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 Under the Covers [Louise]

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Maud Cortenbach

Maud Cortenbach
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Alias : Yaldabaoth (elle)
Portrait : Harley Atwelll, par Anarya
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Activité : Psychiatre, cherchant a décrypter les mystères du cortex humain, et aider les plus démunis a s'en sortir, ne supportant pas l'injustice et les préjugés que les plus fragiles peuvent subir.
En société : Une petite femme autoritaire et active. Poings sur les hanches, sourire en coin, menton levé et dents acérés au dessus d'une langue d'argent, prête a tout pour avoir gain de cause. Respectée dans son milieu, à la répartie franche, et au curriculum faisant pâlir de jalousie moult badauds. Mais également ménagère raillée pour son couple sans enfant, et incapable de garder son mari dans le lit conjugal.
Organisation(s) : Sympathisante de l'Almeria, dont elle vient en aide avec pièces sonnantes et trébuchantes, et pour panser les plaies des valeureuses.
Besace : Son petit carnet en cuir relié, avec son nom inscrit en lettres dorées, où toutes ses notes se mélangent avec ses pensées, dans un joyeux charivari littéraire. Quiconque aimerait s'aventurer à le déchiffrer serait sujet de sévères maux de têtes.

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Under the Covers [Louise]    Mar 18 Aoû - 4:53

Under the Covers

« J’aurai vraiment tout fait pour mon métier… »
Ricane jaune Maud, en enfonçant un peu plus son haut de forme sous lequel elle avait dissimulé son épaisse chevelure. Regard complice pour cacher sa gêne indicible d’être présente ici, bien que ses mains gantées qui se triturent ne laissent que peu de place à une autre interprétation. Mais pourtant la voici au sein même des boyaux de l’Apollonide, là où elle avait toujours été terrifiée de mettre les pieds. Elle n’est pourtant pas toute seule ici, et, égale a elle-même, Maud tente de garder la tête haute pour sa jeune amie, qui est probablement aussi, voire plus, intimidée qu’elle. C’est très tôt que la femme mariée s’était liée d’amitié avec sa camarade d’une décennie plus jeune qu’elle, quand Louise avait atterrit à l’Hôtel Empire. Partageant non seulement la même vision de leur vocation, mais Maud avait rapidement ressenti chez sa cadette le besoin d’un guide et d’un mentor. Sans y songer a deux fois, la nullipare avait endossé ce rôle avec un enthousiasme certain.

Mais un tel lien n’expliquait pas vraiment leur présence ici en tandem. Mais croyez-le ou non, si les deux médecins avaient décidé de venir dans un lieu que Maud s’était évertué a éviter durant deux longues décennies, ce n’était nullement à la recherche de plaisir grivois, mais bel et bien par curiosité de psychanalyste. Louise lui avait manifesté son envie de s’intéresser aux employés de ce lieu de débauche bien connu du tout Paris, et n’en avait pas manqué d’en parler à son ainé qui avait décidé de plonger dans l’univers carcéral pour en décrypter les mystères de l’esprit criminel. Pesant le pour et le contre, le côté maternel de Maud refusait de laisser son amie venir ici toute seule, et elle devait avouer que le sujet était loin de la laisser désintéressée aussi.

Ceci dit, toute courageuse qu’elle soit, Maud était particulièrement sur le qui-vive. Elle savait très bien que Gustav était un habitué des lieux, et il ne manquait pas d’être ouvert sur le sujet. Il avait même parfois l’outrecuidance de l’invité a venir avec lui. Sur la défensive, elle avait refusé, effrayée par la possibilité d’être entourée de personnes qui la regarderaient de haut, avec le méprit qu’on a pour la femme de son amant. Mais d’un côté, quelque part dans son esprit, elle s’était toujours demandé ce qui serait passé si elle avait accepté la proposition. Est-ce qu’elle aurait mit le pied dans son monde, est-ce qu’elle aurait compris son attrait envers ce monde, ou est-ce que cela aurait un peu plus aidé a leur dialogue aussi stérile qu’eux ? Actuellement, bien que sous couvert d’anonymat et portant des vêtements emprunté, elle se tendait dés qu’une nouvelle personne passait la porte de l’établissement, inquiète a l’idée de voir débarquer son mari. Et encore plus de le voir conter fleurette devant ses yeux, et confirmer ainsi toute ses plus grandes craintes.

Se frottant le front avec la lassitude des grosses journées, elle continuait a jeter des regards inquisiteurs autour d’elles, mais également emprunts de curiosités. « J’en ai toujours entendu parlé, mais me retrouver entre ces murs semble bien plus aberrant pour moi que de manger ma soupe avec un couteau… » Plaisanteries terminées, dans une vaine tentative de diminuer la tension qui règne a leur table,  la plus âgée reprend un semblant de sérieux.

« Maintenant que nous sommes ici, puis-je te demander sous quel angle voulais-tu traiter ce sujet ? Nous pouvons commencer immédiatement nos recherches. »


A vrai dire, pour le moment l’établissement semblait bien loin de comment elle l’avait imaginé. Loin des scènes dignes de Sodome et Gomorre qu’elle s’était imaginé dans ses pires cauchemars, quand elle était laissée seule dans un lit trop grand et trop froid.



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Louise Favager

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Activité : Psychiatre par vocation. Fortifier les fragilisés, les ébranlés ou les chancelants. Auditrice, collaboratrice ou assistante ; elle observe, écoute, examine, reformule. C’est sa fortune, son ouvrage : guider les émus, les inquiétés, les surexcités, les déchirés ou les ivres. Passionnée par l’engrenage des encéphales, elle cherche et spécule pour parvenir à concevoir ce qui chemine au cœur des ramifications nerveuses de chacun – car le smog, mes bons amis, n’est parfois pas dans le ciel.
En société : Eclairée pour certains, charlatan pour d’autres. Episodiquement ingénue ou au contraire tout à fait impassible. Louise est difficile à cerner, qui est-elle vraiment au fond ? Le sait-elle elle-même ? Respectée par ses clients et confrères, elle reste au demeurant discrète et en retrait. Il serait fâcheux de mettre en lumière ses propres problématiques.
Organisation(s) : Orme
Besace : Un carnet de note couvert d'une housse en cuir marron usé, si ouvert, rempli d'observations écrites en patte de mouche à l'encre noire. Le stylo utilisé est accroché par l’embout à la côte du carnet. Divers livres avec des annotations et des pliures à certaines pages, mais également quelques seringues et un flacon à peine entamé de pypthur…

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Re: Under the Covers [Louise]    Mar 25 Aoû - 22:34

Under the covers
@maud cortenbach

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L’entrée dans les lieux n’avait ravi aucune des deux jeunes femmes car chacune d’elle avait quelques chose à y craindre. Louise sentait grandir l’appréhension de Maud une fois passé la porte du bordel et elle ne put que la comprendre. Le regard complice que lui lança sa comparse, bien que qu’en contradiction aux affairements de ses doigts, rassura néanmoins la cadette. Si sa consœur cicérone parvenait à faire face à l’Apollonide, Louise devait elle aussi préserver son aplomb, ne serait-ce que par respect pour elle et leurs recherches en commun. Maud était une femme très intelligente et aguerrie, l’arpète de l’Hôtel-Empire l’avait remarquée dès qu’elle eut rejoint l’institution. Louise admirait Maud et sa façon d’exercer. Son tempérament effréné, le savoir émanant de sa pratique et son air sarcastique faisait d’elle une figure solide à laquelle Louise pouvait s’identifier. Les liens entre les deux psychiatres se développèrent et Louise avait désormais non seulement une collègue qui pourrait l’assister dans ses recherches, mais également une amie fidèle sur laquelle elle pourrait compter.

« J’aurai vraiment tout fait pour mon métier… »

« A qui le dis-tu… »

Leurs histoires respectives chargées de rancœurs faisaient qu’aucune d’elle n’avait envie d’être en ces lieux, mais elles y étaient pourtant – pour la science. L’enjeu était aussi et surtout une volonté de Louise qui supposait que les femmes et les hommes qui s’offraient à l’Apollonide n’avait que rarement d’autres choix que celui-là. Outre-le « comment » de leur situation actuelle, l’exercice d’un tel ouvrage devait très probablement avoir des conséquences sur leur psychisme, sinon des séquelles. Bien que les mœurs actuelles soient en leurs défaveur, Louise savait que les rapports non-consentis ou les abus devaient certainement exister dans des milieux tels que les maison closes. La jeune femme était animée par un profond désir de prévenir ce genre de vices, elle s’évertuait à protéger quiconque des supplices qu’elle-même avait dû subir. Un regain de robustesse commença à s’immiscer en elle alors qu’elle songea à toutes les affres qu’elle avait eût à affronter, personne ne méritait d’affronter cela seul.


« C’est pour la bonne cause dirons-nous ! »

Louise sentait son alliée alerte, son regard parcourant la salle de fond en comble avec la crainte évidente d’y croiser celui de son mari. Elle avait d’ailleurs convenu de s’habiller de façon à rester méconnaissable, choix que la jeune femme comprenait bien qu’elle n’ait aucunement fait le même. Louise s’était enveloppée dans ses vêtements d’usage à savoir une chemise blanche à manche large qu’elle rentrait dans son pantalon tailleur. Cet accoutrement lui donnait une allure voulue androgyne qu’elle accentuait en bouclant une cravate noire autour de sa gorge. Toujours en lançant de vifs regards autour d’elle, Maud se frotta nerveusement le front avant que toutes deux se dirigent vers une table près d’un mur-miroir, au milieu de la pièce parsemée de lits nacelles, méridiennes, divans et autres marquises.  

« J’en ai toujours entendu parlé, mais me retrouver entre ces murs semble bien plus aberrant pour moi que de manger ma soupe avec un couteau… »

Il est vrai qu’elle non plus, n’aurait jamais envisagé mettre les pieds dans un bordel. Louise admettait cependant que le cadre céans était plus captivant que celui qu’elle s’était imaginé. Sans parler d’ambiance, la jeune femme était en admiration face aux murs de miroirs encadrés d'ornements et aux colonnes détaillées à l’instar de la devanture. L’allure duveteuse du mobilier ne la laissait pas non plus indifférente, comme une invitation à s’y allonger ne serait-ce que pour profiter de son confort. Pour un lieu qu’on disait de débauche, il fallait reconnaître que l’Apollonide était décoré avec goût. Soudain, Maud écarta Louise de ses pensées versatiles pour entrer dans le vif du sujet. La jeune psychiatre avait considéré un certain nombre d’options, l’une d’elle consistait notamment à s’arranger avec la barmaid de l’Apollonide – une connaissance passée – pour aménager une structure spécialement dédiée aux employé.es de l’établissement. Mais l’occasion d’en discuter avec elle ne s’étant pas encore présentée, il fallut trouver autre chose. Louise avait aussi songé à une amorce un peu plus capillotractée, encore fallait-il trouver comment l’expliquer avec les bons mots à sa consœur sans que l’idée la mette dans l’embarras.

« Et bien… Je pensais que nous aurions pu venir en tant que clientes avec des demandes plus « spécifiques ».


Elle s’empressa de compléter sa réponse craignant que celle-ci soit mal interprétée par Maud, décelant déjà chez elle une mine interrogative.

« Comme tu peux le voir, les maisons closes – en tout cas pour l’Apollonide – ne sont pas seulement des lieux d’indécence ou de dévergondage. Il s’agit aussi de lieux d’égarement emprunts à des confessions et des discussions plus intimes. Parfois, les clients viennent simplement y trouver une oreille attentive. Nous pourrions venir ici en tant que consommatrices non pas de la chair, mais de discussions profondes à partir desquelles nous pourrions établir des profils ou des lignes de conduites. Ou bien sur une idée davantage emprunte au voyeurisme, en tant qu’observatrice. »


Il était difficile pour la jeune scientifique qui sommeillait en Louise de dissimuler la hâte qui l'animait concernant les nouvelles perspectives de recherches qui s'offraient à elle, et à la façon pour le moins excitante de les atteindre. Louise sentait que Maud l’avait suivi par curiosité bien qu’elle ait insisté à la convaincre de venir, elle essayait alors tant bien que mal d’éveiller cette avidité de connaissance tapie en elle pour qu’elle accepte mieux les ébauches de ce (tout) nouveau projet.

Maud Cortenbach

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Alias : Yaldabaoth (elle)
Portrait : Harley Atwelll, par Anarya
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Activité : Psychiatre, cherchant a décrypter les mystères du cortex humain, et aider les plus démunis a s'en sortir, ne supportant pas l'injustice et les préjugés que les plus fragiles peuvent subir.
En société : Une petite femme autoritaire et active. Poings sur les hanches, sourire en coin, menton levé et dents acérés au dessus d'une langue d'argent, prête a tout pour avoir gain de cause. Respectée dans son milieu, à la répartie franche, et au curriculum faisant pâlir de jalousie moult badauds. Mais également ménagère raillée pour son couple sans enfant, et incapable de garder son mari dans le lit conjugal.
Organisation(s) : Sympathisante de l'Almeria, dont elle vient en aide avec pièces sonnantes et trébuchantes, et pour panser les plaies des valeureuses.
Besace : Son petit carnet en cuir relié, avec son nom inscrit en lettres dorées, où toutes ses notes se mélangent avec ses pensées, dans un joyeux charivari littéraire. Quiconque aimerait s'aventurer à le déchiffrer serait sujet de sévères maux de têtes.

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Re: Under the Covers [Louise]    Ven 23 Oct - 4:13

Under the Covers
L’enthousiasme de sa cadette était un baume au cœur, pour l’esprit agité de Maud. Elle eut du mal a retenir un léger sourire quand elle argumente sur le bien-fondé de leur présence ici. L’ainée des deux connait, sans grand détail, le passé trouble de la jeune femme. La voire se confronter a ce qui pourrait s’apparenter a ses démons la remplissait de fierté, et la confortait dans la volonté de mener cette expérience jusqu’au bout. Si Louise le souhaiter, Maud voulait non seulement la soutenir, mais aussi l’idée autant que faire se peut. Les minutes passent, et avec elles, l’appréhension l’évaporait lentement, et l’agitation de ses doigts se calmait quelque peu. Mais de concert, son envie de sauter les deux pieds dans le vif du sujet monta lentement mais surement. La peur de s’engouffrer dans la porte des enfer laissa place a une véritable curiosité pour cet endroit. Qui, loin d’être aussi effrayant que ce qu’elle avait redouté dans ses pires cauchemars, se trouvaient être un endroit d’un certain standing et, oserait-elle le penser, une certaine chaleur. Oh bien sûr, il est aisé de savoir ce qui se passeraient quand des employés riant de bon cœur, bras dessus bras dessous avec un client, quittèrent la grande salle pour s’engouffrer a l’étage. Mais Maud n’était pas spécialement révulsée par une telle chose, les prostitué-e-s ont parfois fait partie de ses sujets à la prison, et elle n’avait aucune aversion envers des gens qui essayaient de survivre par tous les moyens. Il lui semblait inadmissible de regarder de haut ses personnes là. Pas après avoir entendu leur histoire. Elle fut pensive cependant : cet endroit était ojectivement bien plus chaleur que leur appartement parisien, tout hors de prix qu’il puisse être. Est-ce finalement ce que son mari venait chercher ici ?

Oubliant pour le moment ce genre de pensée, Maud rajusta les manches de sa chemise en regardant attentivement sa comparse, non sans lever un sourcil perplexe a la première évocation de son plan.

« Particulière ? »
Elle eut un bref rire gêné en dégageant une mèche de cheveux de devant ses yeux pour la replacer délicatement derrière une oreille. Sa jeune amie a du se rendre compte du quiproquos car elle se corrigea immédiatement en argumentant le pourquoi d’une telle décision. Ce qui non seulement soulagea la plus agée, mais ne manqua pas de l’intéresser.

« Hmmm… »
Commença-t-elle, index sous ses lèvres, regrettant amèrement de ne pas avoir son carnet sous la main pour y étaler ses pensées –objet bien trop personnel alors qu’elle était supposé être sous couverture. « C’est une idée très fascinante en effet… Et très ingénieuse dois-je t’avouer. » Fit-elle, jamais avare de compliment envers la plus jeune. « Propose-tu donc que nous nous approchons des personnes ici avec un passif fictifs, en demandant humblement de  les observer pendant… leur travail. » Maud eut du mal a dissimuler le léger rose qui colore ses joues, mais hoche la tête d’un air décidé. Probablement poussée par la curiosité de l’immense terrain de jeu intellectuel qui s’ouvraient devant elles.

« Tu as longuement réfléchit à cela, n’est-ce pas ? »
Fit-elle, l’œil brillant d’intérêt. « Soit. Je te suivrais dans ta démarche. Tu sais toujours trouver les mots justes pour me ragaillardir. » Elle appuit ses propos en se levant immédiatement. Il était aisé de prendre cela pour de l’enthousiasme, mais en vérité, si elle attendait un peu plus longtemps, Maud se méfiait de voir son soudain courage s’évaporer comme neige au soleil.

« Bien !... J’imagine que c’est l’heure de s’y mettre… »




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