REFLETS ◇ galerie de personnages

vers les personnages emblématiques ◇ vers les esquisses

Maignan était un ami proche de Napoléon IV. Scientifique de haut vol, provenant d'une famille noble bien établie, il servait parfois de conseiller à l'Empereur quand ils ne devisaient pas ivres jusqu'à cinq heures du matin. A la mort brutale de son ami et l'institution de Céleste, Maignan s'est retrouvé dépourvu à deux niveaux. Perte d'un être cher et de sa place établie d'homme de sciences, puisqu'elle n'a plus aucune valeur. D'aucuns disent qu'il a fondé l'Orme pour des raisons purement égocentriques, pour se redonner une place importante. Les autres que, ce deuil de la position dominante passé, il a compris l'importance capitale d’œuvrer à la préservation de la faune et la flore pour l'humain.

relations :
Lucien Schneider ◇ Devenu ennemi de l'empire, Alphonse ne se montre plus guère que dans les faubourgs. Régulier de l'Anita aux heures de pointe pour se noyer dans la foule, il s'est pris d'amitié pour Lucien, le patron, qu'il essaye régulièrement de sensibiliser à la cause de l'Orme. Il ne sait pas que Lucien fait partie de la Tour de Babel et pour l'instant celui ci lui sert plus d'éponge à gorger quand il est ivre et qu'il a besoin de soliloquer qu'autre chose.
Sidonie Schneider ◇ Il est de la vieille école, Alphonse, il trouve que parler aux femmes des autres ne se fait pas. Cependant il sent bien qu'elle veut quelque chose, cette petite, qu'elle écoute et qu'elle ne le dit pas.
@édith maignan ◇ Sa fille, sa relève, l'héritière. Edith agit pour l'Orme et s'il ne lui montre guère il ressent une fierté à la voir emprunter la voie qu'il a tracée pour ses frères.

(+) les gens de l'Orme, l'Impératrice

Aimée n'a pas commencé aussi haut : sa richesse elle l'a gagnée à la force de son mental. Sirène envoûtante, femme de stratégie, Aimée joue de tout ce qui est à sa disposition. Les autres sont des pions pour son bon plaisir. Née dans une famille essentiellement composée d'hommes, elle se dégoûte vite de ce qu'elle appelle le genre des lâches. Mondaine invétérée, elle est partout, sur toutes les bouches, dans tous les esprits. Son admiration irraisonnée pour l'Impératrice est basée sur deux choses : l'intérêt - pour maintenir sa richesse accumulée elle n'a aucun intérêt à ce que l'Empire tombe - et son identification à cette femme qui mène la France et le monde à bout de bras.

relations :
@Alceste Huysmans ◇ Autrefois, Aimée était une fille des rues du faubourg. Elle a grandi auprès d'Yvonne, Louis et Marthe, qui sont devenus plus tard les leaders du septembre noir. Elle est restée liée à eux très longtemps malgré leurs vues politiques latéralement différentes. Il leur arrivait souvent de se voir, clandestinement bien sûr, pour ne pas compromettre l'élévation sociale d'Aimée. Aimée a vu naître Alceste, et depuis la mort du trio révolutionnaire, Aimée est la seule à savoir qu'elle est sa marraine. Elle n'a pour l'instant pas cherché à le rencontrer mais le protège de loin.
@Michelle Desroches ◇ Protégée qu'elle a recueillie, dont elle a financé les études, qu'elle a monté à bout de bras dans le grand monde, la bourgeoisie et à la tête de son précieux aérogare.

(+) les gens du monde, de la bourgeoisie et la noblesse, les politiciens, les ingénieurs, l'ordre du mercure, l'alméria...

C'est un miracle que Gustave soit encore en vie et c'est peut être pour célébrer ça qu'il est devenu gardien d'un cimetière. Phtisique depuis l'enfance, gamin chétif, famille très pauvre, il a grandi comme ça comme une mauvaise herbe qu'on n'entretient pas, bouffée par les parasites mais qui survit quand même. Sa vie est une succession d'incohérences, son mariage dont il ne voulait pas, son veuvage dont il ne voulait pas non plus et qu'il porte encore, un enfant dont il ne voulait pas, né contrairement à lui en pleine forme, et qui succombe à la tuberculose à deux ans. Il en porte encore le deuil parce que Gustave il ne veut de rien, mais quand il a puis qu'il perd il ressent tout avec une intensité hors du commun. Grand sensible, le géant du cimetière. S'il n'a pas encore adhéré à l'Ordre du Plomb, c'est comme vous l'aurez deviné, parce qu'il "ne veut pas". Il laisse cependant certaines réunions de l'organisation se tenir dans le cimetière et ouvre presque quotidiennement ses grilles le soir, à ceux des faubourgs qui souhaitent en profiter comme ils l'entendent.

relations :
Marguerite Brault ◇ Marguerite et Fernande maintiennent Gustave en vie depuis sept ans. S'il refuse catégoriquement leur tendresse et leur soutien parce qu'il ne pense pas le mériter, il aime à traîner aux abords du Remède de bonne femme pour discuter avec elles, s'y attarder. Au fond, s'il acceptait de se formuler les choses, il pourrait dire qu'il les considère un peu comme sa famille.
@Léonce Camus ◇ UC.

(+) les gens du faubourg, l'ordre du plomb...

Marguerite depuis toujours fascinée par les plantes. "On t'avait prédestinée", on lui aurait dit si dans sa famille on avait eu un peu d'humour. Elle a compris très tôt qu'il ne fallait s'excuser de rien et avancer droit dans la vie, Marguerite. Elle voulait les plantes, elle a étudié de toutes les manières possibles pour arriver à en faire son travail, malgré l'impossibilité de faire un parcours scolaire au delà de ses neuf ans par manque d'argent. Elle a commencé par faire des petits boulots, de blanchisseuse principalement. Elle a commencé à mettre de côté avec une idée en tête. Elle s'est procuré tous les bouquins possibles et elle a fini par entrer en apprentissage auprès d'un apothicaire. Le jour, elle apprenait les mélanges, la nuit, elle travaillait à la Guinguette du Parvis. Dans tout ça elle a réussi à rencontrer Fernande, elles sont tombées amoureuses et bientôt ont réuni à deux l'argent nécessaire à acheter un local qu'elles ont retapé de leurs mains. Et puis, elles sont devenues les apothicaires du faubourg, dans leur Remède de bonne femme, et l'argent a commencé à couler.

relations :
Gustave Labat ◇ Gustave il est malade depuis toujours et depuis sept ans c'est Marguerite et Fernande qui le soignent. Marguerite a beaucoup de tendresse pour le gardien du cimetière, et comme elle sait qu'il ne veut ni être plaint ni être protégé elle le surveille à distance, ne peut s'empêcher de s'assurer de son bien-être.
Fernande Toulouse ◇ Celles-là sont inséparables depuis leurs vingt-et-un ans. Marguerite, un soir qu'elle rentrait de la Guinguette du parvis, a vu Fernande se faire agresser par un client mécontent, s'est interposée, a fait fuir le type, et ensuite, elles ne se sont plus quittées. Elles se sont mariées il y a un an, et tout le faubourg a mis la main à la patte pour leur donner la meilleure fête de noces possible.
@Édith Maignan ◇ Édith vient à la boutique depuis qu'elle est toute petite. Jeune scientifique, Fernande et Marguerite lui ont transmit leur passion pour les plantes. Maintenant Édith est botaniste et elle passe au moins une fois par semaine au remède de bonnes femmes pour parler avec les deux propriétaires, ses mentors. Elles échanges leurs secrets, parlent de nouveaux mélanges que les deux apothicaires ont découverts, de nouvelles plantes d'Édith a créé, des magnifiques espèces qui se trouve à la serre du grand Palais. C'est une réelle amitié qui est née entre les trois femmes.

(+) les gens du faubourg, clientèle du Remède de bonne femme...

Fille de l'assistance publique, Fernande a toujours été très seule dans sa vie. Trimballée de mains en mains, elle échoue entre les griffes d'un souteneur peu scrupuleux et fait des passes dans les allées sombres du faubourg dès l'âge de seize ans. Quatre ans plus tard alors qu'elle se dit que cette fois, c'est fini, ce client va la tuer, et qu'elle s'y résigne, elle est sauvée par une boule d'énergie, Marguerite. Celle-ci la recueille comme elle peut, elles tombent amoureuses, elle lui apprend les plantes, elles économisent en effectuant des tâches moins douloureuses, et elles finissent par acheter pour deux sous leur local qu'elles retapent de leurs mains et s'installent en tant qu'apothicaire. Fernande n'a jamais eu autant d'argent, la vie aussi douce, et continue malgré elle perpétuellement à se dire que c'est un rêve, et que ça va forcément se casser la gueule un jour. Depuis quelques mois elle est engagée à l'Ordre du Plomb mais le cache à sa femme.

relations :
Gustave Labat ◇ Moins proche de Gustave que Marguerite, moins inquiète pour lui, Fernande aime néanmoins passer du temps avec le géant, même si parfois une nappe de jalousie ténue s'empare d'elle quand elle voit la forte connexion entre sa femme et lui.
Marguerite Brault ◇ Femme de sa vie depuis presque dix ans. Marguerite et Fernande n'ont jamais passé une nuit séparée, et malgré ce qu'elle lui cache pour une raison qui lui échappe depuis quelques mois, Fernande a une confiance absolue en sa femme (qui l'est devenue il y a un an, en grande pompes grâce à l'apport de tout le faubourg).
@Agnès Martel ◇ Autrefois sœurs de galère, les deux femmes se sont connues à peine sorties de l'adolescence, alors que l'une comme l'autre se prostituaient (c'était la fin pour Fernande, le début pour Agnès). Elles ont pris des chemins différents et ont toutes les deux quitté la rue, mais ne se sont jamais perdues de vue pour autant, et restent de fidèles amies ; Agnès se fournit d'ailleurs principalement chez Marguerite et Fernande.
@Édith Maignan ◇ Édith vient à la boutique depuis qu'elle est toute petite. Jeune scientifique, Fernande et Marguerite lui ont transmit leur passion pour les plantes. Maintenant Édith est botaniste et elle passe au moins une fois par semaine au remède de bonnes femmes pour parler avec les deux propriétaires, ses mentors. Elles échanges leurs secrets, parlent de nouveaux mélanges que les deux apothicaires ont découverts, de nouvelles plantes d'Édith a créé, des magnifiques espèces qui se trouve à la serre du grand Palais. C'est une réelle amitié qui est née entre les trois femmes.


(+) les gens du faubourg et de l'Ordre du Plomb, clientèle du Remède de bonne femme...

Lucien suiveur professionnel, lenteur incarnée. Lucien tant qu'il peut fumer la pipe le soir dans un fauteuil juste avant d'aller se coucher dans un lit, il est satisfait. Dans la famille de Lucien on croit fort aux principes stricts, et avant la chute des religions on aurait pu librement dire d'eux qu'ils étaient une famille très croyante. Son mariage avec Sidonie est arrangé, secrètement célébré religieusement. Dès qu'il le peut, Lucien s'engage à la Tour de Babel : c'est son seul combat. Le seul endroit où il est véhément, engagé, la seule chose qui le réveille vraiment. C'est également un père de trois filles très aimant, très attentif. Il s'occupe aux trois quarts de leur éducation. Il s'occupe aux trois quarts d'elles tout court, d'ailleurs, son épouse n'ayant aucune fibre maternelle en elle. Il dirige avec elle l'Anita sans grande conviction, et préfère généralement se retrouver à boire des verres à la terrasse avec des clients plutôt que de diriger l'équipe et le bar.

relations :
Alphonse Maignan ◇ Devenu ennemi de l'Empire, ce dernier ne se montre plus guère que dans les faubourgs. Régulier du bar aux heures de pointe pour se noyer dans la foule, Alphonse s'est pris d'amitié pour Lucien qu'il essaye régulièrement de sensibiliser à la cause de l'Orme. Pour Lucien, ça reste tout à fait flou, mais d'une part c'est la classe d'être copain avec un ancien grand ami de l'Empereur, d'autre part malgré son apparence apathique, étant dans la tour de Babel, il est touché par tous les combats idéologiques, et pense que ça serait mieux si toutes les organisations se rejoignaient pour faire bouger les choses. Il pense ça, mais n'a toujours pas dit à Alphonse qu'il faisait partie de la Tour de Babel.
Sidonie Schneider ◇ Compagne de vie puisque la famille et dieu en ont décidé ainsi. Ils cohabitent, ils ont fait trois filles parce que ça se fait, leur vie conjugale ressemble plus à une colocation ou un arrangement professionnel qu'à un mariage. Néanmoins lors des réunions de la Tour de Babel ils se surprennent parfois à tuiler leurs véhémences et à se retrouver porter à deux par une même énergie révolutionnaire. A la Tour de Babel contrairement à ailleurs, ils sont d'accord sur tout.

(+) les gens du faubourg et de la Tour de Babel, clientèle de l'Anita...

L'Anita c'est un bar qui se transmet de père en fils, de mère en fille. Le père adoré de Sidonie était le dernier propriétaire et lui a légué avec toute la confiance du monde. Ça n'a jamais été l'abondance chez les Masson (son nom de jeune fille), mais on a toujours bien vécu. Avec la dégradation de l'environnement et la disparition progressive des ressources, la brasserie est cependant de plus en plus dans le rouge, et Sidonie se désole à l'idée d'être la génération qui va couler ce commerce. Elle est cependant pleine de ressources, et redouble d'inventivité pour toujours surprendre le client et répondre à ses besoins. Croyante engagée, elle redouble également d'efforts à la Tour de Babel. Elle n'a jamais réussi à ressentir de véritable attachement pour ses trois filles dont Lucien s'occupe en permanence, et cela lui pose beaucoup de questions. Son mariage arrangé ne lui procurant aucune forme de bonheur elle reste en permanence concentrée sur l'Anita qu'elle aime tant.

relations :
Alphonse Maignan ◇ Alphonse est de la vieille école, il ne parle pas trop aux femmes. Mais Sidonie, elle laisse toujours une oreille trainer quand il discute avec Lucien. Elle entend tout. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'a aucune connaissance scientifique, mais qu'elle aimerait fort se battre aussi pour la sauvegarde de l'environnement. Sans savoir comment aborder le dirigeant de l'Orme, elle réfléchit sans cesse à ce qu'elle pourrait proposer pour les aider.
Lucien Schneider ◇ Compagnon de vie puisque la famille et dieu en ont décidé ainsi. Ils cohabitent, ils ont fait trois filles parce que ça se fait, leur vie conjugale ressemble plus à une colocation ou un arrangement professionnel qu'à un mariage. Néanmoins lors des réunions de la Tour de Babel ils se surprennent parfois à tuiler leurs véhémences et à se retrouver porter à deux par une même énergie révolutionnaire. A la Tour de Babel contrairement à ailleurs, ils sont d'accord sur tout.

(+) les gens du faubourg et de la Tour de Babel, clientèle de l'Anita...

Qui aurait pu prévoir que le nom d'Ernestine serait sur toutes les bouches ? Née au fin fond des faubourgs de parents immigrés, Ernestine ne passe qu'un an à l'école puisqu'il faut bien ramener de l'argent à la maison, les parents du Bron semblant pondre des enfants à l'infini (ils se sont arrêtés ou plutôt la nature les a arrêtés à 15). Je dis les parents du Bron, mais Ernestine s'appelle en réalité Ernestine Bertin - du Bron est son nom de plume. La petite, incroyablement curieuse et assoiffée de connaissances (à une autre époque on l'aurait diagnostiquée surdouée), fait son chemin dès qu'elle trouve du temps - emprunte des livres, s'apprend à lire, s'apprend à écrire. Très vite, elle écrit, sans relâche, dès qu'elle ne travaille pas en tant que blanchisseuse. Elle publie son premier roman. Bien vite, ça devient un succès. De bouche à oreille, la rumeur grandit. La première écrivaine à succès ! On s'arrache ses ouvrages. Ernestine, elle, reste dans les faubourgs, et si elle savoure son succès ce n'est pas l'argent qui l'intéresse mais bien la renommée comme une revanche sur la vie. Elle reverse la plupart de ses économies dans des bonnes causes. Une robin des bois qui cache des problèmes d'estime de soi même et d'égo plus sombres...Ernestine vient tout juste d'être nommée rédactrice en chef du Miroir.

relations :
@Philémon McBurney ◇ On ne publie pas un roman en venant de nulle part sans aide. Ernestine rencontre Philémon quand elle a seize ans, lui vingt neuf. Aucune histoire de séduction, Philémon rencontre juste une jeune femme qui aime apprendre et Ernestine un homme qui aime transmettre. Il lui apprend tout ce qu'il sait, et lui apprend surtout beaucoup de choses sur l'aristocratie et les mondanités qui lui seront précieuses dans l'écriture. Quand à 19 ans elle finit son premier roman elle lui fait lire en premier et il fait jouer ses relations pour le publier, et le diffuser. Depuis, leur lien reste très privilégié.

(+) admirateur.trice.s partout, faubourg, noblesse, aristocratie, bourgeoisie (on raconte que même Céleste lit ses romans)....