui bat à tout rompre dans sa poitrine. il n’entend plus que le boom boom tonitruant, les interrogations paniquées de saphyr n’atteignent pas ses oreilles, ni sa conscience. l’malade se lève précipitamment et s’enferme comme il peut dans les toilettes. respirer respirer. il commence à avoir l’habitude de ces crises, effets secondaires des concoctions bien imparfaites de vif argent qu’il boit pour devenir plus homme. néanmoins ça ne veut pas dire qu’il apprend à les apprécier ou à mieux les gérer. l’vertige reste, mais à présent il arrive à respirer. il passe ses mains sous l’eau, transparence qui se mêle au pourpre de son hémoglobine et il asperge son visage. son regard tombe sur son reflet dans l’miroir. mouillé, ensanglanté. et c’est une personne androgyne, féminine, qu’il voit. certes, il ressemble à un homme, il est un homme. mais l’image qu’il a de lui ne correspond pas à ce qu’il voit actuellement. camille n’a jamais véritablement souffert de dysphorie, toutefois parfois le décalage le trouble. il serre les dents, la mâchoire, grimace, et son poing vient péter le miroir en face de lui, sa main saignant encore plus. bordel, il va devoir payer pour réparer ça.
il souffle. il a besoin de vif argent.

pseudo/prénom ◇ djesus getnaked. swann (il ; ou iel est aussi accepté). en quelques mots ◇ j'porte des caleçons autant que des culottes. et puterelle, parce que ça m'représente assez bien - insulte que j'utilise toujours btw. we stan les expressions de vieux. préférences de jeu ◇ fréquence d’rp complètement chaotique à cause d'une vie chaotique pour un jeune homme chaotique. but no worries, j'suis toujours dans les parages. comment as-tu connu le forum ? ◇ appo c'est l'mal. mariko c'est la cutance. et j'suis l'ombre quelque peu creepy de vif argent. le mot de la fin ◇ want a picture of my underwear of the day ?


Dernière édition par Cam Valérys le Mar 5 Mai - 21:43, édité 10 fois
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Activité : Religieuse, sage-femme, faiseuse d'anges - la sororité en étendard.
En société : Clandestine au quotidien, on tolère sa présence dans le monde comme une étrangeté, et puis on hausse les épaules et on poursuit son chemin.
Organisation(s) : la Tour de Babel, une évidence.
Besace : Quelques tracts de la Tour, des baumes et onguents de chez Marguerite et Fernande, sa coiffe qu'elle ne porte pas en public.

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Re: l'enfance est un couteau planté dans la gorge.    Dim 3 Mai - 14:57

Profondément hâte de découvrir ton Cam et cette fiche fleuve l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 2877354621 (c'est ça qu'on aime javou)
BIENVENUE ICI, ET MERCI POUR TOUT, tu mérites que je te le dise en caps, mais tellement (tu le sais, hein) l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 2673447078 l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 3523405454
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Activité : absurde activité qui semble se battre légalement contre le couvre feu. puisqu'il le faut puisque si un jour quelqu'un va dans l'espace il faudra bien lui servir de phare alceste allume et éteint les réverbères tous les jours à heures fixes.
En société : petit prolétaire fonctionnaire qui fait ce qu'on lui dit tête basse. longtemps surveillé puisque huysmans l'état a bien vite décidé en riant qu'il n'avait pas la trempe ou les idées de ses parents et l'a laissé seul dans ses miasmes.
Organisation(s) : et pourtant alceste une fois l'attention d'état perdue s'est offert à l'ordre du plomb puisqu'il n'avait rien d'autre à apporter que lui.
Besace : clés allen, chiffons, allumettes, journal de son père, plumes cassées et rêves qui n'en sortent jamais

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Re: l'enfance est un couteau planté dans la gorge.    Dim 3 Mai - 14:59

jte kiffe
je suis trop content de voir Cam débarquer je suis ému je l'ai découvert embryon comme il a grandi wallah
voilà maintenant je retourne à ma lecture.
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Re: l'enfance est un couteau planté dans la gorge.    Dim 3 Mai - 15:07

Je valide à 100% ce choix de prénom l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 2877354621 et ce choix de fc.. l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 1829001895
J'ai commencé à lire ta fiche et j'adore, c'est si fluide et agréable à lire. l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 1439225911
Je vais très certainement débarquer dans ta boite mp pour qu'on se cherche un lien dans pas très longtemps. l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 1607645245
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Re: l'enfance est un couteau planté dans la gorge.    Dim 3 Mai - 15:15

@agnès martel ON STAN LA CAPSLOCK CEY LA VIE.
et j't'en prie l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 2553389094 j'vous ai juste rendu ce que vous méritiez t'ayu.
fiche fleuve, c'est clair. c'pour ça que cam va allait s'noyer dans l'fleuve qu'est la seine. opé. un vrai roman ptn jpp.
en tout cas merce.
t'es belle.
j'te bisoute.

@alceste huysmans MOI AUSSI J'TE KIFFE ALLEZ. même si t'es l'mal et j'le dirai jamais assez l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 1336988012 (though j'aime l'mal donc tu t'en sors bien.)
c'est vrai que tu as aidé à la naissance de cam. c'est si bô. tu dois te sentir fier.
bonne lecture. bon appétit.

@florence von lützow mdr ui j'ai vu que c'était ton prénom. c'est un signe, écoute. donc j'dis un grand OUI (illustré par la capslock y'know) pour un joli lien entre nos deux gus.
et thks pour l'compliment, ça m'fait grv chô au kokoro l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 2553389094
j'suis particulièrement fan de ton pseudo je dois avouer ajhshjsahj.
Alceste Huysmans
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En société : petit prolétaire fonctionnaire qui fait ce qu'on lui dit tête basse. longtemps surveillé puisque huysmans l'état a bien vite décidé en riant qu'il n'avait pas la trempe ou les idées de ses parents et l'a laissé seul dans ses miasmes.
Organisation(s) : et pourtant alceste une fois l'attention d'état perdue s'est offert à l'ordre du plomb puisqu'il n'avait rien d'autre à apporter que lui.
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Re: l'enfance est un couteau planté dans la gorge.    Lun 4 Mai - 2:22

bravo cam valérys !


hé bah, quelle plongée ! moi, ça me plaît que tu aies tant développé cam au travers d'autant de passages de vie. et puis, comme je t'ai dit, je l'ai connu embryon alors quelle émotion de le voir se développer l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 84852486
j'ai hâte de voir l'évolution de son addiction au vif argent, des effets sur son corps, et la relation avec gustav of course.
allez vas y tu peux aller hanter l'apollonide file, tu es officiellement le premier membre validé de vif argent l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 3191645988
ps : i want a sujet




Mirifique ! Tels ont été les mots de l'Impératrice à l'annonce de ton arrivée imminente à Paris. Comment ça, balivernes ? Ne penses-tu pas qu'elle est sait tout de nos moindres faits et gestes ? Tu serais surpris... Mais soit, passons aux choses sérieuses. Maintenant que tu es là, tu vas pouvoir remplir ton profil, histoire que l'on en sache un peu plus sur toi. Tu y découvriras d'ailleurs les champs présentation et journal de bord, que tu peux compléter pour les faire apparaître parmi les petites icônes sous ton avatar. Tu les vois ? Sache qu'en les survolant, tu pourras savoir à quoi chacune d'entre elle correspond. Mais revenons à notre journal de bord ! Tu pourras le créer ici-même ; c'est aussi là que tu pourras visiter ceux des autres membres. Et puis ensuite, tu pourras aussi aller jeter un œil aux organisations, surtout si tu fais partie de l'une d'entre elles. Peut-être que les autres personnes en faisant partie ont déjà commencé à manigancer des choses ? Sinon, n'hésite pas à te lancer et à proposer des actions collectives ! Tout ça t'a épuisé, j'imagine. Viens donc faire un tour à l'auberge, on y papotera à l'envie. Mais trêve de bavardages ! Quoi que tu décides de faire (ou devrais-je dire, quoique la ville fasse de toi), bienvenue à Paris ! l'enfance est un couteau planté dans la gorge. 3801546246  
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